Le M23 Mbour et le comité vérité et justice pour Mamadou Diop interpellent les Nations – Unies sur le cas du commissaire Harona Sy dont la presse a annoncé le départ pour le Darfour où il doit gérer la réforme et la structuration des services de police. Ils rappellent aux Nations-Unies que le commissaire Harona Sy est visé dans la plainte «déposée par la famille de Mamadou Diop au cabinet du doyen des juges d’instruction depuis le 02 avril dernier » Une raison suffisante pour ne pas « quitter le pays pour de nouvelles fonctions, avant que la justice ne se prononce sur l’affaire Mamadou Diop », renseigne un communiqué de presse.
Le M23 Mbour et le comité vérité et justice pour Mamadou Diop se disent « très inquiets après avoir été informés, par voie de presse, d’un éventuel départ du commissaire Harona Sy, actuel conseiller spécial du ministre de l’intérieur chargé des questions de sécurité, pour le Darfour ». Lequel est visé dans la plainte « déposée par la famille de Mamadou Diop au cabinet du doyen des juges d’instruction depuis le 02 avril dernier », renseigne un communiqué portant la signature du porte-parole du M23 de Mbour, Mouhamadou Barro. Les mêmes sources indiquent que l’un des mis en cause, en l’occurrence le commissaire Harona Sy, « dans la répression policière qui a provoqué la mort du Martyr Mamadou Diop, le 31 janvier 2012, devrait quitter le Sénégal pour gérer au nom des Nations-Unis, la réforme et la structuration des services de police au Darfour ». Suffisant pour que le M23 de Mbour et le comité vérité et justice pour Mamadou Diop « interpellent les Nations –Unis sur le cas du commissaire Harona Sy, qui pour rien au monde, ne devra quitter le pays pour de nouvelles fonctions, avant que la justice ne se prononce sur l’affaire Mamadou Diop».
Manifestations à Mbour et à Paris
Ils envisagent « d’organiser à Mbour et à Paris des séries d’actions pour alerter une nouvelle fois, l’opinion publique nationale et internationale sur l’affaire Mamadou Diop ». Le M23 et le Comité vérité et justice pour Mamadou Diop demandent au président de la République et à la ministre de la justice de « réaffirmer dans ce contexte particulier, leur volonté à faire la lumière sur cette affaire qui touche la police nationale de notre pays ». Ils se disent inquiets au regard des lenteurs accusées dans la diligence de ce dossier et de l’attitude du ministre de l’intérieur et du gouvernement, « qui ont posé des actes qui laissent perplexe toute la famille du martyr et tous ceux qui continuent à croire en la justice après le départ de Wade ».
xibaaru