Lettre ouverte à son Excellence, le Président Abdoulaye Wade. Président de tous les sénégalais. « Au secours cher Président, Sunugal tangue fort !» Par Dr Ousmane THIAM

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Lettre ouverte à son Excellence, le Président Abdoulaye Wade. Président de tous les sénégalais.
« Au secours cher Président, Sunugal tangue fort !» Par Dr Ousmane THIAM
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Monsieur le Président,
C’est avec le cœur meurtri et l’espoir trahi que je vous adresse la présente lettre. Une lettre à travers laquelle se reconnaîtra sans aucun doute la majorité des sénégalais.
C’est à Vous qui, pendant une douzaine d’années, avez assumé avec hauteur et loyauté la responsabilité suprême de « Président de tous les sénégalais ». De ce point de vue, votre magistère a été unique et exemplaire, tant votre équidistance vis-à-vis des groupes, des communautés et de leurs intérêts est sans commune mesure. Les sénégalais ne demandent pas en effet des faveurs ; ils veulent juste être traités de manière juste, équitable et équilibré, comme vous l’avez brillamment réussi !
Oui ! Cher Président !
A Vous, grâce à qui, le Sénégal est devenu, avec le NEPAD et autres initiatives du genre, la locomotive de l’unité africaine. En une douzaine d’années seulement, vous avez fait sortir le Sénégal de l’anonymat international dans lequel il était plongé depuis 1960 pour le propulser au rang des pays leaders du continent. Grâce à votre style diplomatique, le Sénégal est devenu un interlocuteur privilégié des partenaires mondiaux de l’Afrique et pèse fièrement sur les grandes décisions qui concernent ou interpellent le continent.
A Vous, grâce à qui, l’école n’est plus un luxe réservé aux villes et aux zones rurales proches. Grâce à vous en effet, l’école s’est implantée, du préscolaire au moyen secondaire, dans les zones rurales les plus reculées, permettant ainsi à des millions d’enfants et de jeunes sénégalais de réaliser leur rêve d’accéder à l’école publique. Sur ce plan, votre empreinte est indélébilement gravée dans la mémoire collective des sénégalais qui voient en vous le Président qui a le plus investi dans l’accès au savoir et à la connaissance depuis notre indépendance.
A Vous, avec qui, le Sénégal est passé du statut de pays assisté à celui de partenaire international respectable et respecté, aussi bien en Afrique qu’à travers le monde.
A Vous, avec qui, le Sénégal a pu gagner la confiance des partenaires financiers internationaux, et ceux du monde arabe en particulier. Grâce à la manne financière que vous avez collectée et rigoureusement utilisée au cours de votre mandant, le Sénégal égrène aujourd’hui des équipements de dernière génération (routiers, touristiques, culturels, aéroportuaires, etc.) qui font de lui le premier hub économique régional de l’Afrique de l’Ouest.
Bref, pour ne citer que ces brillants exemples !
C’est à Vous donc, Monsieur le Président, Président de tous les sénégalais, que s’adresse ce cri d’alerte, car :
Votre prestigieux legs est en péril, au grand dam des sénégalais qui ont cru en vous et qui, injustement brutalisés et humiliés, ont dû finalement se résigner à regarder faire sans pouvoir opposer la moindre résistance.
Docile, jovial et sans tracas à ses débuts, le « dauphin » qui vous a succédé a grandi, mais à malheureusement muté en lion. Oui, un lion, puisque c’est lui-même qui le dit ! Un lion dangereux. Un lion qui menace, piétine, écrase et écrabouille sans pitié. Un lion qui intimide ses adversaires, manipule son administration et sabote la chefferie locale.
L’économie du pays est en stagnation et les agrégats macro-économiques sont restés à leur niveau d’il y a plusieurs années, s’ils ne sont pas détériorés. Le taux de croissance qui s’établissait à 3,7% à votre départ n’a presque pas évolué – bien au contraire – et s’établit aujourd’hui à 3,3% selon la Banque mondiale, soit l’un des taux de croissance les plus faibles de la sous-région ouest africaine. Pire, la Banque mondiale, dans son dernier rapport de Doing business, classe notre pays derrière la plupart des pays ouest africains (la Gambie, le Burkina Faso, la Sierra Leona, pour ne donner que ces exemples) et s’inquiète du fait que l’exécution du Plan Sénégal émergent (PSE) risque d’être entravé par les incertitudes entourant la bonne marche des réformes en cours.
La promesse de gestion sobre et vertueuse n’est finalement qu’un leurre, une subtile tromperie. En réalité, l’Etat est devenu un fonds de commerce et ses moyens sont injustement utilisés à des fins personnelles et partisanes. Les scandales liés aux affaires Petro-Tim, Bictogo, ou à la gestion de la CMU et des vacances citoyennes n’étant que la partie visible de l’iceberg.
