Le prix de l’honneur d’un « fils de Casamance » (Par Madiambal Diagne)

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Dans ces colonnes, nous avions alerté du danger, quand le 9 mars 2019, au lendemain de l’élection présidentielle, un rebelle indépendantiste se félicitait du score réalisé par Ousmane Sonko dans la région de Casamance. César Atoute Badiate indiquait : «Ousmane Sonko est un don du ciel pour le Sénégal et la Casamance, en particulier. Je prie juste qu’il ait une longue vie, plus que Emile Badiane, car il est le leader qui était attendu depuis 1972.» Ousmane Sonko lui-même renchérira, le 14 septembre 2020, se mettant en antagonisme avec Macky Sall au sujet de la Casamance quand il déclarait à Ziguinchor : «Macky Sall n’aime pas la Casamance.» Dans une chronique en date du 23 septembre 2020, Yoro Dia nous exhortait à faire attention à ce discours dangereux de Ousmane Sonko. S’inspirant du musicien de reggae Tiken Jah Fakoly, il écrivait : «Allez dire aux hommes politiques d’enlever nos noms dans leur business. On a tout compris. Ils nous mènent souvent en bateau vers des destinations qu’on ignore.» Yoro Dia soulignait : «Le grand reggae man ivoirien résume mon sentiment profond sur la Casamance et les politiciens. Juste envie de leur dire ‘’d’enlever la Casamance de leur business’’. Notre crise nationale, la plus grave, ne doit pas être instrumentalisée à des fins partisanes, pour ne pas dire politiciennes. Cette longue crise a permis à notre pays de passer de l’illusion d’une ‘’Nation une et indivisible à la réalité d’une Nation indivisible, mais plurielle’’. L’excellent score de Sonko à la Présidentielle de 2019 marque le triomphe de cette Nation plurielle, mais indivisible et est aussi un indicateur que l’opinion est déjà passée dans le Sénégal post-conflit. Que Sonko gagne en Casamance est aussi normal que Macky gagne à Fatick ou Idrissa Seck gagne à Thiès ou Issa Sall à Tattaguine, car en démocratie, la légitimité élective est avant tout locale. C’est pourquoi chaque homme politique a son fief. Que la Casamance rêve d’avoir un de ses fils à la tête du pays est somme toute normale. C’est un rêve démocratique, comme celui des électeurs du Cayor avec Idy ou du Sine avec Macky.» C’est en quelque sorte le communautarisme en politique. On comprendra que le communautarisme peut ainsi revêtir des habits régionalistes, ethniques, raciaux, religieux ou autres. Mais Henri Guaino, ancienne éminence grise de Nicolas Sarkozy, mettait en garde que : «La démocratie s’accommode du communautarisme, des phénomènes sectaires, la République non.»
C’est justement tout le danger de l’approche de Ousmane Sonko. L’ancien Président Abdoulaye Wade s’était distingué pour ses penchants «communautaristes» en direction de la confrérie musulmane des «Mourides». Cette attitude lui assurait un bastion électoral, mais ne heurtait pas moins les valeurs et principes de la République.
La rocambolesque histoire de mœurs entre le leader du parti Pastef et la dame Adji Raby Sarr a révélé jusqu’où le mis en cause chercherait le bouclier communautariste de sa région d’origine, la Casamance, et singulièrement de son ethnie «Diola». Le sinistre Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), dont les actions subversives ont causé le désarroi et la désolation dans cette partie du Sud du Sénégal, n’a pas cherché à savoir les tenants et aboutissants de cette affaire pour apporter un soutien à Ousmane Sonko qu’il présente comme un «fils de Casamance persécuté par le régime de Macky Sall». Ousmane Sonko, lui-même, a cherché à surfer sur les tumultueuses vagues de ce soutien. Il n’y a pas une seule de ses déclarations dans laquelle il n’a pas fait un appel du pied public pour le soutien actif du Mfdc dans cette affaire Adji Sarr. Ainsi, le Mfdc n’a pas manqué d’être aux côtés de ses partisans pour en découdre avec les forces de sécurité, violenter jusqu’au sang des personnes, casser des commerces, brûler des domiciles habités. Il a pu être tracé le convoyage à Dakar de combattants du Mfdc, à partir de la Gambie, pour participer aux manifestations. Des images de l’implication de personnes, identifiées comme des rebelles du Mfdc, dans les violentes manifestations, sont disponibles au sein de nombreuses rédactions de médias. D’ailleurs, après sa libération par la justice, Ousmane Sonko a eu un message ou un mot d’ordre particulier à l’endroit des rebelles du Mfdc à qui il a demandé de «déposer immédiatement les armes». Atika, la branche armée du Mfdc, ne s’est pas fait attendre et a répondu favorablement à l’injonction. Il a alors été observé dans certains quartiers de Dakar des jeunes gens reprendre les bus pour retourner d’où ils venaient, dès le lendemain de l’annonce unilatérale de cessez-le-feu par Ousmane Sonko.
Le devoir sacré des fils et filles de Casamance de soutenir Ousmane Sonko

