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Lettre ouverte au peuple sénégalais (Par Assane Bocar Niane)

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Chers compatriotes,

Le Président Ousmane SONKO transcende la position d’un chef de parti. Il est une grâce qui nous tombe du ciel. Si nous laissons ces bandits le détruire, nous le regretterons jusqu’à la dernière seconde de notre vie et le Sénégal ne s’en relèvera jamais.

Si nous interrogeons l’histoire, nous verrons qu’aujourd’hui, le Président SONKO est en train de passer sur les traces du Grand Maodo, le Président Mamadou DIA. Dans son programme de développement, il pose beaucoup d’actes forts qui mettraient en danger les intérêts de la Françafrique et celui des pilleurs de notre pays. C’est pourquoi depuis 2014, tout le Sénégal est témoin des pièges qu’on lui a tendus pour sa liquidation de la même manière que SENGHOR a liquidé le Président DIA.

Chers compatriotes,

Aujourd’hui nous assistons à un énième complot contre lui. Mais faisons tout pour qu’ils ne réussissent pas cette dernière tentative. Que chaque sénégalais se constitue comme bouclier contre cette forfaiture. Car nous devons impérativement le soutenir contre ces bandits comme notre Constitution nous en donne le droit.

Elle certifie dans son préambule que « le peuple du Sénégal souverain… affirme son adhésion à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789… » qui stipule en son article 2 : « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

En effet, un peuple ne peut avoir de roi, là où il n’y a ni loi, ni foi. Les gens doivent comprendre que seul le respect des lois et règlements peut assurer la cohésion d’une nation. Car personne n’a le droit de se faire obéir que dans le cadre strict et exclusif de la loi émanant d’une autorité suivant ses prérogatives constitutionnelles qu’elle ne peut outrepasser en aucun cas.

De ce fait, quand une autorité se fait obéir à travers un ordre légal ou règlementaire donné, il ne faut aucunement qu’elle ait le sentiment que son interlocuteur obéit à l’homme qui matérialise cette autorité ; car la soumission ou l’obéissance du citoyen à une loi transcende la personne d’une quelconque autorité que ce soit, fût-il, celle du Président de la République.

Par conséquent, quand un ordre n’est pas légal, ni réglementaire, il n’est susceptible d’aucune obéissance car il est arbitraire. Par ailleurs l’auteur d’un tel ordre et celui de son exécution doivent être punis conformément à l’article 7 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui dit que « … Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis… »

D’où la légalité et la légitimité de l’appel fait en juin 2011 à notre Armée national, par Macky SALL, alors Président de l’Alliance pour la République (APR). Il disait, à travers une résistance qui s’imposait contre le troisième mandat de Maître Abdoulaye WADE : « la confrontation avec le pouvoir est inévitable et l’armée devra prendre ses responsabilités aux côtés du peuple. »

Fort de ce constant, Pascal SALIN dit : « lorsque la loi est arbitraire, ceux qui se placent dans l’illégalité sont les courageux dénonciateurs de l’oppression étatique. » Et ceux-là doivent impérativement bénéficier du soutien des services de l’ordre (la Police, la Gendarmerie et l’Armée) qui doivent constituer les premiers défenseurs de l’Etat de droit et de l’ordre constitutionnel.

Chers compatriotes,

N’ayons pas peur de la prison, ni de la mort parce que « sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l’homme juste est aussi en prison. » (THOREAU)

Assane Bocar NIANE

Keur Massar, Dakar

[email protected](

1 COMMENTAIRE

  1. Tous les barbus du pays sortent du bois ! Ceux qui disent que la base de Pasteef est formé de salafistes ont bien raison ! Ils étaient tous dans l’association des étudiants musulmans de l’ucad. Demain fera jour….

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