A la culture du travail et du compter-sur-soi que vous avez pue promouvoir et instaurer durant votre magistère s’est substituée une culture de l’assistanat (bourses de sécurité sociales) destinée à avilir davantage les masses afin de mieux les utiliser. Le référendum du mois de mars dernier a aidé à détecter le mode opératoire qui s’est avéré malheureusement très efficace dans les zones de concentration des bénéficiaires de ces bourses (Dakar banlieue, Kaolack, Fatick, Saint-Louis …).
Le recours au PNUD pour l’exécution du PUDC témoigne de l’extrême carence qui caractérise notre administration actuelle jadis considérée comme l’une des plus performantes de l’Afrique. Toute l’architecture que vous avez aidée à mettre en place a été sabotée et lamentablement démantelée au profit d’une clientèle politique sans compétence ni expérience avérée. La compétence et le mérite n’ont plus de valeur. Les nominations aux hautes fonctions se font sur des bases obscures, poussant certains analystes à parler de dérives ethnicistes.
L’instrumentalisation de la justice et des institutions de contrôle, l’IGE et l’OFNAC en particulier, a atteint des niveaux jamais égalées et les récents évènements qui ont affecté ces deux secteurs – brouille entre le barreau et la magistrature, nominations fantaisistes, jugements et condamnations arbitraires, destitution scandaleuse et arbitraire de la patronne de l’OFNAC … – en constituent des preuves évidentes.
Tous les maux de notre société (chômage, pauvreté, insécurité alimentaire …) que vous aidés à combattre efficacement durant votre présidence reviennent au galop, poussant les catégories sociales les plus affectées à envisager des solutions peu envieuses, la migration clandestine par exemple. La récente disparition en mer de huit jeunes sénégalais originaires de Yarakh, un quartier de la banlieue proche de Dakar, est fortement symptomatique du grand désespoir qui gangrène la jeunesse sénégalaise actuelle. De ce point de vue, le réquisitoire du coordonnateur national de l’ONG Horizons sans frontières a été fortement applaudi par les sénégalais, car sonnant comme un rappel à l’ordre à l’endroit de gouvernants plus préoccupés par leurs propres intérêts que par ce pourquoi ils ont été élus. En milieu rural, la GOANA – dont les résultats ont été fortement applaudis et plébiscités par les bénéficiaires – a été diabolisé et mis aux oubliettes au profit d’initiatives tâtonnantes et boiteuses, replongeant ainsi certaines populations dans une forte insécurité alimentaire. La soudure est, contrairement à ce que veut nous faire croire le discours officiel, redevenu une réalité au Sénégal. Selon la Banque mondiale, « l’insécurité alimentaire touche 30% des ménages ruraux, chez lesquels la prévalence de la pauvreté atteint plus de 55% ». Ce premier taux était de 28 % seulement à votre départ du pouvoir !
Les adversaires politiques sont systématiquement combattus et leurs intérêts gelés par des méthodes qui frisent la tyrannie : emprisonnement, interdiction de sortie du territoire national, confiscation arbitraire de passeport, suspension de fonction, mesures administratives illégales (les cas Ousmane Sonko, Cheikhna et Nafi Ngom Keita et autres), lynchage médiatique, pour ne donner que ces quelques exemples.
Tel un épouvantail, la CREI – que vous et votre prédécesseur avez décidée d’enterrer – a été exhumée et systématiquement agitée pour faire peur au camp d’en face ou anéantir un potentiel adversaire politique. Le cas de votre fils, potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, suffit largement pour illustrer l’utilisation partisane et despotique de cette juridiction.
L’opposition politique – que vous avez aidée à créer et à solidifier après 26 longues années de combat – n’existe presque plus et les quelques rares partis – ou tendances intra-partis – qui tentent de résister au rouleau compresseur du pouvoir sont cyniquement combattus et leurs projets sabotés. La discorde entre l’Etat et la mairie de Dakar à propos de l’aménagement de la Place de l’indépendance, le sabotage des emprunts obligataires de cette dernière, la suppression de l’Entente CADAK-CAR, l’interdiction aux partisans du maire de Dakar de tenir de manifestations publiques sont autant de faits qui exposent l’hostilité maladive et inconditionnelle du pouvoir actuel envers ses opposants et autres futurs adversaires.
