XAMLIMANEWS : Les raisons de la visite de l’émir du Qatar au Sénégal demeurent floues pour certains analystes. Si la signature de plusieurs accords bilatéraux a été mise en branle par le communiqué du pôle de la Communication de la présidence, il ne faut pas perdre de vue que le Qatar vit des moments très difficiles avec sa diplomatie. Accusé ouvertement par les Usa de soutenir le terrorisme, le richissime Emirat est mis en quarantaine par l’Arabie Saoudite et ses alliés.
En mai 2017, le président Donald Trump, effectuait un voyage dans le Golf. Première destination, l’Arabie Saoudite.
Au lendemain de cette visite soit 15 jours après le Qatar est mis au banc des accusés par ses voisins. L’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Yémen ont décidé de fermer leurs frontières terrestres, aériennes et maritimes avec le Qatar. Conséquence, les liaisons aériennes entre ces différents pays seront suspendues dès demain, mardi 6 juin. L’objectif est d’asphyxier financièrement un pays devenu richissime grâce à l’argent du gaz et du pétrole, mais qui est aussi accusé de soutenir des groupes terroristes comme l’État islamique, Al-Qaïda ou les Frères musulmans.
Acculé, ce pays pourrait jouer la carte du Sénégal. En effet, les relations amicales entre l’Arabie Saoudite et le Sénégal dépassent la diplomatie pour devenir ‘’amicales’’.
Pourquoi le Sénégal est la bonne carte ?
Le Sénégal est, en plus de ses bonnes relations avec l’Arabie Saoudite, membre de l’OCI. Si l’on sait que ces pays devenus ‘’ennemis’’ du Qatar partagent toujours une organisation en commun, il est toujours possible de trouver des accords pour renouer avec la paix.
Pour cela le pays le plus apte à mener ce dialogue, à réunir ces paries autour d’une table demeure le Sénégal.
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