Le retour de l’état de guerre en Europe à la lumière de la théorie réaliste des relations internationales (Par Moussa KEBE)

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Dans les relations internationales, la célèbre formule de Clausewitz selon laquelle «?la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens?»

[1] nous rappelle que la guerre n’est pas un phénomène autonome mais un acte de nature politique qui oppose des États et qui se caractérise par la violence armée organisée. Il s’agit en réalité d’un recours à l’utilisation de la force de dernier recours en politique étrangère face à l’échec des négociations et de la diplomatie.

Dans la discipline des Relations internationales, la question de la guerre mais aussi de la paix avait fait l’objet du premier grand débat théorique  appelé aussi débat inter-paradigmatique entre 1920 et 1930 opposant entre idéalistes (partisans de l’institutionnalisme libéral) et réalistes adeptes de la politique de puissance (Realpolitik). Alors que le monde venait de sortir des massacres de la première guerre mondiale, les idéalistes utopistes essayaient de conceptualiser ce que devrait être le monde, au moment où les réalistes conçoivent le monde tel qu’il est et non tel qu’il devrait être. Le débat portait sur l’ontologie des relations internationales.

Pour les idéalistes, la guerre n’apparaît  pas comme le reflet de la nature humaine mais comme une action poursuivie par les États sur la scène internationale. Dès lors, pour contrecarrer cette guerre, il faut mettre en place des normes capables d’harmoniser et de pacifier les rapports entre États en s’inscrivant largement sur les  14 points de Wilson. C’est pourquoi au sortir de la première guerre mondiale, on assiste à la naissance de la SDN (Société des Nations) mais aussi à côté on note l’émergence d’une Chaire de recherche (Aberystwyth) dans la discipline des Relations internationales pour la réalisation de la paix entre les États. Pour les idéalistes, la recherche de la paix ne se trouve pas dans l’équilibre des puissances mais dans l’institutionnalisme, et les lois comme garant de la paix et de la stabilité internationale. Ils considèrent que la guerre était quasiment liée à la faiblesse des institutions et donc pour y remédier il faut institutionnaliser les rapports étatiques. Dans la même veine, ils soulignent que le monde après la première guerre mondiale marque l’ère d’une interdépendance et que la puissance de l’État elle-même ne saurait se résumer à sa capacité militaire mais dans sa capacité économique à accroître la productivité et des échanges.

Toutefois pour les réalistes, il faut se contenter d’expliquer le monde tel qu’il est et non tel qu’il devrait être. Conscients que toute politique n’est en réalité qu’une lutte pour le pouvoir, les réalistes insistent sur la politique de puissance qui devrait animer l’esprit des dirigeants politiques. Les réalistes insistent sur le fait que dans les relations internationales, les États poursuivent l’intérêt national défini en termes de puissance. Donc la politique de puissance doit guider les rapports étatiques et sortir de l’utopisme des idéalistes qu’ils accusent comme les responsables  même de la seconde guerre mondiale, car en poussant les États à la paix et à l’harmonie, l’Italie, l’Allemagne et le Japon, c’est-à-dire l’Axe (Rome-Berlin-Tokyo) orientaient leur politique étrangère vers la course à l’armement dans un système international anarchique.

Finalement, le réalisme triomphe sur l’idéalisme en ce sens qu’il explique la réalité des faits qui animent les relations internationales en permettant de comprendre les causes et les conséquences de la guerre dans les rapports étatiques car l’échec même de la SDN et l’impuissance du droit international donnera naissance à la seconde guerre mondiale, la naissance de la guerre froide, pour dire que toute politique internationale n’est en réalité qu’une politique de puissance.                                       

Dans la conception de la théorie réaliste  des relations internationales, l’État doit aller en guerre pour rester en paix mais aussi pour assurer sa survie. Cette théorie de la politique de puissance est aussi annoncée par John Mearsheimer dans son livre The Tragedy of Great power politics qui  révèle du réalisme purement offensif en partant de l’hypothèse  selon laquelle, les États ne peuvent survivre qu’en maximisant leur puissance dans un système international anarchique tout en suivant la logique de Hans Morgenthau. Dans le réalisme offensif de façon générale, tous les États ne sont pas satisfaits du statu quo de la politique internationale les poussant à maximiser leur puissance comme condition sine qua non pour maximiser leur sécurité. Dans le même ordre d’idées, l’État peut adopter un comportement agressif, une politique de puissance offensive, lui poussant à aller en guerre si cela est nécessaire. C’est la recherche de la survie qui compte pour les États et rien d’autre. La recherche de la puissance par les États demeure perpétuelle car plus on est puissant, plus on réussit à maximiser sa survie.

