Je crois qu’il n’est plus à démontrer l’apport et rôle de la diaspora sénégalaise en général dans la dynamique de développement de notre pays. Il est clair que les chiffres dont se servent les experts et institutions pour illustrer cette apport (apport des migrants évalué à 10 % du PIB, transfert de plus de 1 milliard de CFA par jour etc.) ne sont pas l’apanage d’une diaspora particulière résidant dans un continent ou pays déterminé, si non une contribution de l’ensemble de la communauté sénégalaise établie à l’étranger. Si cette affirmation est partagée, facile à démontrer (transfert des migrants sénégalais), le traitement de la diaspora sénégalaise résidant en Espagne n’avait pas jusqu’ à cette date connu un traitement correcte et de proximité. Le problème n’est pas d’avoir une Ministère des Sénégalais de L’extérieur ou une direction générale, le Conseil des Sénégalais de L’extérieur. La question se trouve au niveau du contenu politique et l’approche vis-à-vis de cette diaspora dans sa diversité pour la faire participer de façon efficace et efficiente au développement au niveau local et national. C’est-à-dire mettre en place des outils et mécanismes transparent et démocratique d’accompagnement et de suivi qui permettent à cette diaspora de se familiariser des plans locaux de développement pour pouvoir contribuer au développement en ciblant les créneaux porteurs et créateurs d’emploi. Cette contribution est en soi, une solution entre autre pour combattre le phénomène d’exode migratoire y compris au sein même du pays. Cette diaspora, hommes et femmes confondus joue aujourd’hui le rôle d’amortisseurs dans la lutte contre la pauvreté à l’échelle familiale et communautaire. Compte tenu des charges qu’endossent les migrants pour soutenir les familles au pays et faire face à la vie au quotidien dans les pays d’accueil, les capacités d’épargne en situation de crise au moins dans le cas espagnole ne sont pas très élevés.
Devant le désir et la volonté de cette diaspora de contribuer au développement économique et social de notre cher Sénégal même en temps de vaches maigres d’une part et d’autre le constat de manque de ressources dans les pays d’accueil, des stratégies politiques communautaires s’imposent aux différents acteurs. Des stratégies s’imposent parce que le développement ne se décrète pas si non se construit en utilisant ce que ce pays a de ressources matériels et humains. Les associations des migrants sénégalais et dahiras établis en Espagne ont toujours tendu la perche aux institutions consulaires et diplomatiques d’autant que la raison d’être de ces dernières se justifie dans une certaine mesure par le nombre que nous représentons (environs 50000) aujourd’hui. Généralement pour les politiciens si le résultat en terme politique n’est pas visible et évident, la réponse peut être hésitante pour ne pas dire négative. D’où la nécessité pour une santé démocratique, faire la différence entre la mission citoyenne et administrative des corps consulaires et diplomatiques et la projection politique dans leur juridiction. Je crois que la sagesse et la clairvoyance de certaines associations c’est d’avoir voulu éviter la politisation de leurs structures qui se caractérisent pour leur diversité. Il est vrai que la que la gestion citoyenne sans couleur politique des institutions publiques comme le consulat ou l’ambassade n’est pas du tout facile d’autant que les hommes et les femmes à qui on confie ces institutions sont parfois issus des instances politiques des partis qui gouvernent. Quand les personne mises devant ces institutions optent comme priorité la gestion politicienne, ils peuvent avoir bien entendu, des allies au sein même de la diaspora parce qu’elle même est hétérogène et les hommes qui la dirigent sont issus de la même société sénégalaise avec des intérêts et parfois des aspirations politiques. Cependant, devant cette diversité qui caractérise notre diaspora dans tous les pays d’accueil, nous retrouvons quand même des leaderships qui savent faire la distinction entre les différents espaces et assurer une collaboration citoyenne et patriotique avec les institutions tout défendant les intérêts corporatistes des associations ou coordinations selon l’échelle. Notre cher pays vient de connaître sa deuxième alternance politique avec une volonté de rupture selon les déclarations politiques et publiques du chef de l’Etat et son équipe gouvernementale. Il est vrai que cette alternance a été possible grâce aussi à la diaspora qui a joué son rôle d’acteur de développement et jouant non seulement de l’incidence politique au niveau des familles au aussi au niveau des pays d’accueil où elle a voté clairement pour le changement politique.