Dans cette situation, c’était comme un point d’honneur, pour ne pas dire un devoir sacré pour les ressortissants de la Casamance, de manifester un soutien aveugle à Ousmane Sonko. On le voit dans les différentes déclarations des personnalités politiques à sa faveur. Le seul argument brandi est qu’il faudrait soutenir ce «fils de la Casamance». L’exemple le plus parlant est celui de Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce, qui n’a eu le moindre scrupule pour opposer aux femmes membres de la majorité politique au pouvoir qu’elle ne saurait s’associer aux actions de riposte médiatique aux accusations répétées de Ousmane Sonko contre le Président Macky Sall, que le leader de Pastef continue de considérer comme étant le commanditaire, par le truchement de l’affaire Adji Sarr, d’un complot politique qui chercherait à l’anéantir. Aminata Assome Diatta estime que ses liens de parenté ethniques et familiaux avec Ousmane Sonko l’en empêcheraient. Elle a tenu à préciser : «Vous comprendrez ma gêne à participer à vos initiatives, car Sonko est un parent.» En effet, ils sont tous les deux d’ethnie «diola». Le même argument agité, pour se désister, par le juge d’instruction Mamadou Seck, initialement en charge de cette affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Le juge Seck avait pris prétexte de l’ethnie «diola» de son épouse pour se laver les mains de cette procédure judiciaire. Il est à noter que devant le tollé suscité et le courroux exprimé par des proches du Président Sall sur cette attitude, Aminata Assome Diatta s’est sentie obligée de publier une déclaration pour se rattraper, tout en veillant à mettre dos à dos les parties. A l’endroit de Ousmane Sonko elle dira : «A mon frère du Blouf, je suis sensible à vos difficultés du moment, mais je vous dis que le Sénégal et la Casamance dépassent nos ambitions personnelles.»

D’autres responsables politiques ont fait de même. Ainsi, le Dr Gnima Goudiaby, responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Bignona, a démissionné du parti du Président Macky Sall qui, à ses yeux, se montrait dans cette histoire injuste à l’endroit d’un fils de la Casamance. La députée Coumba Ndiaye du même parti à Ziguinchor, et présidente du Réseau des femmes leaders de Casamance, lui emboîtera le pas pour les mêmes raisons. Elle affirme devant les médias : «Ousmane Sonko est notre fils.» Pour les mêmes raisons, Lamine Badji, coordonnateur du parti Rewmi de Idrissa Seck à Bignona, a lui aussi rompu les amarres avec sa formation politique pour déposer son baluchon à Pastef. Un tel discours avait été entendu de la bouche de prêtresses du «bois sacré», qui faisaient des libations à Guy Marius Sagna, confronté à des déboires politico-judiciaires. Si on pourrait le passer à ces bonnes dames, on le tolérerait moins pour des responsables politiques nationaux. Aussi, est-ce le fait d’un simple hasard que les commerces, domiciles et biens saccagés dans la région naturelle de Casamance durant les chaudes journées de manifestations pour la libération Ousmane Sonko ont été ceux des personnes dites «Nordistes» ?
Les limites du soutien ethnique «diola»