On retrouve cette conception de la politique de puissance à travers une approche systémique  que Kenneth Waltz développe  dans son livre intitulé  Man, the State, and the War. Waltz en s’inscrivant dans une vision aronienne des relations internationales, considère que le système international est anarchique du fait de l’absence de l’autorité centrale au-dessus des États. Dans le système international, c’est-à-dire domaine de la politique internationale, l’État serait soumis à un effet de contrainte, donc de la lutte de puissance pour la survie qui lui pousse à aller en guerre. C’est sans doute la raison pour laquelle, grâce à cet état d’anarchie comme caractéristique essentielle du système international, l’État doit maximiser sa sécurité avant de poursuivre tout autre objectif. Dans le même ordre d’idées, conscient de cet état d’anarchie en permanence, l’État ne doit compter que sur lui-même (self-help) pour assurer sa sécurité. Mais en réalité le self-help n’aboutit pas à une hiérarchie mais à un équilibre des puissances, car chaque État de peur d’être menacé par son voisin cherche à équilibrer les autres puissances pour rester en sécurité.

Dans ce système international dite anarchique, la logique de puissance domine les rapports interétatiques et c’est pourquoi « l’État fait la guerre et la guerre fait l’État »

[2] en suivant la conception du  sociologue américain Charles Tilly. Cette conception de la politique de puissance a longtemps dominé l’histoire des relations internationales. De la  guerre du Péloponnèse connu grâce aux travaux de Thucydide, en passant par la guerre de Trente Ans jusqu’à la fin de la guerre froide, l’usage de la force serait le moteur de l’histoire des relations et confirme à la fois le recours à la force comme une simple continuation de la politique étrangère des États.

Pourtant, la mise en place d’un  système international westphalien basé sur un nouvel ordre mondial mettant en évidence l’avènement des États désormais souverains mais aussi égaux garantissant une stabilité d’une paix mondiale qui serait différente de l’époque des guerres civiles, annonçait les fondements d’un nouveau droit international. Les traités de Westphalie comme fondements du droit international contemporain, reconnaissent le principe de non-ingérence dans les affaires domestiques des autres États, le principe d’équilibre des puissances mais aussi l’inviolabilité des frontières. Ils annoncent l’avènement d’une nouvelle forme d’organisation du pouvoir politique dénommé (l’État) qui reste désormais  maître de ses frontières, de son intégrité territoriale et donc de sa souveraineté. De là, découle la conception wébérienne de l’État mais aussi du pouvoir politique; c’est-à-dire « cette communauté humaine, qui à l’intérieur d’un territoire déterminé (…) revendique pour elle-même et parvient à imposer le monopole de la violence physique légitime ».

[3] Déjà en 2006, Dario Battistella nous rappelait le Retour de l’état de guerre dans le monde en mettant en évidence l’usage de la force à travers le droit du plus fort lorsque la première puissance mondiale (États-Unis) déclenche la guerre à l’Irak de Saddam Hussein au cours de l’opération dénommée « Liberté en Irak». Ce qui se cache  derrière le discours politique américain prôné par George Bush fils,  est l’idée d’une guerre juste et préventive pour garantir la sécurité nationale des États-Unis en allant à l’encontre de l’Organisation des Nations Unies et de la volonté de leurs alliés. Si les américains s’engagent en guerre contre l’Irak, c’est parce que les attentats du 11 septembre 2001 marquant un « retournement du retournement du monde »

[4], sont qualifiés d’acte de guerre dans le discours politique américain et c’est à travers une riposte militaire que les États-Unis comptent y répondre. On assiste à un désir volontariste, et unilatéraliste de l’hégémon américain de façonner le monde à leur guise par le recours au hard power.

Si la guerre persiste sur la scène internationale, c’est parce que rien ne l’empêche. Le retour à la case de départ qui correspond à l’état de nature hobbesien réapparaît sous une nouvelle forme en Europe à travers la guerre russo-ukrainienne. Cette guerre majeure en Europe sous une nouvelle  facette, a pour origine la rupture de l’unité territoriale ukrainienne menaçant l’exercice de la pleine souveraineté de Kiev, le revirement pro-occidental d’un « ancien satellite de l’URSS » ou du moins d’un ancien pays de la fédération soviétique dont la demande d’adhésion à l’OTAN menace la sécurité et les intérêts stratégiques de Moscou ainsi que le non-respect des Accords de Minsk. L’absence d’un régime de sécurité collective et la fragilité du système onusien sont les conséquences même de cette guerre et de l’instabilité du système international.

