Le président du groupe Tandian, Baba Tandian, est en bisbilles avec les employés du journal « Le Matin ». Ces derniers sont soutenus par le Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Un huissier de justice est ainsi envoyé à l’imprimeur et patron de presse afin qu’il cesse ce qu’ils appellent un « harcèlement contre une employée ».
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) « condamne vigoureusement le harcèlement moral et financier perpétré sur la personne de Madame Khadidjatou Diouf Seck, par le Groupe de Baba Tandian ».
Cette infographiste, pionnière du journal, subit, selon le Synpics, depuis des mois « des ponctions illégales sur son salaire sans aucun motif sinon que de la pousser à la démission ».
C’est ainsi que sur requête du Synpics, le tribunal a déjà condamné le groupe de Baba Tandian à rembourser l’intégralité des montants prélevés.
« Non seulement, le groupe de Baba Tandian refuse d’obtempérer mais, continue d’opérer ces ponctions crapuleuses sur le salaire de Madame Seck », déplore le Synpics.
C’est pourquoi, le Synpics a décidé d’envoyer un huissier de justice au groupe de Baba Tandian et « se tient prêt pour que cessent les conditions inhumaines de travail qui prévalent dans ce pseudo-entreprise de presse ».
Interrogée par la Rfm, Baba Tandian explique que la concernée ne respecte pas les 40 heures de travail hebdomadaire et que tant qu’elle ne le fait pas, il opérera des ponctions sur son salaire. Il n’est pas question qu’il la paie indument.
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