Les élections législatives auront lieu le 1er juillet prochain. 24 partis et coalitions de partis ont déposé le lundi 30 avril dernier leurs listes auprès du ministère de l’Intérieur. Va-t-on cependant vers une bataille qui opposerait principalement « Benno Bokk Yakaar », la coalition du président de la République à « Benno Bokk guis guis », celle de son dauphin institutionnel, le président du Sénat, Pape Diop ?
Le président Macky Sall n’a pas fini de terrasser son ancien mentor, le président Wade que le voilà qui s’attaque à son encore dauphin institutionnel, Pape Diop, le président du Sénat, son ex-frère de parti, le Parti démocratique sénégalais (Pds) où ils ont cheminé ensemble longtemps. Sa coalition, « Benno Bokk Yakaar » (unis dans l’espoir traduction approximative de l’auteur) veut en effet, rafler la mise le 1er juillet prochain à l’issue du scrutin des élections législatives.
Ce que « Benno Bokk guis guis » (unis sur la même vision) du président du Sénat, l’actuel de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck et celui du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye pour ne citer que ceux-là, n’entend nullement avaliser. Si chacun de leurs deux camps compte des alliés venus d’horizons divers, l’essentiel de leurs membres proviennent du Pds. Macky Sall, le nouvel homme fort du pays et son parti, l’Alliance pour la République (Apr) sont issus essentiellement du Pds. Tout comme Pape Diop, Mamadou Seck, Ousmane Masseck Ndiaye continuent de se réclamer du Pds même s’ils ont fait bande à part pour ces élections législatives en mettant sur pied la coalition Benno Bokk guis guis.
Pour l’heure, ces deux coalitions et le Parti démocratique sénégalais (Pds) dont la coalition, les Forces alliées 2012 (Fal 2012) a été battue à plate couture le 25 mars dernier semblent les seules à être présents sur les 45 départements du pays. Ils disposeraient de candidats, selon des sources proches d’elles, sur l’étendue du territoire national. En vérité, 24 partis et coalitions de partis ont déposé le lundi 30 avril leurs listes de candidature pour les 150 postes de députés à l’Assemblée nationale à élire le 1er juillet prochain. La bataille des législatives semble cependant opposer principalement le camp du président de la République, Macky Sall à celui du président du Sénat, Pape Diop. Le Pds jouera certainement les troubles fêtes.