On aura noté que les rares personnalités politiques de l’Apr et originaires de la Casamance qui ont osé afficher une position publique critique à Ousmane Sonko et/ou favorable au Président Macky Sall sont des ethnies peulh (Moussa Baldé, Doudou Kâ), mancagne (Victorine Ndèye), manjack (Dr Ibrahima Mendy). Il reste curieux que les personnalités politiques «diola» les plus en vue dans le camp présidentiel sont encore aux abonnés absents dans le débat public sur cette affaire. La question serait encore plus inquiétante si cette attitude n’était que le fait de personnes d’ethnie «diola». Pourrait-on se consoler de retrouver des personnes appartenant à d’autres ethnies qui soutiennent aveuglément Ousmane Sonko ? La Casamance est une mosaïque de populations et si l’on se fie aux statistiques démographiques, les «Diolas» sont loin d’y être majoritaires. D’autres fils et filles de Casamance ne cherchent pas à savoir le bien-fondé ou pas des accusations portées contre Ousmane Sonko et lui apportent leur soutien, au prix de violer toutes les règles les plus élémentaires. On ne ferait pas au capitaine de gendarmerie Oumar Touré l’injure de considérer qu’il a délibérément dévoyé, en faveur du mis en cause, l’enquête préliminaire du dossier Ousmane Sonko-Adji Sarr (c’est lui-même qui le dit) pour ne pas trahir ses belles années d’enfance à Bagadadji. On peut également se demander si le bruyant soutien, spontané et sans discernement, qu’apportent certains responsables d’organisations citoyennes et civiques au leader de Pastef, ne serait pas mu par leurs origines ethniques et/ou géographiques. Serait-il alors exagéré d’augurer que ces personnalités de la société civile chercheraient à transposer à Dakar le combat perdu par le Mfdc sur le terrain en Casamance ?
Au demeurant, les seules populations de la Casamance, encore moins celles de l’ethnie diola, ne pourraient pas, à elles seules, assurer à Ousmane Sonko une élection comme président de la République du Sénégal. Cette fibre ethnique est dangereuse pour la paix civile et sociale, mais aussi va se révéler être un pis aller pour l’ascension politique du leader de Pastef. A moins qu’il ne limite ses ambitions politiques à la mairie de Ziguinchor, ville où il a commencé à chercher un pied à terre. Et le cas échéant, force est de dire qu’il lui sera bien difficile de s’imposer s’il risquait un front opposé, composé des Mandingues, Peulhs, Baïnouncks, Mancagnes, Wolofs et autres. Assurément, le Sénégal n’aura pas fini de payer les turpitudes de ses fils. La République ne cessera de souffrir de ce jeu dangereux que des hommes politiques mènent sciemment.
«Sénégal dégage !» La Gambie entonne le refrain xénophobe
Ces jours-ci, une chasse aux Sénégalais est engagée en Gambie. Des Sénégalais sont persécutés et leurs biens détruits. Des centaines de personnes sont déplacées et mises sous la protection des forces de sécurité. Des jeunes Gambiens qui manifestent leur colère, consécutive à un cambriolage dont l’auteur serait un ressortissant sénégalais et qui a coûté la vie d’une personne, s’en prennent ainsi à des intérêts étrangers dont sénégalais. Le mouvement ne présente pas moins des relents politiques, d’autant qu’on y verrait la main discrète de nostalgiques du régime du tyran Yahya Jammeh. Mais les observateurs n’ont pas manqué de relever les slogans proférés et en langue française (!) : «Sénégal dégage !». Cela constitue une certaine forte préoccupation pour les autorités des deux pays, mais quelque part, la communauté internationale ne manque pas de rire sous cape. En effet, d’aucuns considèrent que le mauvais exemple est venu du Sénégal, où des manifestants s’en étaient pris violemment, dans des manifestations de rue, à des intérêts étrangers, particulièrement français. Des entreprises portant des enseignes françaises ont été attaquées et des biens détruits par des manifestants pro-Ousmane Sonko. Des pourparlers sont en cours à Banjul pour faire revenir le calme, mais on ne peut pas ne pas retenir la leçon.
En effet, l’image laissée par les attaques perpétrées contre des commerces censés représenter des intérêts français risque de coller à la peau du Sénégal, surtout qu’il reste un pays à forte émigration. Déjà les missions diplomatiques occidentales à Dakar n’ont pas manqué d’exprimer leur vive préoccupation aux autorités sénégalaises, quant à cette ambiance xénophobe, d’intolérance, qui ne ressemble pas à l’image idyllique de la «Téranga» que le Sénégal vend à travers le monde. Les conséquences seront désastreuses, pour une économie déjà chancelante. Le Sénégal verra fatalement ses taux d’endettement fortement renchéris, d’autant plus que de nombreux investisseurs réfléchiront à deux fois avant de s’installer dans un pays où, pour la moindre bourrasque, des biens et commerces étrangers peuvent ainsi être en proie à la furie de manifestants. De toute façon, il n’est pas besoin de jouer aux oracles pour dire que le classement du Sénégal dans le «Doing business» sera dégradé, vu le climat des affaires devenu on ne peut plus précaire. Le plus absurde dans tout cela est que les biens détruits appartiennent essentiellement à des citoyens sénégalais et les commerces anéantis employaient des Sénégalais, et que les assureurs qui devront payer sont des compagnies sénégalaises. Quelle est la logique de revendiquer des emplois en détruisant d’autres ? Comment promouvoir les investissements privés générateurs d’emplois et de richesses en brûlant des commerces privés ? Dans ces actes de folie, le Sénégal aura plus perdu que la France que des manifestants cherchaient à punir.

