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Le PDS et les Khalifistes se radicalisent contre le régime

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XALIMANEWS : Le landernau politique du pays est en pleine ébullition ces jours ci. La principale cause est la bataille judiciaire qui fait rage entre le PDS de Karim Wade et les partisans de Khalifa Sall. Tous les deux leaders ont proclamé leurs intentions de concourir aux suffrages des sénégalais au soir 24 février 2019. Mais, il existe un écueil de taille pour les deux « K », c’est l’obstacle judiciaire. En effet, Karim Wade est toujours poursuivi par la Crei dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Et, jusqu’à présent tous les recours juridiques ont été faits par les conseils de Wade fils. Mais, la machine judiciaire est toujours en branle contre le candidat du PDS. Récemment un huissier a été envoyé dans sa maison familiale au Point E pour saisir ses biens. De même, une autre procédure a été enclenchée pour bloquer ses comptes dans la Principauté de Monaco.
¨Parallèlement, l’autre « K », le député maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall subit en ce moment les foudres de la machine judiciaire. Son procès en appel est en cours au niveau du tribunal de Dakar dont on attend le verdict ce 30 aout, d’après le juge d’appel Demba Kandji. Pour rappel, Khalifa dénonce son procès qu’il qualifie « d’arbitraire » selon la décision de la Cour de justice de la Cedeao.
Par la même veine, Il a déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Par conséquent, il appelle « toutes les forces vives » à le soutenir pour renverser le régime en place.
Ainsi, Karimistes et Khalifistes comptent abandonner la bataille judiciaire pour engager celle politique. Ces derniers jours, nous avons assisté à des sorties violentes de la part des partisans de Karim Wade et de Khalifa Sall. Tous font dans la menace et avertissent le régime par rapport aux candidatures de Karim et de Khalifa. Ils disent à l’unisson et de manière radicale : « sans Karim et Khalifa, il n’y aura pas d’élections ».

2 Commentaires

  1. Gros mensonge ! Il y aura de belles et paisibles élections en 2019 sans Karim Wade et Khalifa Sall, malgré quelques coups d’éclat qu’on verra ici et là. Il y a toujours eu des troubles dans les élections sénégalaises depuis l’indépendance, mais cela n’a jamais empêché le pays de continuer à vivre dès le lendemain et aux populations de vaquer normalement à leurs occupations. Les élections de 2019 seront d’autant plus paisibles que ces deux ndioublang sont en effet de vrais « K ». Karim Wade : près de 7 milliards soi-disant dépensés pour des voyages en jet privé, des villas présidentielles de plusieurs milliards jamais livrées, scandale de plusieurs milliards du FESMAN, plus de 20 comptes bancaires identifiés à son nom à Monaco alors qu’il n’en avait aucun avant l’arrivée de son papa au pouvoir, des caches financières sophistiquées dans des prêtes-noms et des paradis fiscaux à travers le monde, etc. etc. etc. Khalifa Sall : 30 millions subtilisés chaque mois sur une base illégale et avec de faux documents bancaires, en plus de son salaire mensuel !, homme de main de Jean Colin dans la chasse aux sorcières de la « désenghorisation », principal acteur de la torture du député Mody Sy en 1993, opposition violente de l’alternance de 2000 heureusement que Diouf a été fair play, même violence commanditée de la destruction de la Maison du PS en 2015, etc. etc. etc.
    Moralité : les Sénégalais sont peut-être pauvres mais pas amnésiques. S’ils refusent de sortir manifester à chaque appel de l’opposition (Référendum, Législatives, Parrainage, Place Obélisque, etc.), c’est parce que ces gens-là n’en valent pas la peine et ont tous un passé trouble. Une certitude : il y aura de belles et paisibles des élections en 2019…

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