La livraison de mardi de la presse quotidienne traite pour l’essentiel de la déclaration de politique générale faite la veille par le Premier ministre Aminata Touré, en poste depuis le premier septembre dernier.
Les quotidiens parvenus à l’APS sont pour la plupart revenus en long et en large sur cet exercice jugé périlleux pour le chef du gouvernement dont la prestation a été finalement globalement salué par de nombreux titres.
« Inspirée par le programme Yoonu Yokkute du chef de l’Etat, le Premier ministre, Mme Aminata Touré, a dégagé hier, lundi 28 octobre 2013, à l’occasion de la Déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, les grandes chantiers du gouvernement », note Sud Quotidien.
« Du programme d’urgence d’infrastructures sociales à la Couverture médicale universelle en passant par le secteur de l’éducation et de la production de semences certifiées, le Premier ministre a fixé un chronogramme étalé sur la période 2013-2017 », rapporte ce journal.
« Un pari sur le social », estime Direct Info. Enquête ajoute que la feuille de route du Premier ministre « portera sur trois grands axes : les urgences sociales, la relance de l’économie et la consolidation de l’Etat de droit ».
« La lutte contre les inégalités sociales, le développement de l’agriculture pour la sécurité alimentaire, l’emploi des jeunes, l’accès aux logements, bref, tous les secteurs clés de la croissance économique sont considérés comme des priorités », insiste le quotidien Enquête.
« Mimi en chiffres et en charme », affiche ainsi le même journal, apparemment conquis par le Premier ministre, comme du reste de nombreux autres quotidiens. En atteste, certains de leurs manchettes élogieuses pour rendre compte de la prestation de Aminata Touré.
« Mimi sans trac », constate La Tribune, à partir d’un titre un brin sobre, comparé aux autres manchettes. Normal, si l’on en croit le journal. « La Première ministre a fait savoir que le choix de son discours repose sur le souci de vérité. »
« Mimi surclasse tout le monde », juge Le Populaire. « Mimi réussit avec brio son opération de séduction », note L’As. Ce quotidien écrit ensuite : « Aminata Touré a, durant cet exercice (la déclaration de politique générale) où elle a apporté une touche nouvelle, divulgué les points centraux de la politique gouvernementale ».
« Mimi n’a pas fait dans la dentelle. Elle a carrément révolutionné l’exercice de la DPG (déclaration de politique générale), rompant avec le ronron traditionnel (…) Pragmatique, elle a, en moins de deux heures – un record – laissé des tas de chiffres et de canevas de réalisation en disant ce qu’elle compte faire, avec quels moyens et dans quels délais », écrit Le Populaire.
« Un exercice fastidieux qui nécessite du talent, du tact et de l’engagement », souligne L’As, au sujet de cette déclaration de politique générale. « Mais à l’arrivée, écrit ce quotidien, malgré les crocs-en jambe d’une opposition farouche (Aminata Touré) a tenu la draguée haute de promesses, en attendant du concret ».
L’Observateur également est d’avis que Aminata Touré a réussi son « grand oral ». « Attendue au tournant, elle a finalement relevé le défi de la communication avec un discours inspiré du programme +Yoonu Yokkute + et articulé autour de trois grands axes que sont la prise en charge des urgences sociales et la correction des inégalités (…) ».
Le quotidien du groupe Futurs médias cite aussi « la relance de l’économie pour une croissance génératrice d’emplois et la consolidation de l’Etat de droit avec le renforcement de la bonne gouvernance et le développement local ».
« Et comme ce sont les piques et les petites phrases assassines qui agrémentent souvent la Déclaration de politique générale, Mimi Touré ne s’en est pas privée », constate le même journal.
Il reste que, selon Walfadjri, « Mimi Touré oublie son accélérateur et la traque des biens mal acquis ». « Le Premier ministre qui annonçait une accélération de la cadence dans la mise en œuvre du Yoonu Yokkuté dès son arrivée à la Primature semble avoir oublié cette promesse », relève le journal.
« Hier, Aminata Touré a fait un black-out total sur cette notion d’accélération préférant fixer son échéance à l’horizon 2017, signale-t-il. Comme elle refusera de piper mot sur la traque des biens supposés mal acquis qui lui était si chère ».
« Pis, ajoute le quotidien Walfadjri, le PM demande aux Sénégalais de s’armer de patience pour la mise en œuvre du programme décliné, hier, devant la représentation nationale ».
« Mimiques et ritour (e) nelles à l’Assemblée nationale », à l’occasion de la déclaration de politique générale du Premier ministre. « L’occasion pour le Premier ministre, d’une voix forte et grave, de balayer, parfois un peu trop vite, l’ensemble des grands chantiers réalisés par son gouvernement depuis 2012 et, surtout, de présenter les réformes à venir », écrit Rewmi quotidien.
« Mimi navigue vers 2017 », affiche Le Quotidien. « Macky Sall sera évalué par le peuple en 2017. Madame le Premier ministre en est visiblement consciente. C’est pourquoi Aminata Touré entend réaliser tous les programmes d’ici cette année », note le journal.
Selon Le Quotidien, la Déclaration de politique générale faite par le Premier ministre devant l’Assemblée nationale « a suffisamment reflété cette vision à court terme ».
