Le Sénégal sera le premier pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à effectuer des transactions avec le eCFA. C’est la nouvelle monnaie numérique mise en place par ECurrency Mint Limited (eCurrency) en association avec la Banque régionale de Marchés (BRM) pour fournir une monnaie numérique à l’UEMOA.
Sous l’œil vigilant de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), eCFA est émise pour coexister avec d’autres formes de monnaie, offrant une forme numérique pour envoyer, recevoir, stocker et traiter en toute transparence numérique. En somme, eCFA est présentée comme un instrument numérique sécurisé qui peut être traité sur toutes les plates-formes de paiement existantes et sera équivalent en valeur à la monnaie légale. La distribution commencera au Sénégal et sera étendue dans une deuxième phase à la Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Togo et en Guinée-Bissau.
C’est la BRM qui émettra l’offre numérique, eCFA, conformément à la réglementation en matière de monnaie électronique de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), et dans l’espace de l’UEMOA. Et selon nos sources, la monnaie électronique eCFA peut être détenue dans tous les portefeuilles d’argent et de monnaie électronique mobiles.
L’on apprend ainsi que cette unité de compte est interopérable et préserve les caractéristiques sûres et inclusives de la monnaie fiduciaire physique pour davantage mettre la zone UEMOA en phase avec le monde numérique émergent. Pour cela, eCFA sera fournie par la BRM et ne peut être émise que par une institution financière autorisée.
Quid du piratage qui expose cet instrument de paiement aux attaques des geeks à la chasse aux transferts électroniques de devises ? Jonathan Dharmapalan, fondateur et PDG d’eCurrency, soutient que eCFA utilise des protocoles cryptographiques de haute sécurité pour s’assurer qu’il ne peut pas être contrefait ou compromis.
(Source : EnQuête)