Madiambal Diagne

21 Commentaires

  1. Merci Madiambal ! Des alertes sérieuses sont lancées depuis 2018 sur le caractère manipulateur, sectaire, populiste, dangereux, opportuniste et insidieux du « Projet Pasteef ». Le noyau dur de ce parti déroule un agenda caché qu’ignore la plupart des souteneurs et des militants de Sonko Fusilleur ! C’est un groupe d’amis qui ont fait l’université ensemble à l’Ucad et à l’Ugb, ont appartenu aux mêmes associations musulmanes comme l’aemul, ont créé des réseaux de contacts diolas depuis la Casamance, sont devenus des fonctionnaires dans plusieurs services de l’État et entretiennent un réseau international de militants dans la diaspora. Donc la masse populaire de Pasteef n’a rien à voir avec le noyau dur de Pasteef qui ne lui donne pas les vraies informations du « Projet ». C’est une nébuleuse idéologique qui veut s’emparer du Sénégal et remplacer les traditionnelles structures d’influence (comme les marabouts, les bourgeoisies familiales ou les partis traditionnels). Dire que Sonko Fusilleur a un marabout mouride c’est archi faux ! Il n’est pas ce qu’il affiche et il n’a jamais cru ni aux marabouts ni aux tarikhas ! Sa base reste une base Ibadou et diola. Même ses souteneurs le savent mais ils font le mort ! Un des objectifs du « Projet » est justement de combattre les tarikhas, mais le principal déclencheur du « Projet Pasteef » est l’apparition du pétrole qui est leur objectif central pour conquérir le pays. Les éléments qui leur manquaient étaient une couverture populaire (par les médias et internet), un moyen d’action et de pression (par les jeunes et des groupes d’action), et surtout un 3e levier sensible qui est le MFDC et la crise casamançaise. J’ai toujours dit ici preuves à l’appui que des rebelles du MFDC ont participé aux incendies des Auchans et des Total, au braquage des banques et aux attaques de domiciles et de la TFM ! Le message public que Sonko Fusilleur a lancé au MFDC est un message codé : déposez les armes maintenant mais reprenez-les dès mon signal ! Ils ont obéi à la lettre en posant une mine le lendemain qui a tué un jambar ! Donc Sonko Fusilleur et son « Projet Pasteef » sont effectivement devenus un enjeu de sécurité nationale et ce n’est pas pour rien que les arrestations continuent encore et sont loin de s’arrêter car nos forces de sécurité ont des informations solides sur des groupes armés en circulation dans différentes régions et veulent les neutraliser un par un. Que ce soit la manipulation de l’enquête du viol par l’indigne capitaine Touré, la démission suspecte d’un juge Seck, des fonctionnaires qui sortaient des informations confidentielles, le travail de sape de certains médias, tout ça devait servir à déstabiliser le pays, mais heureusement que nos institutions sont solides ! L’État va désormais s’ajuster et se préparer sur tous les plans pour refaire face à la menace. Donc oui, Sonko Fusilleur a bien réussi à ébranler l’État cette fois, mais l’opinion découvre de jour en jour l’ampleur de la forfaiture et lui et son « Projet Pasteef » risquent d’en payer le prix fort et connaitre même une déculottée en 2024 ! Le vent va irrémédiablement tourner pour plusieurs raisons. 1. tous les jeunes qui sont sortis manifester et vandaliser l’ont d’abord fait à cause d’une accumulation de frustrations et de la crise économique. 2. la majorité de ces jeunes ne votera pour Pasteef en 2024 et beaucoup ne voteront même pas. 3. les leaders d’opinion et surtout dans les régions (marabouts, opérateurs économiques, société civile, autres opposants) ont commencé à renverser la tendance et à rediriger l’opinion dans un sens plus sûr. 4. L’affaire de viol sur Adji Sarr n’est pas encore terminée car la sortie de la fille a terriblement augmenté le doute sur la moralité du yolom guénio. Même si on étouffe cette affaire de viol ici au Sénégal au nom de la décrispation, il paraît qu’une procédure de plainte contre Sonko Fusilleur au plan international se prépare et cible d’autres pays comme la France ou ailleurs en Europe, aux USA, au Canada, au Japon ou ailleurs en Asie, au Qatar ou ailleurs au Moyen Orient, au Brésil ou ailleurs en Amérique du Sud. Il suffit d’avoir de bons avocats, préparer des journalistes et certaines associations féminines de ces pays, et je vous assure que Sonko Fusilleur peut avoir du souci à se faire à son prochain voyage à l’étranger. 5. une bonne partie de l’opposition significative, de la société civile et de la presse ne se laissera jamais intimider par les insultes et les menaces des pro-Sonko Fusilleur. Les premières salves ont déjà commencé avec les Birahim Seck, TAS, Abdoul Mbaye, les pro-Khalifa Sall et Wade avait déjà interdit au PDS de participer aux manifestations. Donc son lambar lambar actuel n’est que du vernis, cette même opposition se dressera bientôt contre lui. L’avantage actuel de Yolom Guénio n’est que médiatique et passager car aidé par le contexte de la pandémie et la crise économique. 2024 est encore très loin et les gars on est au Sénégal…