Ainsi, la Russie de Vladimir Poutine déclare la guerre à l’Ukraine de Volodymyr Zelensky le 24 février 2022. Au fondement de cette guerre, se trouve la question de la territorialité et donc de la souveraineté.  Pourtant, la reprise de la Crimée, donnée à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev, était une question déjà résolue depuis  1954. De l’annexion de la Crimée en 2014 qui passe par l’occupation militaire ainsi que son rattachement à la fédération russe, l’avènement de la révolution de Maïdan; source d’une instabilité politique au niveau interne conduisant à la destitution du président ukrainien  pro-russe Viktor Ianoukovitch, constituent les germes d’une crise sans précédent.

 La Rada de Crimée (Conseil de la République autonome de Crimée) proclame l’indépendance de la Crimée par 78 voix sur 81 et organise un référendum non autorisé par l’Ukraine dont la finalité est de statuer sur son droit à l’autodétermination. Si la population pro-russe environ   (96,77 %) reste favorable à un rattachement à la Russie, le gouvernement ukrainien conteste un tel résultat

[5].  La question est traitée par les Nations Unies et c’est sans doute la raison pour laquelle, la résolution no 68/262[6] adoptée le 27 mars 2014 par l’Assemblée générale des Nations Unies confirme que la Crimée reste de jure un territoire ukrainien. Toutefois, de facto la Crimée deviendra une entité rattachée à la fédération de Russie le 18 mars 2014. C’est dans ce contexte que s’inscrit la guerre du Donbass ainsi que la guerre russo-ukrainienne.

L’Ukraine sous l’effet des bombardements russes, cherche à rallier l’OTAN pour assurer sa défense et sa sécurité en s’appuyant sur les pays de l’Union Européenne. Ainsi, l’Ukraine se trouvant dans une situation de faiblesse et d’insécurité cherche à trouver refuge (ralliement) dans l’OTAN à travers le bandwagoning[7]  pour assurer sa survie mais aussi pour garantir sa sécurité. Pourquoi ce revirement pro-occidental? Et comment l’expliquer ?

Kenneth Waltz dans Theory of International Politics, explique que c’est la recherche de la sécurité qui pousse des États faibles à rejoindre des États forts ou une coalition par une stratégie du ralliement dans un système international anarchique.  Si l’Ukraine cherche à  rejoindre l’ancien bloc de l’Ouest, c’est parce que les États n’ont pas d’amis mais ils ne suivent que leurs intérêts. L’OTAN garantit à l’Ukraine ce que le Pacte de Varsovie garantissait aux anciens satellites de l’URSS en plein contexte de la guerre froide; c’est-à-dire  la protection et la sécurité en mettant ce pays  à l’abri de toutes menaces militaires par le principe de la défense collective. En ce sens, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord au-delà de porter une assistance mutuelle aux pays membres, réitère son engagement à ce que l’intégrité territoriale et la souveraineté des pays membres ne fassent l’objet d’aucune menace. Dès lors, « les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée »[8].  Dans le même ordre d’idées, « les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties »[9].

Le recours à l’OTAN pour garantir la survie et la sécurité de l’Ukraine est perçu par le gouvernement russe comme une source d’insécurité, d’instabilité et une menace stratégique pour Moscou. En tout état de cause, la question de l’expansion des pays de l’Europe dans l’OTAN était une question déjà traitée en plein contexte de la guerre froide. L’historienne américaine Mary Elise Sarotte dans son article A Broken Promise? What The West Really Told Moscow About NATO Expansion[10]  nous rappelle que la question de la réunification de l’Allemagne après la chute du Mur de Berlin en 1989 soulevait en même temps le problème de l’intégration ou non de l’Allemagne réunifiée au sein de l’OTAN. Gorbatchev refusait cette appartenance de l’Allemagne à l’OTAN mais il finira par abdiquer à sa position sur la base des assurances faites par les pays de l’Ouest notamment qu’il n’y ait aucune autre extension de l’OTAN aux anciens pays satellites de l’URSS et, a fortiori, aux anciennes républiques soviétiques (dont l’Ukraine fait partie).

Mary Elise Sarotte souligne que Gorbatchev avait accepté l’adhésion de l’Allemagne réunifié au sein de l’OTAN  en échange d’une douzaine de milliards de marks dont la finalité était de permettre la construction d’habitations pour les soldats russes démobilisés dans un pays épuisé par les conséquences de la guerre froide. Dans cette perspective, le président Georges H.W. Bush, son secrétaire d’État (James Baker), les hommes politiques allemands et britanniques avaient réitéré leur engagement aux autorités russes de ne pas procéder à une nouvelle extension de l’OTAN vers les pays l’Est sous contrôle de la puissance russe. Cet engagement strictement verbal n’a pas fait l’objet de consécration formelle dans les instruments juridiques internationaux.

