Notre vocation naturelle réside dans la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir. Celle-ci ne nous a pas empêchés de nous investir au second tour de la présidentielle de 2012 pour la victoire sans appel de Macky Sall
Pourquoi notre candidature en 2017- une vocation naturelle, je précise-, devrait-elle faire tant débat ? Que ce soit de la part de ceux-là qui la conditionnent ipso facto à notre départ de la gestion actuelle du pouvoir, ou de ceux de nos partenaires qui pensent nous enchaîner aux geôles de la servitude pour les avoir accompagnés jusqu’à maintenant au sein du pouvoir, nous disons que notre partenariat justifié et partagé avec nos militants, au lendemain de la présidentielle de 2012, sera assumé jusqu’au bout !
On a toujours prêté les pires desseins au PS, malheureusement pour ces détracteurs, il demeure et reste le parti le plus organisé à l’épreuve du temps et de la conjoncture politique. Tant de conjectures qui nous poursuivent à l’approche d’une prise de décision majeure, finissent par s’étioler et mourir de leur belle mort devant la montagne qui accouche toujours d’une souris. Personne ne saurait dire mieux que nous, ce qui est meilleur pour nous. Un partenariat stratégique va au-delà d’un simple partage de bilan, mais plutôt dans un renfort mutuel d’expérience et d’expertise au bénéfice des populations.
Il est vrai qu’on aura notre part de bilan dans ce magistère de Macky Sall et cela va de soi. Mais un bilan peut se révéler aussi bien négatif que positif. Qui peut dire que la contribution actuelle du Parti socialiste, à travers les responsabilités qui nous sont assignées, tant bien étatiques que dans les collectivités décentralisées, est improductive ? Les félicitations du Président à l’endroit de nos deux ministres dans le gouvernement, le prouvent à suffisance. Le cas échéant, nous n’aurons aucune gêne à nous en prévaloir au moment opportun. De même que dans le bilan qui devra être défendu par le Président Macky Sall, il y aura beaucoup de réussites à faire valoir tout autant que les échecs seront assumés.
Une alliance est avant tout une acceptation d’un compagnonnage basé sur la confiance et le respect mutuels. Elle ne saurait donc être comprise comme un conglomérat de béni-oui-oui juste bons à acquiescer et à applaudir à tout va ! Penser en arriver à soumettre le Parti socialiste, dans cette volonté de décider par nous-mêmes ce qui convient mieux pour nous, relève d’une hérésie et d’une méconnaissance totale du mode de fonctionnement de nos instances.
Que Mahmoud Saleh, se permette de nous sommer à nous déterminer dans les plus brefs délais sur un soutien ou non à la candidature de Macky Sall, relève d’un acte insensé que des voix autorisées à l’APR ont vite fait de se désolidariser. Une alliance sincère ne saurait souffrir du choix de l’un ou l’autre des protagonistes de jauger sa participation à un moment donné du parcours commun et d’en tirer les conséquences pour l’avenir. Notre vocation naturelle réside dans la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir. Celle-ci ne nous a pas empêchés de nous investir au second tour de la présidentielle de 2012 pour la victoire sans appel de Macky Sall, en toute conformité avec les engagements pris de soutenir le candidat de l’opposition d’alors, le mieux placé.
Une bonne intelligence de ce que l’on comprendrait comme acte de loyauté vis-à-vis d’un partenaire, c’est d’abord et avant tout, la reconnaissance d’une volonté autonome et non contrainte de décision en toute lucidité. Ce serait moins susceptible de contestations en interne, le centralisme pour ne pas dire la dictature ne pouvant être de mise au PS dans notre processus de prise de décision. Cela requiert bien sûr de la grandeur et un sens de dépassement dont le Président a fait montre, en indiquant qu’il nous préférait partenaires plutôt que souteneurs.
La coalition Benno Bokk Yaakaar a été mise sur pied sur des ambitions claires fondées sur une unité pour une alternative à une décennie de gestion « wadienne » fort décriée. Si celles-ci venaient à être dévoyées pour servir des intérêts sectaires et égocentriques, l’espoir de voir se renforcer le pôle pouvoir relèverait d’une gageure et l’effet synergie qui a été tant attendu de Benno relégué aux calendes grecques.
