FORCE EST DE RECONNAITRE qu’il aura été le principal facilitateur de cette formidable expérience démocratique, qui caractérise désormais le landerneau politique sénégalais, souvent cité en exemple à travers le monde. En effet, nous lui devons la fameuse «ouverture démocratique, sans restriction» – là où son prédécesseur, Léopold Sedar Senghor, avait limité le nombre de courants politiques strictement à quatre (Socialiste, Libéral, Marxiste et Républicain).
Dans la foulées des audacieuses réformes, qu’il a initiées dés sa prise de fonction, le 1e janvier 1981, figure en bonne place le «pluralisme syndical», qui vit émerger les premiers «syndicats d’opposition», comme l’Utls (Union des Travailleurs Libres du Sénégal) du défunt député Mamadou Fall Puritain, qui n’ont pas tardé à s’ériger en «alternative revendicative crédible», face à l’hégémonie de la Cnts (Confédération nationale des Travailleurs du Sénégal), affiliée au pouvoir socialiste, et qui prônait la «participation responsable». Laquelle était considérée, par les forces syndicales émergeantes, comme une forme de compromission avec l’Exécutif, et de démission face à la montée des mouvements contestataires, du secteur industriel notamment, dont les salariés étaient sous la menace permanente de la Loi 80-01, dite « Loi de la flexibilité de l’emploi ». Votée sous le régime de Senghor, elle « facilitait la tâche aux entreprises en difficultés », qui pouvaient désormais procéder à des «compression d’effectifs», ou licenciements collectifs, «pour motifs économiques», sans être tenues de passer par les procédures administratives classiques, qui impliquaient des enquêtes préalables de l’Inspection du Travail, pour juger de l’opportunité et du bienfondé de la mesure, avant toute prise de décision de l’employeur.
Sa réforme portant libéralisation des médias aura renforcé les libertés individuelles et collectives. Elle fut une aubaine pour l’intelligentsia, dont de larges franges se sont empressées de mettre sur orbite différentes publications, pendant que des «organes centraux» faisaient leur apparition dans les kiosques. Édités par des formations politiques, dont la plupart venaient d’obtenir fraichement leurs récépissés, consacrant leur existence légale, après des décennies de clandestinité, ils tirèrent profit des nouvelles garanties de la liberté d’expression et d’association, pour s’ériger en support de communication interne pour les militants, et de propagande politique pour l’électorat.
L’histoire aura également retenu que Abdou Diouf est (jusqu’ici) le seul chef de l’Etat du Sénégal à s’être déchargé volontairement de son poste de secrétaire général de parti, pour se limiter à la fonction protocolaire de «président du parti», prenant ainsi de la hauteur afin de mieux assumer sa fonction d’arbitre institutionnel que lui confère notre Charte fondamentale.
Ce Lougatois affable et courtois, à qui le Sénégal ne sera jamais suffisamment redevable pour ses initiatives hardies dans l’approfondissement de la démocratie, la libéralisation progressive de notre économie et la décentralisation des institutions étatiques, est arrivé, en cette année 2014, au terme de son mandat de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif). Il aura dirigée avec dignité et intégrité cette honorable organisation supranationale, qui lui a été confiée, depuis le 20 octobre 2002, à l’occasion du Sommet de Beyrouth, soit deux ans après avoir démocratiquement accepté sa défaite, lors de la présidentielle du 19 mars 2000, face à Maître Abdoulaye Wade.
Reconduit à l’unanimité aux termes des travaux du Sommet de la Francophonie de Bucarest, en 2006, il fut à nouveau réinvesti de la confiance de la communauté des États francophones, à l’occasion du Sommet de Montreux de 2010.
