Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, sur siège éjectable

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XALIMANEWS- Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, est sur siège ejectable. Après 8 ans à la tête du parquet de Dakar, son départ est imminent, rapporte Walf Quotidien repris par Seneweb.
Son limogeage, qui ne serait qu’une question de jour, est précipité par la défenestration d’Aminata Touré qui l’avait fait nommer et dont il fut l’ancien conseiller technique No 1 au ministère de la Justice.
Selon des sources du journal, « très proche de Mimi Touré, il continuait à lui rendre compte après son départ de la Chancellerie, en lieu et place de Sidiki Kaba ».
Ce dernier, qui s’en est offusqué, s’insurgeait du fait qu’il n’était pas au courant de certains dossiers.
Il a fallu l’intervention du chef de l’État, Macky Sall, pour couper le cordon entre le procureur et son ex-patronne.
Dans les coursives du ministère de la Justice, plusieurs noms de « parquetiers » circulent pour succéder à Serigne Bassirou Guèye.

1 COMMENTAIRE

  1. Ce procureur. Un de ces êtres qu’il ne faut absolument pas laisser vivre en paix, sans qu’ils aient fini de payer tous les crimes de leur collaboration au mal. Parce que ce ne sont pas des êtres qui ont fait du mal par accident ou par erreur, ils l’ont fait consciemment, volontairement, par choix. Que ce procureur soit éjecté, qu’il soit limogé, qu’il soit mis en prison, il n’existe pas de mal qui puisse lui arriver pour qu’il mérite une goutte de compassion de nous. Les raisons ? Je rappelle. Et si vous restez logiques, si vous restez républicains, démocrates, croyants en Dieu, en la justice, aux valeurs humaines, vous conviendrez avec moi.
    Rappel.
    Quand j’écris de la sorte (en affichant la férocité de ceux qui sont au pouvoir envers les sénégalais qui ne sont pas dans leurs partis), beaucoup de fanatisés sont bloqués, dans leur compréhension, par l’idée que ce n’est pas possible que, pour des buts politiques, un être humain, un musulman, mente à un si haut niveau, au point de torturer des sénégalais musulmans comme lui.
    Prenons un exemple concret, en cours, ils vont comprendre.
    Le 4e procès de Latif Coulibaly contre Thierno Ousmane Sy (en 6 ans) vient de se dérouler. La presse en a peu parler. Dans ce 4e procès, celui de l’opposition de Latif au verdict du 3e procès qui le condamne à payer 22 millions à Thierno Ousmane Sy pour diffamation (donc pour mensonge) portant sur l’accusation de pots de vin de 22 milliards de la Sudatel, dans ce 4e procès donc, Latif se défend en disant qu’il n’a pas fait l’objet d’une citation directe. En clair, Latif dit que la plainte pour diffamation, pour mensonge, sur la personne de Thierno Ousmane Sy, s’adresse à deux journalistes de la Gazette qui ne sont plus à la Gazette. Alors ? Alors, Latif veut que le tribunal tire la conclusion qu’il ne doit pas payer les 22 millions.
    Mes chers parents sénégalais, quel est le sénégalais qui pouvait s’imaginer, il y a 6 ans, que dans l’affaire des 22 milliards de la Sudatel, 22 milliards de pot de vin que le fils du ministre de la justice d’alors aurait bouffé avec la complicité de Karim Wade, qui pouvait s’imaginer que le grand Latif, grand journaliste d’investigation, grand patriote, etc, etc, en arriverait à dire que « ce n’est pas lui mais sa chaussure » ? Ceci était il imaginable il y a 6 ans ?
    Est ce que vous vous rappelez de la « Pétition Nationale » de Bara Tall pour la restitution des 22 milliards de la Sudatel volés ? Vous avez oublié ? Et pourtant c’est tout un groupe de presse qui était derrière cette pétition pour en faire une affaire nationale. Est ce que vous vous rappelez du procès du forum civil avant le procès au tribunal suite à la plainte de TOS ? Le forum civil avait fait son procès où Latif seul était présent, et avait abouti au « verdict » que Latif est totalement innocent. Que ce qu’il dit est absolument vrai, qu’il y a bien eu 22 milliards de pot de vin que TOS a bouffé.
    Est ce que vous vous rappelez de l’œuvre « patriotique » du « grand » cinéaste sénégalais Joe Gaye Ramaka, des films sur le travail d’investigation patriotique du grand Latif Coulibaly (Et si Latif avait raison) ?
    Vous ne pouvez pas l’avoir oublié. Il avait été pourtant porté en héros national pour avoir soutenu, par des films, les déclarations du grand Latif.
    Vous ne pouvez pas avoir oublié que malgré la condamnation de Latif pour diffamation, sous le pouvoir de Wade, en dépit du verdict du forum civil, il avait réussi à réactiver le dossier quand Macky Sall est arrivé au pouvoir. Et avant tout procès, Thierno Ousmane Sy se retrouva en prison. Des années en prison. Entre demande de liberté provisoire et opposition du procureur de la république. Et le tout dans un bashing médiatique outrancier qui devait transformer Thierno Ousmane Sy en un grand, très grand voleur. Le troisième procès de Latif contre Thierno Ousmane Sy finit bien par avoir lieu, sous le pouvoir de Macky. Latif fut condamné pour diffamation, pour la deuxième fois en 3 procès, envers la même personne, dans le même dossier. Il fut condamné à payer 22 millions à Thierno Ousmane Sy. Latif dépose une opposition au payement. Et c’est au 4e procès qu’il nous sort l’argumentaire que ce n’était pas lui, mais deux journalistes de la Gazette, qui ne sont d’ailleurs plus de la Gazette.
    Aujourd’hui, est ce qu’il y a une seule honnête personne pour penser que sur cette accusation de 22 milliards de pot de vin pour Thierno Ousmane Sy, Latif Coulibaly n’a pas éhontément menti ? Et pourtant, rappelez-vous, ce mensonge a produit une « pétition nationale », il a activé des cinéastes, a mobilisé le forum civil pour un procès hors tribunal, a mobilisé des groupes de presse pour des milliers d’articles pendant 6 bonnes années, et surtout, ce mensonge a torturé un sénégalais dans les geôles du Sénégal pendant des années.
    Mes chers parents sénégalais, ce que vous avez vécu là, c’est la force du
    mensonge. Il peut torturer, il peut même tuer. Prenons garde à ce que le mensonge ne nous entraîne dans son sillage au point de nous faire torturer ou tuer des sénégalais comme nous, sans cause.
    Inchallah, dans un prochain texte, je rappellerais par quel conte nos aïeuls enseignaient cette vérité sur la force du mensonge.

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