Que dire des attaques et autres menaces puériles proférées çà et là par certains cadres de l’APR à l’endroit des responsables du Parti Socialiste ? Nous adonner à un exercice d’auto flagellation au sein de Benno sur fond de pugilats, ne rend service à personne ! Benno aide et accompagne le Président de l’APR, mais ce dernier sera le premier comptable de son bilan.
La perspective de l’élection présidentielle de 2017 ne devrait pas occulter les urgences de l’heure qui seront les critères les plus déterminants quant au choix des électeurs. Le débat ne devrait-il pas plutôt porter sur l’entame de discussions au sein de Benno Bokk Yaakaar pour la démarche à adopter quant aux options de candidatures possibles en 2017 ?
Quid maintenant de notre part de bilan et de ses conséquences sur nos options futures ? On sera plus qu’à l’aise de les revendiquer et ce ne sera pas l’opposition actuelle qui réussira à nous clouer le bec. Si Wade, le champion de l’anti valeur ou un de ses ouailles, ose se présenter devant le peuple en 2017, ne serait-ce pour ouvrir la bouche, le débat ne pourra plus se situer dans la défense d’un bilan, mais plutôt de nouvelles offres politiques car il aura déjà remporté la palme de la gabegie et de la gestion catastrophique à tous points de vue, après une décennie de pouvoir. On sera alors toute aise, car on ne pourra jamais faire pire et faire connaître pire félonie au peuple.
Toutefois il est utile de préciser que pour nous, l’heure n’est pas encore à la détermination ou non de notre option pour 2017. Nos instances de décisions qui sont habilitées à en poser le débat au sein du parti viennent à peine d’être mises en place, à l’issue de la session inaugurale de notre comité central du weekend passé. Mais toujours est-il que ce débat n’occultera aucune option allant de la candidature affirmée et justifiée, aux possibilités de discussions sur la pertinence d’une candidature unique ou multiple au sein même de la coalition Benno Bokk Yaakaar !
Le dernier mot reviendra, en définitive et indubitablement, aux militants.
Mamadou Mbodji Diouf
MBA, Paris Dauphine
Membre Comité Central du Parti Socialiste
une occasion en or,un penalty à la 90eme minute.
la seule et unique solution,le PS.
fuck le ps….ce parti a foutu la merde dans notre pays pendant des generations…ils ont volé et partagé ce qu ils pouvaient, donné a leur maitre nos ressources et maintenant ils viennent finir le travail. comment khalifa sall et tanor dieng ont ils acquis les fortunes colossales sur lesquelles ils sont assis. croient ils qu on a oublié le temps des « amis de tanor », la seule classe qui meritait tout dans le pays, les autres senegalais etant condamnes au statut de roturier/esclave/victime. je repete fuck le ps…l erreur de wade a ete de ne pas les avoir fait repondre.
on ne veut plus de l incompetence molle corrompue et complice de l apr, on ne veut plus des brigands du pds….mais par dessus tout que le ciel preserve ce pays des ideologues voleurs du ps. afp=ps=pds=apr=rewmi=mouches a merdes….comment osent ils encore montrer leurs museaux dans ce pays……
Le PS souffre du syndrome d’AJ avec Wade. Le peuple senegalais a definitivement tourné le dos au PS, responsable de notre retard chronique et de cette culture de Nafekh et de detournement de deniers publics.
Une vocation certes, mais….une vocation inutile au moment ou Macky s’impose de force. L’avenir nous édifiera.
les gas vous etes jaloux des derniere performances realisee par le ps .A lheur actuelle il reste le parti le mieux structure il a les jeunes les mieux formès en politique et en gestion le cas de khalifa sall barthelemy et beaucoup d autre l apr a lheure actuelle devrait s occuper plutot des bourses des pauvre etudiants arrachèes le pds nous a conduit dans le desarois ce sont des liberaux Cependant il ya plus qu un seul sauveur c est le ps cela se confirmera en 2017