Personnellement, je pense que ceux et celles qui ont travaillé et contribué pour le changement ne l’ont pas fait pour un changement d’hommes, si non pour une rupture constructive en la gestion des affaires de l’Etat qui contribuera à une gestion citoyenne du pays au bénéfice des populations. Evidemment, il ne faut pas être politologue pour savoir que la gestion citoyenne de l’Etat n’est pas synonyme de partage du gâteux pour les vainqueurs si non tout au contraire une vision politique de rupture pour faire face aux besoins et demandes des citoyens y compris diaspora considéré aujourd’hui comme 15e région de par l’importance de son rôle dans le développement économique et social du pays. Il ne m’appartient pas de faire le bilan de ce gouvernement et de sa politique qui du reste a son juge à savoir le peuple sénégalais suffisamment mûr pour le faire au moment opportun. Mais l’honnête intellectuel m’exige de reconnaitre les faits pour le cas espagnol. Je salue au passage la visibilité de la diaspora Sénégalaise d’Espagne avec la nomination en Espagne de Mouctar Belal BA Consul Général du Sénégal en Espagne, la nomination de Awa Cheikh Mbengue comme membre du Conseil Économique et Social et Environnemental. Ces nominations sont aussi accompagnées du changement au niveau du bureau économique et social en la personne du professeur Massaër Diallo qui m’a fasciné par son approche qui du reste a facilité avec la collaboration du Consul Général du Sénégal en l’occurrence Mouctar Bélal BA, à l’organisation par la Coordination des Associations Sénégalaises de Catalogne (CASC) et l’Alliance pour la Solidarité du forum sobre migration et développement en prélude du dialogue de Haut Niveau des NU sur les migrations Internationales et développement qui s’est tenu à New York début octobre .
Il est évident que le fait que le Consul soit issu de la diaspora avec une volonté politique a facilité le contact avec les associations et les gestions des problèmes comme les passeports environ 7500 de juillet a novembre. De sources consulaires, nous nous réjouissons des visites réalisés au niveau des prisons espagnoles pour s’enquérir de la situation de nos compatriotes. Evidemment, il ne suffit pas seulement de visites, si non de garantir les conditions de protections et de défense de concitoyens/es souvent bafoués au nom d’une loi des étrangers. En plus de ces actions, je pense qu’il faut valoriser positivement le fait de convier les associations pour rencontrer les ministres qui sont en visites de travail tout en déplorant souvent le délai qui fait que souvent les associations ne peuvent être présentes à ces rencontre set apporter leur vision en tant qu’acteurs. Nous avions décrié en son temps avec raison le traitement que les migrants sénégalais établis en Espagne avaient reçu des autorités sénégalaises par le manque de suivi. En ce qui nous concerne, nous avons établis des ponts entre Sénégal et la Catalogne et en Espagne en tenant en compte les actions des autres associations de sénégalais. En Catalogne, les autorités qui ont participés à nos différentes rencontres en migration et développement, n’ont pas pu élever ces contacts à des niveaux de concrétion en matière de coopération au développement. Dans cette nouvelle étape, la visite de prise de contact de l’Ambassadeur d’Espagne à Barcelone suivi de la participation diplomatique et consulaire au séminaire d’évaluation de notre projet de Fond de migrant pour le développement et au mois de septembre au forum diaspora et autorités locales organisé par la CASC à Barcelone nous réconforte. La visite du Ministre de l’emploi nous fait penser dans le futur la solution de problèmes de permis de conduire, homologation de diplôme et portabilité de droits sociaux etc. La récente visite en Espagne du récemment nomme Directeur général des Sénégalais de l’extérieur qui annonce le fond de cent millions de francs CFA
(environ 152 000 euros) destinée a la diaspora féminine en Espagne m’amène à croire et penser que nous sommes devant une nouvelle ère de collaboration citoyenne pour canaliser les ressources matériels et humains enfin de ramer ensemble pour la construction d’un Sénégal démocratique et prospère où les fils frères et sœurs n’auront de Barça ou Barzac que comme souvenir et à coup sûr dans les pages de l’histoire de notre politique migratoire.
Amadou Bocar Sam
Président de la CASC membre fondateur de la Fondation des Emigrés Sénégalais (FES).
nominations politicienne.
gestion politicienne.
152.000 euros soit 152 femmes,chacune 1000 euros?
arretez vos conneries!
thieyy ma warou arretez vos conneries vos eloges votre politique masquee parceke ce consul n a encore rien fait boulenn gnou sonnal akh 7500 passport gni fi dioggue gnoko guenneu ligguey fouf si walou passport tenewougnoufi wonn di takk radio.chak semaine moctar belel ba li …..ligguey lenn te nopi svp.beug nguenn wa presidence ne yenagui jouer senn role vus ne faites rien que sa soit et nette.
avec moctar belel ba nous avons un parti qui ne va nulle part .1parti sans information ,parti qui perd de plus en plus ses partisans