  2. C’est une sortie irresponsable qui ne mérite pas un temps pour lire ça c’est pas un rôle d’un digne journaliste la Casamance et le Sénégal sont indivisibles donc il faut mesurer tes paroles.

  3. C’est quoi ce torchon ?
    C’est qui ce mec? Mon Dieu libérez mon pays de ces gens aveuglés par le pouvoir.
    Mensonge manipulation appel à la guerre ethnique! Attention Mr Monsieur vous avez l’exemple du Rwanda!
    Pourquoi MR Macky SALL laisse les neuneus qui le supportent écrire des conneries pareil?
    Vous cherchez à créer une guerre ethnique.
    C’est le plan B?

  4. Ça se comprend , il n’est pas sénégalais ce madiambal diagne. Faisons très attentionné à ce monsieur . Vous êtes avertis . Urgence signalée.

  5. Madiabal arrête de jouer avec ton esprit frivole, tout tes propos son mensongère. Arrêtez de mentir sur des exagérations qui pourraient intoxiqués la santé du pays, tous les gros menteurs du pays n’ont jamais assistés sur terrain aux pire crises de notre aimable pays, vous ne faites qu’aggraver les choses et après vous prenez la fuite avec vos familles, ça suffit, stop aux gros menteurs composés de mémoires faibles, frivoles…

    Il y’a qu’une seule et unique ethnie dans notre pays : c’est l’ethnie SÉNÉGAL.

    JE SUIS SÉNÉGALAIS, ET FIER DE L’ÊTRE !

  6. Un vrai Satan qui n’a plus sa place dans notre société, si comme tu es le seul sénégalais capable d’analyser ce que nous avons tous vécus, quel prostitué et destructeur de la stabilité du Sénégal. Tous ceux qui ont démissionnés c’est parce qu’ils sont dignes et ne verseraient jamais dans de pareils complots, il faudra donc arrêter ce comportement infamant et très dangereux avant qu’ont arrêté parce que tu mérites une punission très sévère vis-à-vis du peuple sénégalais parce que tu es le pire traître de la nation.