Au-delà de cet engagement non respecté (trahison) par les occidentaux, la multiplication du soutien des pays de l’Ouest (France, États-Unis, Allemagne) favorable à l’intégration de l’Ukraine dans l’Union Européenne dont la demande d’adhésion est déjà formalisée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ainsi que l’intégration de ce pays dans l’OTAN, engagent d’une façon ou d’une autre ces pays dans cette guerre. De  surcroît, le soutien militaire, économique et financier des pays européens aux forces militaires ukrainiennes et les sanctions économiques dont l’embargo contre la Russie, constituent l’une des raisons de l’intensification de la guerre russo-ukrainienne.  Dès lors, se pose la question de savoir : quelle est la responsabilité des pays de l’Ouest et notamment ceux de l’Union Européenne dans la guerre qui oppose la Russie et l’Ukraine? John J. Mearsheimer à travers l’article intitulé Why the Ukraine Crisis Is the West’s Fault: The Liberal Delusions That Provoked Putin[11] développe l’idée selon laquelle, la guerre russo-ukrainienne résulte de la duplicité de certains pays occidentaux qui, en ne respectant pas l’engagement fait à Gorbatchev, ont amplifié les foyers de tensions en cherchant à admettre dans l’OTAN deux anciennes républiques soviétiques que sont la Géorgie et l’Ukraine. De surcroît, la décision d’intégrer l’Ukraine dans l’Union Européenne instaure aussi un climat de méfiance entre la Russie et certains pays européens.

La décision de Vladimir Poutine de recourir à la guerre pour anéantir l’Ukraine en contournant l’Organisation des Nations unies, les règles du droit international et la volonté de plusieurs alliés, monterait qu’aucune instance véritable ne serait au-dessus des États. La fragilité des institutions internationales, la faillite du système onusien sont les conséquences même de cette guerre. Le retour de l’état de guerre en Europe qui correspond au retour à la case de départ, c’est-à-dire au retour à l’état de nature hobbesien met en évidence le droit du plus fort où la politique du bâton prime sur la diplomatie et le multilatéralisme dans une perspective où Poutine fait preuve de Léviathan à travers la figure du big man. Cette guerre confirme l’anarchie du système international et confère à la théorie réaliste des relations internationales toute son importance. Dès lors, comment expliquer le retour de  l’état de guerre en Europe  à la lumière de la théorie réaliste  des relations internationales ?

                                                                  MOUSSA KEBE

                              ECOLE D’ETUDES POLITQUES, UNIVERSITÉ OTTAWA,

                                                          CRITICAL SECURITY STUDIES

                                                                [email protected]


[1] Clausewitz, Carl Von. De la guerre, Livre 1, Chapitre 1 et 24, p.45.

[2] Kempf, Olivier. « La guerre et l’État », Stratégique, vol. 105, no. 1, 2014, pp. 191-203.

[3] Weber, Max. Le savant et le politique, trad. de l’all par Catherine Colliot-Thélène, Paris, La Découverte, 2003, « La politique comme profession et vocation », p. 118

[4] Battistella, Dario. Retour à l’état de guerre, Armand Colin, Paris, 2006. Battistella fait allusion à Bertrand Badie et Marie-Claude Smouts pour montrer une grande rupture dans les relations internationales (Le Retournement du monde : sociologie de la scène internationale, Presses de Sciences Po / Dalloz (coll. « Amphithéâtre »), Paris, 1999, 3e éd).

[5] Référendum en Crimée : victoire écrasante pour la Russie » [archive], sur Radio-Canada, 16 mars 2014 (consulté le 18 juillet 2022). En ligne : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/658106/crimee-vote-referendum-debut-ukraine-russie.

[6] UN General Assembly adopts resolution affirming Ukraine’s territorial integrity » [archive], Xinhua, 28 mars 2014 (consulté le 15 juillet 2022).

[7] Waltz, Kenneth. Theory of International Politics, New York, McGraw-Hill, 1979.

[8] NATO, « Le Traité de l’Atlantique Nord, 04-Apr.-1949 ». En ligne : www.nato.int (consulté le 18 juillet 2022).

[9] Ibid.

[10] Sarotte, Mary Elise. “A Broken Promise? What the West Really Told Moscow About NATO Expansion.” Foreign Affairs, vol. 93, no. 5, 2014, pp. 90–97.

[11] Mearsheimer, John J. “Why the Ukraine Crisis Is the West’s Fault: The Liberal Delusions That Provoked Putin.” Foreign Affairs, vol. 93, no. 5, 2014, pp. 77–89

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