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Les soutiens de Karim

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La solidarité autour du fils d’Abdoulaye Wade se renforce de plus en plus. La preuve, hier, lors de la conférence de ses avocats, une bonne partie des pontes de l’ancien régime s’est déplacée pour manifester sou soutien à Karm Wade. Dans la salle, on pouvait apercevoir Oumar Sarr, Modou Diagne Fada, Aida Mbodj, Cheikh Tidiane Sy, Me Madické Niang, Samuel Sarr, Woré Sarr, Mamadou Diop Decroix, Babacar Gaye, Amy Samaké, Doudou Wade…
Tous étaient donc mobilisés pour partager l’épreuve du fils de leur mentor. Espérons qu’ils feront de meme pour les autres « traqués »

1 COMMENTAIRE

  1. Les patrons japonais sont très forts. Pour contenir la mauvaise humeur des employés, ils ont trouvé une belle stratégie. En fait de mauvaise humeur des travailleurs, certains la jugent naturelle. Le travailleur déteste le patron, c’est presque normal. Parce qu’il faut être d’un haut niveau mental pour ne pas haïr le chef. Les gens d’en bas, détestent « forcément » les gens d’en haut. Et pour cause : lorsque les travailleurs se bousculent dans les bus et trains à 5 H du matin pour être à l’heure au travail, le patron dort. Comment ne pas avoir une mauvaise pensée pour ce gros idiot qui dort, quand les autres vivent le calvaire ? Surtout qu’à la fin du mois c’est lui qui touche plus. Lorsque le fils du travailleur est renvoyé de l’école pour 1000 F, le fils du patron est dans les pays étrangers pour des études qui coutent la vie de salaire du travailleur. Comment ne pas avoir une mauvaise pensée pour… ? Lorsque l’épouse du travailleur vit le martyr dans des maternités mal famées, celle du patron vit un accouchement de luxe dans des cliniques huppées. Comment ne pas avoir une mauvaise pensée pour… ? Bref la haine de celui d’en bas pour celui d’en haut est « innée ».Même si elle est acquise, elle est difficile à éviter. Autant alors chercher à la contrôler ? Et c’est là où les patrons japonais ont eu du génie. Puisque la haine remplit leur cœur quotidiennement (les travailleurs), puisque lorsque les cœurs sont pleins jusqu’à déborder, le travailleur devient dangereux (surtout pour le patron), autant trouver un moyen de vider régulièrement les cœurs de leur plein de haine, pour éviter qu’elle ne déborde. Et la solution a été d’offrir aux travailleurs l’image du patron pour leur permettre de déverser leur haine sur l’image et non plus sur le patron. L’image servira de déversoir et assurera le soulagement qui éloigne le débordement. Des posters géants des patrons furent épinglés dans les lieux isolés où passent les travailleurs. Le constat a été que chaque poster collé ne reste pas intact plus de deux jours. Après il fini par être déchiré, les yeux du patron exorbités, on lui ajoute des cornes par feutre, on y ajoute des insultes, etc.… Et à chaque fois que les posters deviennent illisibles, on les remplace par des neufs. Ainsi, ceux qui ont compris ont contrôlé ceux qui n’ont pas compris.
    Mais lorsqu’on a compris et bien compris, il est loisible de faire un contrôle plus pointu que celui des patrons japonais. Parce qu’il s’agit, ici, d’un cas simplifié. On peut même faire autre chose de la même réalité. Au lieu de contrôler une haine « normale », on peut la fabriquer et en remplir des cœurs. Dans mes précédents textes, je vous ai parlé de la fabrique, par la presse, d’un Bouki Wade, je vous ai parlé de la fabrique des pôles de concentrations de haine que sont les Farba Senghor, Karim et autres. Mais ceux qui ont prêté attention ont aussi vu et vécu les différentes vidanges de haine. Par exemple : la « saisie » des biens de Farba, son arrestation pour pintade, et dernièrement « molesté » par les forces de l’ordre. Qu’il démente (comme dans le dernier cas), vous avez très peu de chance de le lire. Parce que ce qui est offert en lecture est choisi pour aller dans le sens de ce qu’on veut que le lecteur digère. Les différentes vidanges pour le cas Karim, aussi, sont en cours. Cela donne, en simplifié : « Haïssez le, Haïssez le, Haïssez le », puis suit : « Soyez heureux de savoir qu’il a mal, Soyez heureux de savoir qu’il a mal, Soyez heureux de savoir qu’il a mal ». Il va sans dire que si vous attendez que l’Observateur titre clairement « Haïssez Karim » pour comprendre, vous pouvez aller vous rendormir. Quand vous vous réveillerez, il fera bon vivre au Sénégal.
    Alors, Fabrique et Vidange de haine, si cela s’arrêter uniquement dans le domaine politique, on ne trouverait pas redire. Car le plus idiot des votants, c’est celui qui croit qu’un Karim, qu’un Idy, qu’un Macky, qu’un Wade a mal parce que les journaux ont dit ceci ou cela. Si ces gens là avaient mal pour cela, il aurait eu une espérance de vie courte. Moi, je vous dis que même quand il pleure c’est du théâtre. Quand on n’a pas la carapace dure, on ne fait pas de la politique sénégalaise. La fabrique et la vidange de haine a des effets désastreux sur les fanatisés. Et surtout sur le plan religieux.
    Dans mes prochains post, inchallah, je me suis fixé comme tâche d’expliquer ce que ce travail des médias détruit dans le corps, l’esprit des fanatisés. Je tenterai d’expliquer comment on fait monter petit à petit le paisible sénégalais vers ce mental rwandais qui a créé le génocide. Et ma conviction ferme est que cela est fait exprès.

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