  7. Monsieur Diagne je vous prie de consulter la liste des victimes des émeutes avant de parler. Au regard des noms de famille, c’est le Sénégal dans sa diversité qui est représenté. Vu leur âge il ne me semble pas qu’ils aient eu le temps de combattre au MFDC. J’admire les belles analyses mais elles deviennent toxiques quand elles sont abordées que dans un seul angle. Car dans cette histoire il n’y a pas que Dakar et Ziguinchor qui sont sortis. Quelle analyse faites vous des autres régions ( kaolack, Mbacké, Saint Louis, Diourbel..)? Vous n’allez pas me dire que des rebelles se sont déportés là-bas aussi! Qu’en est-il du meeting très récent du président au Fouta cherchant reconfort auprès des siens, ravivant le neddo ko bandoum? Qu’en est-il des jeunes du Fouta sortis en masse pour dire Fouta tampi? Eux aussi ce sont des rebelles ?Je suis désolée monsieur Diagne votre analyse est tronquée , simpliste et trop à charge. C’est à se demander qui est-ce qui parle, un analyste ou un militant.
    Pour votre augure, sachez que c’est la jeunesse sénégalaise qui est sortie pour montrer leur ras le bol aux politiciens et à leurs laudateurs. Nous en avons assez de vos manipulations mues seulement par des intérêts personnels.
    Je n’ai pas pu me retenir et je l’ai écrit sur Facebook. Pour ce fils de Satan.

  8. Merci mandimbal ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un texte aussi imbécile que la personne qui l’avait écrit…yow vrai rebelle

  9. Du n’importe quoi! Ton président et ses collaborateurs n’ont cessé de jouer la fibre ethnique. D’ailleurs, regarde la liste de son gouvernement ou des directeurs qu’il nomme(sa famille, celle de sa femme, en particulier). Le commun des sénégalais n’est pas dupe.

  10. Madiambal tu ne peux arrêter l’élan des sénégalais dans son soutien à sonko…..tu perds ton temps tu ne peux pas diviser les sénégalais…tu es nul petit journaliste….

  11. Article provenant d’un cerveau obtu. Des gens ont pris position à cause des relents de complot qui puent à 100 km. Le sentiment d’injustice est vécu très fort lorsque cela touche un proche. Pourquoi au Sénégal les gens se montrent très solidaires des personnes en difficulté. Que ce soient des malades ou autres ?
    C’est un sentiment similaire qui a été vécu par beaucoup de sénégalais notamment les proches de Sonko
    Même si le doute est permis à tous,la manière dont le dossier a été piloté à revolté beaucoup de personnes. Naturellement ceux qui lui sont proches ont cherché à le défendre.
    Le reste découle de ce qui précède. Il ne faut pas verser de l’huile sur le feu avec une analyse contre productive.

  12. En disant que les.diolas ne sont pas majoritaires.en Casamance c’est que tu as oublié tes leçons de géographie. N’est pas la Casamance n’existe plus administrativement parlant. Si les rebelles du Mfdc sont convoyés de Casa a Dakar au nez et a la barbe de nos agents de sécurité. ce gouvernement qui vient de comprendre sa jeunesse peut quitter

  13. Madiambal yawdé en tant que journaliste tu ne devrais pas écrire ces bassesses mais tu vient de montrer ton vrai caractère que tu caché tu es tombé bas mon cher .limoye sa khalate diakhassé askanwii venant de toi et on te présente comme une référence mais l’histoire du senegal retiendra ton nom comme celui qui a cherché à allumer une guerre ethnique .je vous demande de retirer tes mauvaises pensées le plus rapidement possible

  14. Comprendra qui pourra. Pratiquement aucun des grands responsables Benno ou Apr de la Casamance n’a osé intervenir car ils veulent tous la mairie. Président il faut les virer et qu’ils retournent travailler à la base.

  15. Tu as fait une analyse objective de la politique au Sénégal. Si on vs nommé à un poste vs refusez de prendre vos responsabilités vs avez trahi votre serment. Il trop de peureux au niveau de la justice

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