Après deux jours de garde à vue dans les locaux de la Division économique et financière de la police judiciaire de Marseille, Adnan Houdrouge, propriétaire des magasins Casino et de City Sports, a été mis en examen par le juge d’instruction français Pierre Philippon pour « abus de biens sociaux et blanchiment » en même temps que Zvi Ammar, président du Consistoire israélite de Marseille et gérant de la société international Sport Fashion (Isf).
Adnan Houdrouge et son partenaire en affaires du nom de Zvi Ammar ont été mis en examen par le juge d’instruction de Marseille.
« Le juge les a mis sous contrôle judiciaire, avec interdiction de communiquer entre eux, en plus de leur imposer le paiement d’une caution de 50.000 Euros. Au terme des auditions qui ont été effectuées, le magistrat a acquis la conviction qu’un circuit économique officieux avait été mis en place depuis plusieurs années par les deux hommes, en relation d’affaires régulières. Depuis le début, d’étranges mouvements de fonds ont interpellé les enquêteurs et le premier juge saisi du dossier », écrit « Kotch ».
« L’As » confirme l’information et note que « après avoir été déféré au parquet, le big boss des magasins Casino et City Sport a été inculpé mardi pour recel d’abus de biens sociaux et blanchiment de capitaux avant d’être placé sous contrôle judiciaire ».
« Le Quotidien » indique que « libéré après paiement d’une caution de 65 millions de francs Cfa, Adnan Houdrouge voit rouge. Il se dit victime d’un complot ».
« L’Observateur » écrit que « le commissaire central a convoqué tous les gérants de discothèques, bars et restaurants devenus de hauts lieux de trafic de drogue à Dakar ».
En effet, selon « L’Observateur », « pour consommer librement leur drogue, les accrocs se donnent désormais rendez-vous dans les bars, restaurants, discothèques… Ce qui n’a pas échappé à la vigilance des renseignements généraux qui ont alerté la hiérarchie. C’est ainsi que le commissaire central de Dakar, Arona Sy, a convoqué avant-hier tous les gérants de certains établissements pour parler de la question ».
nettali.net (extrait revue de presse)
