L’Etat de la protection civile du Sénégal est ’’préoccupante’’, au vu des nombreux manquements et risques de catastrophe constatés sur l’ensemble du territoire national, a indiqué, mercredi Mare Lô, directeur de la protection civile.
‘’L’Etat de la protection civile est dans une situation préoccupante’’, a notamment dit M. Lô, en marge de la cérémonie officielle de commémoration de la journée mondiale de la protection civile qui a marqué le lancement de l’édition 2011 du rapport sur l’état de la protection civile au Sénégal.
Intitulé ‘’Prévention des risques et gestion des catastrophes : montée en puissance vers la résilience’’, le rapport évoque le cadre politique et stratégique de la protection civile, le cadre institutionnel et réglementaire, a souligné M. Lô.
Ce document de 260 pages, réparties en trois parties, aborde également les trois différents risques auxquels sont exposées les populations sénégalaises.
‘’Ce sont les risques naturels, c’est-à-dire les inondations, la foudre, la sécheresse ou encore l’érosion côtière, entres autres. Les risques industriels et technologiques et ceux liés aux bâtiments et aux infrastructures’’, a-t-il indiqué.
Le rapport, qui se veut exhaustif, ’’présente tous ces risques et la situation est préoccupante’’, a insisté Mar Lô.
Auparavant le ministre de l’Intérieur Mbaye Ndiaye a souligné que ce rapport, au-delà du Sénégal, ‘’nous révèle la situation catastrophique qui sévit un peu partout dans le monde’’.
M. Ndiaye a présidé la cérémonie officielle, en présence de plusieurs autorités de l’administration territoriale et des représentants de ministères.
‘’Une situation qui, selon lui, est due principalement aux changements climatiques et aux dérèglements environnementaux avec leur coût économique social et humain exorbitant’’.
Saluant le travail de recherche de le direction de la protection civile, à l’élaboration de ce rapport, il s’est réjoui également qu’il ait pris en charge ’’l’ensemble des risques avec lesquels nous sommes au quotidien et pour lesquels il suffit d’une étincelle, d’un grain de sable, d’un filet d’eau ou d’un coup de vent, pour que le drame se produise’’.
‘’En résumé, il met à nu les dysfonctionnements de nos mécanismes institutionnels, si ce n’est le dénuement structurel ‘’, a-t-il fait savoir.
aps.sn