Sous prétexte de lutter contre le terrorisme et autres trafics illicites, notre pays s’est lâchement illustré ces dernières années dans la répression policière qui n’épargne personne, même les étrangers africains. Selon Amnesty International, la Commission africaine des droits de l’homme a examiné, en avril 2016, la situation des droits de l’homme au Sénégal et exprime « des préoccupations, notamment sur les manquements des autorités en matière de liberté d’expression et sur les arrestations arbitraires ».
La révision annoncée du code électoral en perspectives des prochaines élections cachent de redoutables pièges et hante terriblement la conscience des sénégalais. Habité et ébranlé par la peur de perdre les prochaines batailles électorales à cause de ses résultats peu reluisants, le régime actuel semble prêt tout pour saboter et détourner à son profit les suffrages des sénégalais. Du faits de ces mauvais résultats, les grandes villes du pays, celle du bassin arachidiers plus particulièrement (Touba, Diourbel, Darou Mousty), sont redevenues fortement « bleues » et ne cachent plus leur souhait d’une reconquête du pouvoir par le PDS ou par tout autre formation politique liée à lui.
Votre auguste sénat qu’il (le lion) avait contesté et jeté à la porte sous prétexte qu’il était inutile nous est revenu par la fenêtre sous un autre nom : le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Loin d’être convaincus par les raisons avancées pour justifier la création du HCCT, les sénégalais ont, en majorité, rejeté la proposition qu’ils qualifient de manœuvre politicienne pour caser une clientèle politique. Le HCCT viendra ainsi, de force, s’ajouter aux nombreux autres conseils sans queues ni têtes, budgétivores et inutiles.
Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec beaucoup de chefs religieux et coutumiers du pays, mais leur malaise est profond. Leurs réactions cachent mal leur déception vis-à-vis du régime de votre successeur. Ils ont, à l’unanimité, dénoncer le manque de considération de celui-ci en vers eux, s’ils ne se sont pas tout simplement désolidarisés des actes qu’il pose. Les méthodes employées pour aborder certaines questions de société (la mendicité, l’homosexualité, le terrorisme, …) ne les rassurent guère et jettent le doute dans leur esprit. Suivez mon regard !
Concernant le processus de décentralisation, les actes novateurs et ambitieux que vous avez pus poser ont été sabotés et systématiquement remis en cause. Les chefs de villages par exemple – qui doivent constituer des acteurs incontournables de la politique de décentralisation – ont été dépossédés de leurs pouvoirs et insolemment humiliés en mettant injustement fin à la rémunération qu’ils percevaient sous votre mandat. L’Acte 3 ne marche pas ! Le concept est certes intéressant, mais sa mise en œuvre pose énormément problème, du fait notamment d’un manquement de sérieux et de tact dans l’approche. Maires de communes, travailleurs municipaux, acteurs de la société civile, populations locales … ont tous décrié et rejeté la façon de faire qu’ils estiment être la source principale de tous les problèmes qu’ils vivent actuellement.
Cher Président, Président de tous les sénégalais ! Le malaise est profond !
Depuis quelques semaines, le débat sur la nationalité engagé par votre successeur – et qui n’a en réalité comme unique objectif que de détourner l’attention des citoyens des questions essentielles du moment – inquiète les sénégalais qui redoutent une contamination du malheureux syndrome de l’« ivoirité » (débat posé en Côte d’Ivoire et qui a abouti une guerre interne de plusieurs années). Malgré les alertes tous azimuts, son régime s’entête et continue de s’enfoncer dans ses dérives et incohérences. Comme quoi, autant que Khalifa, Karim et Abdoul indisposent sérieusement notre lion national. Pardon, notre Prince national!
La liste est longue !!!
Cher Président, Président de tous les sénégalais,
Notre cher pays va mal et les sénégalais sollicitent fortement votre intervention !
Au secours cher Président, Sunugal tangue fort et risque de couler si rien n’est fait !
Aidez votre élève à se ressaisir et à se réajuster avant qu’il ne soit tard.
Apprenez-lui à penser aux préoccupations des sénégalais en se rasant le matin !
Bref, dites-lui la vérité ! Puisque vous êtes le seul à pouvoir le faire sans risquer une punition.
Na bayi dangansanté bi té liggey !
Sénégalaisement !
Dr Ousmane Thiam
Géographe et expert en gouvernance territoriale
Conseiller municipal à Dinguiraye (Bambey/Baba Garage) et Président de commission
E-mail : [email protected]
Téléphone : 00 (221) 77 111 32 21

