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Le PM annonce 27 projets d’infrastructures routières

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Le gouvernement sénégalais ambitionne de réaliser 27 projets d’infrastructures routières pour les années à venir pour un total de 570 milliards de francs CFA, a indiqué, mardi, le Premier ministre Mahammad Abdallah Dionne, dans sa déclaration de politique générale.

L’autoroute Thiès-Touba, devant être réalisé en 2015, est l’un de ces projets-phares, et permettra de désenclaver la zone nord et l’est du pays, a-t-il expliqué devant les projets réunis lors d’une séance solennelle.

Le service des transports en commun sera dans le même temps davantage modernisé, a promis Mahammd Boun Abdallah Dionne.

Il a annoncé que dans cet esprit, le projet de renouvellement du parc des minibus de transport, actuellement en œuvre dans la cité religieuse de Touba, sera étendu à d’autres régions dont Kaolack, Tambacounda et Ziguinchor.

S’y ajoute que 300minibus seront mis en circulation dans la capitale sénégalaise, s’ajoutant aux 1.300 en activité, pour amélioration la mobilité urbaine dans ‘’le grand Dakar’’.

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  1. Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre
    Extrait « 2.8 du discours du Premier Ministre
    « Faire du Sénégal une destination touristique de référence «
    Ce processus sera renforcé? par notre option de faire du Sénégal une destination touristique de choix avec l’objectif d’atteindre en moyenne deux millions de touristes par an a? partir de 2018. Notre offre touristique sera portée a? la hauteur de cette ambition par deux projets phares du PSE : le développement de zones touristiques intégrées et le plan sectoriel de développement du micro-tourisme.
    Des mesures incitatives fortes sont déjà? prises pour favoriser le renforcement des capacités d’hébergement, l’amélioration de l’environnement du produit (accueil, sécurité? et salubrité?), l’accessibilité? des sites, le développement de produits innovants, l’efficacité? des stratégies de promotion et la compétitivité? de la destination.
    En ligne avec ces objectifs, les travaux d’aménagement des pôles intégrés de tourisme seront engagés, avec notamment le démarrage du pôle de Pointe Saréne en 2015, ainsi que la requalification des sites existants de Cap Skiring, de la Langue de Barbarie, de la Petite côte et du Delta du Saloum, autour des filières balnéaires, d’éco-tourisme, de la culture, du tourisme religieux et d’affaires, conformément au plan d’aménagement de la SAPCO sur la période 2015- 2017.
    Dans cette stratégie, la formation occupe une place essentielle et notre pays a l’ambition d’être un pôle dans la sous-région, avec la modernisation de l’Ecole nationale de formation hôtelière et touristique et la réalisation de centres décentralisés de formation dans les zones a? fort potentiel. »
    En matière de transport aérien, notre ambition est de faire de Dakar un hub et faire jouer au secteur un rôle plus important de support au développement des autres secteurs de l’économie, notamment en termes de promotion du tourisme, d’exportation des produits de la mer et de l’horticulture et de renforcement de la capacité? de traitement du fret aérien.
    La position de Dakar comme « hub aéronautique » sera renforcée avec l’implantation, a? moyen terme, d’un Centre de maintenance aéronautique de niveau international, la création d’un Centre de formation aux métiers de l’aviation civile ainsi que la modernisation du réseau d’aéroports secondaires.
    La mise en service de l’AIBD prévu en 2015 et la réhabilitation des aéroports régionaux d’ici 2018, permettront de relancer les activités aériennes et aéronautiques et de dégager de nouvelles opportunités avec le reste du monde, grâce a? la synergie qui sera créée entre les hubs logistique et de services et les secteurs productifs de notre économie.
    Notre flotte maritime s’est enrichie de deux navires « AGUENE » et « DIAMBOGNE » acquis pour une enveloppe de 31 milliards FCFA pour désenclaver la région Sud. Ces réalisations contribueront a? la valorisation des potentialités économiques de cette région, déjà? amorcée avec le po?le-territoire Casamance.
    Fin de citation
