Pr abou Welle « Le vol est devenu une culture, une tradition au Sénégal »

Dire que le vol est devenu une culture, une tradition au Sénégal est trop exagéré, et ne devrait même pas être entendu par le reste du monde ! Il n’ y a pas plus de vol dans nos villes que dans d’autres pays d’Afrique, ni du reste du monde, loin de là. En plus, Dakar n’est pas tout le Sénégal, même si de temps à autre on peut noter ici ou là des vols à mains armées.

Merci Abou. Après t’avoir perdu de vue plus de 30 ans durant, je agréablement surpris de constater que tu n’as pas changé. Tu reste toujours sensible aux idéaux de justice, de démocratie et d’équité. Le tout avec un courage qui ne s’émousse pas ! Mancha’Allah. À t’entendre parler, je garde l’espoir qu’il reste encore des sénégalais(es) que rien au monde (surtout des considérations matérielles et financières) ne peut amener à changer leurs valeurs, leurs opinions, etc. Un baume dans le Sénégal d’aujourd’hui caractérisé par la tartuferie, la roublardise, la malhonnêteté, le clientélisme, etc.
PS : pour la gouverne des lecteurs, Abou Wellé n’est pas un mécontent social ni un politicard (parler pour se se faire remarquer, puis se faire acheter au prix fort !). Il est né et a grandi dans l’opulence (son père fût Chef de la prestigieuse IGE (à l’époque ou seule la crème de la haute Administration y avait accès) avant de devenir Ministre pendant plus d’une décennie). Depuis le lycée Delafosse, Abou a été de tous les combats pour la justice, l’équité et la démocratie. C’était un des rares «fils de» qui se liait d’amitié avec des personnes issues de classe sociale moins nanties. Il avait combattu les régimes de Senghor et d’Abdou Diouf alors que son père en était un apparatchik.