Ousmane THIAM est auteur de plusieurs publications sur l’actualité nationale et africaine disponibles sur Internet dont :
Acte 3 de la décentralisation. Découpages et redécoupages : les territoires de la discorde. Disponible ici : http://www.seneweb.com/news/Opinion/acte-3-de-la-decentralisation-decoupages_n_118569.html
Acte 3 de la décentralisation. Pôles régionaux de développement : quelles chances de succès pour le Sénégal ? Disponible ici : http://pencum_askanwi.seneweb.com/acte-3-de-la-decentralisation-poles-regionaux-de-developpement-quelles-chances-de-succes-pour-le-senegal_b_3.html
Mendicité, prostitution et criminalité transnationales : l’unité africaine à l’épreuve de la transfrontalité. Accessible à partir d’ici : http://jotay.net/contribution-mendicite-prostitution-et-criminalite-transnationales-lunite-africaine-a-lepreuve-de-la-transfrontalite/

14 Commentaires

  1. C’est ce que l’on appelle ne pas avoir la tête de l’emploi car la litanie des références ne n’est pas en accord avec ce texte dans saveur
    Wade aurait assumé sa fonction de président avec hauteur et loyauté?
    On croît rêver
    En résumé une contribution longue ennuyeuse dans intérêt et même qui fait peur car si ce type de sénégalais existe cela signifie que wade pouvait continuer à spolier voler discriminer les communautés religieuses et même emprisonner insulter les sénégalais sans que cela ne choque
    Lire cette ennuyeuse contribution est une perte de temps

  2. Voilà ce que je retiens du magistère de ce vieillard
    Plus de 2000 sénégalais sont morts dans aucune instruction judiciaire
    Des sénégalais sont envoyés en prison pour rien des analphabètes sont promus ministre des manifestants sont tués sans aucune suite un fonctionnaire international est victime d’une tentative de corruption les confréries sont discriminées
    Toute la famille se partage les deniers du pays à l’image de ce que fait macky avec sa famille
    Dieu nous a débarrassé de Wade merci