    Le démarrage de notre tourisme n’est pas pour demain, et le tourisme sénégalais ne marche pas dans le sens de l’histoire. II devrait s’engager davantage en faveur du tourisme responsable et sur des objectifs précis fonctionnels selon un calendrier qui permet de capitaliser sur certains acquits en s’appuyant sur des instruments tels que le financement, la formation, l’aménagement, la diversification des produits, la sélection des marchés, le choix des hommes, le partenariat public privé plus dynamique et constant, un modèle économique inclusif, des hebergements éco lodge durable.
    Cette déclaration de politique générale n’a apporté a mon sens aucune nouveauté, sur le plan des idées des engagements, et surtout au plan opérationnel avec un timing précis. On n’avance pas des chiffres d’arrivées comme ça sans une étude de faisabilité. Les axes stratégiques s’ils sont bien énoncés il n’en demeure pas moins que l’opérationnalité pose un sérieux handicap. Aucun chiffre n’est donné sur les montants des investissements, et leurs montages, et qui seront les partenaires ? Ce condensé de discours sur le tourisme est un réchauffé et une synthèse très succincte des contenus du PSE, et du PDST fait par le cabinet du ministre transmis au Premier Ministre ce qui du reste n’est pas un travail sérieux.
    Le dossier de mémorandum proposé par le secteur privé et remis au ministre de tutelle était plus complet, plus pragmatique et plus opérationnel.
    Maintenant Développer le micro tourisme, Oui ! Mais pourquoi et comment.
    La réponse ne semble pas au complet car avec ce type de tourisme comme priorité, le Sénégal ne sera jamais au rendez des grandes nations du tourisme de demain. Car son concept de micro tourisme est en retard et très diffèrent de ce modèle-ci. Un concept de village flottant, conçu autour d’une base de plusieurs lodges qui permettent d’accueillir des touristes sur l’eau, en limitant l’impact sur l’environnement et sur le paysage, avec tout le confort d’un hébergement touristique.
    La rareté de l’eau dans nos villages vient se confronter au secteur du tourisme gros consommateur d’eau. La question à se poser comment créer et développer le micro tourisme dans la stratégie du PSE, si la question de l’eau n’est pas réglée. Dans certaine zone des Iles du Saloum, l’eau est salée et son traitement n’est pas prévu dans les programmes d’installation de micros entreprises.
    De quel micro entreprise s’agit-il ? y a-t-il des schémas ou des esquisses de plans pour tout cela.
    Il y a deux ans l’OMT célébrée la journée mondiale du tourisme axé sur l’eau. Cette plaidoirie voudrait une politique du tourisme plus économe de l’eau, car la demande en eau des touristes s’avère quatre fois supérieure à celle des habitants. Le réchauffement climatique et le tourisme de masse menacent plus particulièrement notre destination. Comment protéger l’eau, mais aussi les rivages est une condition essentielle pour la survie de ces zones touristiques. Une « croissance verte » appelée « tourisme vert » et une exploitation rationnelle de l’eau sur le long terme permet de développer des cultures hors saison des pluies.
    Le tourisme doit être conçu dans un projet de développement de territoire. Un modèle de développement extraterritorial consomme beaucoup de ressources, et ne créé pas une économie durable. Le tourisme doit être un moteur de développement de territoire. Les activités touristiques sont faites pour alimenter le PIB, et la construction d’aménagements touristiques durable de nouvelle génération, qui tient compte de l’environnement devint alors une priorité, eue égard à l’importance que revêt le tourisme durable dans les prochaines années.
    Les plages de sable et les côtiers disparaîtront d’ici 2050, l’érosion côtière qui avance à grand pas ne laisse aucune chance, qu’a des projets audacieux et innovant. Privilégier le développement d’un d’agro-tourisme plus diversifié et axé sur la jeunesse, la science, la culture et plus intégré dans le milieu nous semble plus pertinent. Il est primordial de sauver les littoraux où se situent 80% des richesses de notre pays, c’est le défi de l’accessibilité du tourisme.
    Nous restons sur notre faim, vous me direz que l’Etat est une continuité certes, mais nous aurions pensé que cette déclaration de politique générale serait plus dirigée vers l’opérationnel, en terme de mise en œuvre, de temps, de moyens, d’hommes, de maintenance, de contrôle, de sanction, et de primes pour les meilleurs dans chaque domaine. Voir le lien sur l’article paru avant la DPG
    http://www.dakaractu.com/Poids-economique-et-valeur-du-tourisme-dans-un-pays-comme-le-Senegal_a78207.html

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