Pendant longtemps le diplôme décroché à l’école a été le baromètre principal, intangible, admis par tous, pour déterminer la promotion des individus dans l’Etat et la société. Tricher ou être mauvais élève était se mettre hors jeu, hypothéquer son avenir pour quiconque choisissait cette voie -ou n’avait pas la chance de passer entre les mailles du filet scolaire pour avancer. Tel était le grand service rendu par Léopold Sedar Senghor, premier président du Sénégal, à la nation et à tous ceux qui croyaient en l’effort individuel. Il avait fait de l’obtention du diplôme la pierre angulaire de sa politique éducative. C’est pourquoi, chaque année, il honorait, au Concours général les meilleurs d’entre-nous, tels, entre-autres, les Semou Pathe Gueye, Souleymane Bachir Diagne, Rose Dieng. Nous avions des modèles à émuler. De tout cela, il n’en reste, hélas, plus qu’un souvenir !
Depuis quelques années, en effet, depuis la démocratisation politique ayant permis à ceux qui avaient échoué sur les bancs scolaires d’emprunter le fast-track de l’enrichissement et de l’accès, sans le mériter, au sommet de l’échelle sociopolitique, il y a comme une volonté de rejeter l’école comme lieu d’arbitrage, de test et validation des talents et mérites.
A tel point qu’on se permet même d’inventer un nouveau diplôme hors normes : la LMD, lutte-musique-danse, le tout chapeauté par la politique.
L’argent facile obtenu sur ces terrains ludiques marginalise davantage l’école où le sens du sacrifice et de l’effort, du mérite, deviennent ringards.
Que voulez-vous? Quand on a un président illégitime, Macky SALL, qui a menti sur le (faux) diplôme qu’il n’a pas eu à l’institut français du pétrole, comme me l’a confié, preuves à l’appui, un produit de cette prestigieuse institution.
Quand on sait qu’aussi bien lui que Wade ont promu des gens sans qualification et au parcours non vérifié simplement parce qu’ils étaient souples d’échine!
L’école, disons-le, reste le meilleur filtre pour identifier les talents et choisir les leaders de nos sociétés. Vouloir la banaliser participe du même souci de maintenir nos pays au bas de l’échelle dans la compétition inter-etatiques.
C’est donc le lieu de dire à tous ceux qui croient aux vertus de l’école de mener le combat pour son retour au centre de nos…politiques publiques. Voilà une occasion de pratiquer le fast-track en exigeant que tout le monde sorte ses diplômes. Werenteh khoukhane, disent les wolofs, simi toubeye rek—-mieux vaut voir une fois qu’entendre mille fois !
Remettons les études sérieuses, les élèves, étudiants, enseignants au centre du jeu. Je n’ai que mépris pour ceux, jaloux et méchants, telle cette dame, qui brocardent les aspirants au savoir -qui passe par l’école ! Bien sûr, défendre la primordialite de l’école, ce n’est pas rejeter les autres voies, honnêtes, de réussite dans la vie.
Ps:
La sœur de Souleymane Jules Diop, une certaine Hellène Della Chaupin, que je finirai par traîner en justice, s’est défoulée ici hier en parlant des problèmes de leur famille qui m’intéressent personne. Se taisant sur les magouilles criminelles commises au PUDC, s’imaginant pouvoir distraire son monde par rapport au grave scandale dans lequel trempe son parent -volonté de le couvrir?
Toujours pour détourner l’attention des gens, elle a ensuite osé émettre des doutes sur mes diplômes. Diffamation ! Tous mes diplômes sont obtenus. Fin juin à Oxford, on fera la fête du cinquantenaire de l’existence de l’un d’eux. J’y serai. Le 25 mai, journée de l’Afrique, la London School of Economics fêtera un autre. A La Sorbonne, a Geneve, a Paris2, à l’Ucad, à Harvard, à Shanghai, etc toutes les formations que j’ai suivies -que je continue- sont disponibles.
By the way, Hellene, demandez à votre frère, qui est venu s’asseoir dans la foule quand j’étais sur le plateau de la plus grande émission de télévision du Canada en questions internationales. Youssou Ndour qui y avait été invité aussi se souviendra de la différence. Comme le journaliste Jean François Lépine: yeux ébahis, il en garde le souvenir. Comme Jules.
Jeunes Sénégalais, étudiez et, comme moi, soyez fiers de vos diplômes. N’écoutez pas les intrus…
*Si vous étiez capable de retenue, je vous aurai invitée au Black neck Tie dinner d’Oxford, le 28 juin, pour que vous voyiez. Mais vraiment on ne donne pas du caviar à certaine locataire de porcherie.
Diarama Mr. Gaye
Diarama Mr. Gaye… merci
Toujours hautain, arrogant et suffisant!
Fin juin à Oxford, on fera la fête du cinquantenaire de l’existence de l’un d’eux. J’y serai. Le 25 mai, journée de l’Afrique, la London School of Economics fêtera un autre. A La Sorbonne, à Genève, a Paris2, à l’Ucad, à Harvard, à Shanghai, etc. toutes les formations que j’ai suivies -que je continue- sont disponibles.
@ Adama : je pense que le problème est que tous, comme moi-même ont pu être impressionnés par votre parcours qui ne souffre d’aucun doute sur leur validité vérifiable comme vous le dites du reste ! Pour moi, vous êtes de ceux dont le combat est plus que nécessaire au Sénégal et en Afrique, et vous avez nos encouragements. Les cinq prochaines années seront déterminantes pour les destinés du Sénégal, soit Macky Sall (comme on dit Macron, Trump) et non son excellence untel pose des actes déterminants pour le Sénégal, ou alors on aurait beaucoup de mal à espérer un mieux-être pendant des décennies ! Merci, au nom de tous ceux qui aiment le Sénégal, indépendamment du bord politique auquel ils appartiennent !
Ce qu’il conviendrait au sujet des diplômes de chez nous, il y aurait lieu que nos étudiants fassent des stages dans les entreprises,dans nos administrations et sur le terrain pour davantage les préparer à vie active.
Un peu de modestie s il vous plait . Les Souleymane Bachir Diagne et autres Rose Dieng méritent notre considération, car respectueux de tous. Nous respectons les hommes , qui pour grandir, n ont pas besoin de rabaisser les autres. Nous nous interrogeons sur le sens du combat que méne Mr Adama GAYE . A un certain niveau de détestation d un individu, on perd un peu de lucidité . Mr GAYE, sachez que Le diplôme est important mais Il préjuge en rien de la compétence ou de la capacité d innover . Les plus grandes fortunes du monde , et le Sénégal y compris, ont fait des études Moyennes. Avec tous vos diplômes qu avez fait pour le Sénégal ?Sérigne Mboup de Ccbm , un Ndongo Dara , Tamsir Mboup de Apollo TM , Diouga Kébé , et autres Djily Mbaye , qui ne pas titulaires de ces diplômes dont tu te sens si fier, ont apporté quelque chose à notre pays. Voilà des modèles qui devraient nous inspirer tous. Pourrait on en dire autant de son Altissime Adama GAYE ?
En phase avec vous.
Merci Marvel ! Mais ne perds pas ton temps avec ce Adasma Gaye ou Daye…
Voilà des propos peu modestes et honorables venant d’un monsieur qui est sensé être au rendez-vous de la modestie et de l’humilité !
Adama l’épave à la dérive. Il tourne en rond.