Pour ce XIV Sommet de l’Oif, qui se tiendra dans trois mois à Dakar, le 29 novembre 2014 précisément, le Président Abdou Diouf a décidé de ne pas briguer un quatrième mandat. Après 12 ans de «bons et loyaux services», à la tête de cette prestigieuse institution, qui regroupe 77 pays ayant en partage la langue de Molière et les Valeurs universelles, il a annoncé, depuis le début de cette année, sur les ondes de la RFI, « qu’il est hors de question pour lui de jouer les prolongations »!
A ce grand homme à la modestie déroutante, qui a célébré ce 07 septembre 2014 son 79e anniversaire, nous souhaitons de passer une retraite paisible, bien mérité, de préférence ici, chez nous, au Sénégal, où de nombreux compatriotes, en dépit des divergences politiques de jadis, le portent bien en haute estime pour sa contribution éminente au rayonnement diplomatique du Sénégal ; sans compter ceux qui gardent toujours de lui quelques souvenirs personnels de son esprit d’ouverture légendaire et de sa disponibilité permanente au dialogue! Même avec les plus irréductibles adversaires politiques!
A cette icône de la démocratie sénégalaise, qui aura avec fierté apporté sa touche panafricaniste à la longue marche du continent vers son unité, nous prions Allah de lui accorder une santé de fer, et de le garder longtemps encore parmi nous !
Mame Mactar Gueye
Secrétaire général du Rds
Vice-Président de Jamra
[email protected]
JOYEUX 79 ÈME ANNIVERSAIRE EN CE 7 SEPTEMBRE 2014
LONGUE VIE ET BELLE CONTINUATION POUR LA FIERTÉ DE TON BIEN AIMÉ PEUPLE
Il n’a rien quitté volontairement l’OIF n’est pas un endroit où on se maintient.
Pour le reste, abdou diouf a été l’artisan de la corruption c’est le pire président que le sénégal a connu.
Il a reconnu lui-même que le jour de la dévaluation sa femme le voyant au téléphone recevant les ordres n’avait d’autre choix que de prier, alors ce type c’est la honte du sénégal.
Sans diouf ablaye wade n’aurait pas pu se comporter comme il l’a fait c’est parcque les institutions étaient déjà gangrenées par la corruption.
A ce grand homme ? oui, par la taille.
je ne me premettrai pas de juger l’homme, que je ne connais d’ailleurs pas. Cependant ce président de gauche qui m’a poussé à voter en 2000 pour la droite, moi homme de gauche né dans une famille de gauche, si, j’ai beaucoup de choses pas trés sympa à dire sur Mr DIOUF. Qui avant l’an 2000, au Sénégal pouvait dire que c’est une politique de gauche qui est menée dans ce Sénégal là ? qui n’a pas vu à cet époque les socialistes s’embourgeoisaient au point d’oublier qu’ils étaient « socialistes » et donc de gauche ? qui a vu à pendant le rêgne des socialistes et notament de Abdou diouf, un étudiant, (aussi brillant soit -il) bénéficier d’une bourse pour l’étranger alors qu’il n’était pas socialiste, pas de famille socialiste, pas de connaissance qui rodait autour du président et de son parti ? qui a vu le peuple Sénégalais accéder à plus de libertés ? qui a vu du progrés social dans le Sénégal de Diouf ? ………
Abdou DIOUF, il n’a même pas eu le flair de laisser son empreinte sur le Sénégal : des infrastructures, des symboles ……
Qui sait quand est ce que la gauche reviendra un jour au pouvoir ? Abdou DIOUF, il a eu le mérite de faire exploser le parti socialiste et de laisser la gauche en lambeau avant de partir vivre ailleurs !
Mes chers amis rendons à Cèssar ce qui appartient à cèssar et rendont grâce à Dieu le président Diouf était un homme d’état respecter qui a pu supporter les sénégalais pendant au moin 20 ans sans aucune banalisation de nos constitutions » macha alla » que le tout puissant protège cet homme et lui prête longue vie amen.
fumier ce monsieur qui a laisser ce pays en morceaux aucun souci pour son peuple il faut pas avoir la memoire courte dou touss