A force de croire que le monde commence et s’arrête au Sénégal, on finira par donner raison à ceux qui, toujours estiment que les noirs sont de grands enfants. Enfin, comment expliquer au monde entier ou exhiber partout la traque des biens supposés mal acquis, la recherche de ces biens et la torture morale qui s’en suit que ces actions sont destinées à nuire à un seul homme qui est la cause du « malheur » de tout un pays. Au risque de vouloir bousculer le fondement des économies de certains pays, le gouvernement Sénégalais, par naïveté et à travers un homme zélé et sans éducation politique veuille se déshonorer en envoyant des émissaires partout dans le monde comme si le monde entier se souciait du devenir de notre pays sur la base de la passion, la haine d’un homme envers une partie de ses concitoyens. Être diplômé, ne rime pas nécessairement avec être cultivé; c’est à dire la connaissance de son environnement, culturel, économique, politique, géographique, sociologique des autres et de soi-même. Alors, dans la fougue de la campagne présidentielle de mars 2012, les prétendants au suffrage universel ont oublié avoir crée des monstres qui évoluent en ce moment sans contrôle et qui sapent, ternissent et détruisent l’image du pays. Il est temps qu’ils arrêtent les prétentions nocives de ceux qui cherchent à prouver par la bêtise, le ridicule et au prix de la perte de respectabilité du pays, la mission impossible que leur a été assignée sur la base du mensonge et des écrits des pamphlétaires, Latif COULIBALY et Jules Souleymane DIOP. Apparemment, ils ont mis un peu d’eau dans leur vin car ils n’accusent plus avec une certitude véhémente mais ils répondent en cœur, « laissez la justice faire son travail et s’il n’y a rien, tout le monde sera libéré ». Oui à la rétropédale, mais n’oubliez pas que c’est un humain qui est injustement derrière les barreaux avec un cortège d’insultes, de calomnies, de mensonges et de méchancetés jetés sur son dos. Comment, vouloir asseoir le développement et le programme d’un état sur la base de valeurs contraires à l’éthique d’une démocratie réelle. La C.R.E.I, un tribunal d’exception réactivé dans le seul but de poursuivre des pôles de concentration de la haine créés de toutes pièces par des hommes et femmes aigris pour assouvir des rancœurs à l’encontre de ses opposants politiques. Aucun développement ne peut reposer sur l’émotion, l’excitation des populations à la haine dans le but de les gouverner. Le Sénégal est un havre de paix que beaucoup de pays du monde envie, nous ne pouvons donc pas laisser ce pays aux aventuriers qui exécutent les directives de pourvoyeurs de légionnaires et à des gamins financés par des ONG, OXFAM dans le cas de Y’EN A MARRE. Où sont les supposés défenseurs de la légalité républicaine et les associations des droits de l’homme qui s’agitaient il y a tout juste un an? Leur slogan reste, « notre argent » dans la bouche des esprits faibles et des faibles d’esprit. Quel gâchis, de croire ou de faire croire que l’état n’est pas une continuité et qu’il fallait détruire tout un passé de réalisations et de commencer à zéro! Mêmes leurs pourvoyeurs savent qu’il faut achever l’œuvre entamée pour construire une nation, un état de droit et un développement durable. A force de miser sur la communication pour répondre aux différents défis, on finit par prendre les populations en otage et auxquelles on fait croire qu’elles ne souffrent pas mais qu’il s’agit d’une simple sensation du mal-être qui est le propre d’un psychopathe. Il est temps de faire une marche arrière, malgré les humiliations et les drames qui s’abattent sur le Sénégal gouverné par des aventuriers qui ne sont jamais préparés à l’exercice du pouvoir. Vive le Sénégal de paix et de vision qui ne repose pas sur la communication considérée comme le moteur du développement. Nous n’avons pas besoin de psychanalystes pour nous développer mais sûrement d’acteurs économiques rassurés par notre discours, nos actes et une diversification de nos partenaires économiques. L’Europe, plus que tout autre continent est en crise; par conséquent, il nous revient d’avoir le libre choix de nous adresser à quel que partenaire que ce soit, sans pression aucune et dans le cadre de nos intérêts légitimes de faire appel à tous. De grâce, faites marche arrière et luttons pour la promotion de nos intérêts et non pour ceux des pourvoyeurs de médailles qui ne nourrissent pas les populations mais uniquement les bénéficiaires de ces distinctions farfelues. MANE Moussa de Simbandi Brassou
organiser le bac arabe c’est bien mais attention on pense régler une vieille doléance alors qu’ au fond on risque de créer un grave problème au Sénégal car n’oublions pas qu’il existe déjà des instituts et universités en langue arabe au Sénégal. Ces établissements ont eu à délivrer des diplômes à leurs étudiants qui ont réussi leurs examens. Maintenant que Madame le premier Ministre déclare que la section diplomatie en langue arabe sera ouverte à l’ENA l’on se pose la question de savoir qui sera autorisé à se présenter au concours et qui ne le sera pas dès lors qu’il existe des diplômes non reconnus .Quel institut acceptera de voir ses étudiants non autorisés à se présenter à moins que l’état accepte de reconnaitre tous les diplômes obtenus de ces instituts et universités .Si c ‘est pas le cas attendons nous à des frustrations qui peuvent nous mener dans une situation qui risque de déstabiliser notre harmonie entre toutes les confréries religieuses du Sénégal. ATTENTION