Xalimasn.com En prélude à leur assemblée générale qui se tiendra le 26 juin, l’ordre des médecins du Sénégal a tenu un point de presse mercredi dernier pour diagnostiquer la situation du secteur de la santé.
L’ordre des médecins du Sénégal s’insurge contre la prolifération des cabinets médicaux qui ne répondent pas aux normes sanitaires. Une situation que les camarades de Cheikh Ahmadou Bamba Diop rejettent de la faute à l’Etat qui ne recrute plus de médecins. Selon le président de l’ordre, le rôle du médecin est de préserver la vie, mais pas d’induire la mort. « Nul ne peut exercer la profession de médecin, s’il n’est pas titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en médecine ou d’un diplôme étranger reconnu équivalent » renseigne le président de l’ordre des médecins du Sénégal. Evoquant les cas d’avortement, M Diop fait savoir que cet acte n’est acceptable que s’il relève d’une décision médicale, le médecin encourt donc une sanction pénale s’il passe outre cette précaution.
Il y a que la plupart des propriétaires des cabinets privés ne remplissent aucune condition leur permettant d’exercer au Sénégal. D’où le besoin pour l’ordre des médecins de porter à l’attention du public certains pré requis à la pratique privée de leur métier. D’après Cheikh Ahmadou Bamba Diop, un médecin qui exerce dans notre pays doit être de nationalité sénégalaise ou doit être un ressortissant d’un Etat ayant passé avec le Sénégal la convention impliquant le droit d’établissement réciproque des médecins nationaux dudit Etat. A l’en croire, les ressortissants des pays non francophones doivent justifier leur exercice par une connaissance suffisante de la langue française. M. Diop estime que tout médecin doit s’inscrire au tableau des deux sections de l’ordre des médecins correspondant au mode d’exercice de la médecine qu’il pratique. Mais précise t-il, « cette dernière condition ne s’applique pas au docteur en médecine appartenant au cadre actif des services de santé de l’armée sénégalaise, ni aux médecins militaires étrangers servant au titre de l’assistance militaire ». Pour le président de l’ordre des médecins, le respect de la vie humaine constitue en toute circonstance le devoir primordial du médecin.
Ces travailleurs de la santé envisagent d’assainir le secteur en faisant face aux nombreux tradi-praticiens qui polluent l’environnement sanitaire. «Il urge d’arrêter les publicités mensongères des tradi-praticiens dans les médias», conclut M. Diop.
Yamar Diagne, xalimasn.com
Cela est valable pour tous les secteurs d’activité. N’importe qui ouvre un établissement scolaire, une entreprise de construction immobilière, un commerce de médicaments,etc.
Il faut valoriser la formation en empêchant à n’importe qui d’exercer n’importe quelle profession sans la formation requise.