  3. Bravo M. Ousmane Thiam! Seydi Thiam. Votre brillant texte dégage une forte saveur d’un docteur! Tous les postulats de votre texte sont fidèles à la réalité des faits. Le Sénégal a connu l’Alternance I et l’Alternance II. Par conséquent, nous avons la chance unique de faire une comparaison. Vous avez procédé comme Albert Einstein: La théorie de la relativité générale et la théorie de la relativité restreinte afin d’établir les postulats permettant de comprendre les phénomènes politiques au lieu de physiques.
    Merci de nous avoir diffusé ce gros faisceau de lumière afin de nous sortir des ténèbres dans lesquels on veut nous emprisonner.
    Never give up! Never surrender! Never lay down! Be BOLD in your STAND!

  4. Celui mérite le peloton d’exécution. Les morts du joola ,les coupures d’électricité, le vol des deniers publics, la vie chère, les dépenses de prestige, les voyages interminables, l’oubli total des régions interieures, la corruption, le mensonge, la mouridisation du pays, l’incrustation de la famille. ……..non stop ,pas de Wade

  5. Cest juste la consequence de sa gestion informelle du pays pendant 12 ans.
    Il n a epargne aucun secteur,et on continue de subir les foudres de son passage au pouvoir.Les senegalais ont la memoire courte,mais Le nom de Wade ne devrait meme pas etre pronounce dans Ce pays.
    Demain,on en saura plus

  6. Les pires presidents senegalais en ordre indetermine: Wade, diouf, macky, senghor. Les meilleurs: aucun. Le premier viendra au minimum dans 20 ans

  7. Les valeurs cardinales à travers lesquelles on reconnaît le lion sont à des années-lumière de M. Macky Sall. M. Sall tente maladroitement d’usurper le titre et l’image du lion. Ceux qui sont capables de décrypter les codes ne sont pas surpris de constater que c’est à l’endroit où il a tenté de s’affubler le titre de lion, sur son pont qu’il se voulait « émergent », qu’il a reçu une réponse cinglante qui devrait le faire réfléchir. Ne sommes-nous pas à la phase de sauvetage de ce fameux pont englouti sous les eaux, qui a englouti des sommes faramineuses? J’ai eu honte en entendant le ministre étaler ses insuffisances et ses inepties qui nous coûtent l’argent du contribuable.
    A ceux qui ont réagi à cet article en insultant l’auteur de cette contribution: préparez-vous, prenez des forces… Des articles de ce ton peupleront de plus en plus avec force la toile.
    Merci.

  8. L’article n’est pas mal. Seulement, l’auteur devait addresser cette lettre a la nouvelle generation de politiciens Senegalais (Sonko, Abdoul Mbaye ou Mamadou Lamine Diallo) mais pas a Wade qui est a l’origine de la gestion scandaleuse de Macky Sall.

  9. Des sonko peuvent en cachés des autres, intellectuels levez vs pour sauver notre cher Sénégal comme l a fait Mr thiam k ns encourageons merci et bonne continuation

  10. Le Sénégal est le seul pays au monde qui est dirigé par un parti sans comité directeur ni aucune structure, donc ce pilotage vue n est que le fruit d une incompétence affirmée. Nous avons un président frileux, qui a peur de l opposition et des critiques.Quand un président a atteint son niveau d inconpetence en quatre années de gestion, il n a qu a quitter avant qui il ne soit tard. Félicitations Dr Thiam

  11. merci Mr Thiam le senegal est vraiment à la derive ….mais Notre Cher Wade ne pourra plus rien faire….LEVONS nous et marchons contre la présidence…;car le système en place est si vicieux que je doute d une possibilité de changement via des Elections…. in challah je prendrai contact avec vous et en on parlera plus en detail

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