Lettre ouverte aux « Rats » de la République du Sénégal

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Le Sénégal  est malade de ses hommes politiques. Il urge que tous les acteurs de la société  se penchent sur le devenir de notre peuple. Les valeurs qui naguère  reflétaient l’homme senegalensis tombent en désuétude. Il  ne reste que peu d’hommes politiques, pour qui, ces valeurs de Diom (dignité ), Kersa et Soutoura (pudeur et retenue)  ont encore un sens dans leur  existence. La plupart de ces dignitaires sont capables pour le bien être de leur ego de faire un pacte avec le diable. Ils se croient indispensables dans le jeu politique. Ils passent tout leur temps à  faire des manœuvres pour rentrer dans les grâces  du pouvoir en place. Ils ne croient en rien, sauf  à  leur « bonne étoile », à  la duplicité et  la cupidité  de leurs nouveaux maitres. Depuis quelques décennies, ils s’arriment sur tout nouveau pouvoir. Ils ont acquis l’art de flatter, de se rabaisser. Ils se lèvent toujours les premiers pour discourir sur n’importe quel sujet de l’actualité  du moment. Ils tirent de grands airs dans les médias , feignant d’être  sérieux, patriotes, soucieux de la paix sociale, pour tenter de renouer le dialogue politique rompu. Les sénégalais  dans leur immense majorité  les désignent sous le vocable de transhumants . Même si, ce terme fait référence  au monde animal pour désigner les troupeaux qui quittent des terres arides pour des aires plus verdâtres,  il me semble que la plupart de nos compatriotes malgré leur mépris, ne donnent pas un sens profond à  ce type de comportement  abject. Il est encore soft. Le terme qui sied le mieux à  cette attitude, est celui de rat, ce rongeur qui est un animal  malicieux, rapide toujours aux aguets, craintif et porteur de nombreuses maladies. Sa seule présence inquiète  tout parent soucieux du bien être de sa famille. Il aime les immondices, les décombres. Pareils à  ces rongeurs,  les politiciens trempés dans l’art de la bassesse sont un danger public pour l’ensemble de la population sénégalaise. Ils ne vivent que de combines. Ils ont perdu  à jamais le sens de la fierté. Ils n’aspirent point à la liberté  et ils veulent toujours vivre aux crochets de la société  ou de leurs bienfaiteurs. Ce qui est le  plus révoltant  avec ces politiciens sans aucune moralité,  c’est qu’ils se croient tout permis. Ils naviguent  d’une idée  à  une autre avec incrédulité. Ils n’ont aucune considération  pour leurs enfants. Il ne s’agit pas seulement de les nourrir ou de leur offrir un toit. La responsabilité  parentale va au delà  de ces besoins vitaux.  Nos enfants ont besoin plus que jamais de valeurs morales, qui seules donnent un sens à la vie. Les enfants souffrent souvent à  l’école, dans nos quartiers du comportement irresponsable  de leurs parents.  Ils ont pour nom Serigne Mbacke Ndiaye, Mbaye jacques Diop, Ousmane Ngom, Djibo leyti ka, Abdou Fall, Thierno Lo ect…ect…….La liste est trop longue.

Pour certains d’entre eux, le président  Wade a eu une grande part de responsabilité  en leur confiant des postes . Ils ne méritent pas d’occuper une fonction publique. Ils n’incarnent que des  contre valeurs. L’actuel régime semble se satisfaire de ces types infectes. Il les accueille à  bras ouverts avec des honneurs dus à  leurs rangs de courtisans. On leur donne de nouvelles responsabilités. Cependant, ils n’apportent aucune valeur ajoutée. Ils s’empressent de prendre part au banquet pour assouvir leur appétit  bestial. Une fois dans les délices du pouvoir, ils creusent la tombe du président comme  des charognards.  Ils sont les premiers à quitter le navire. Ils trahissent leurs anciens compagnons de route et leur sentiment de fidélité. Leur attachement aux valeurs est circonstanciel et ne dépend que du bon vouloir de leur bienfaiteur. L’exemple le plus frappant est le cas de Serigne Mbacké Ndiaye. Il ne s’agira point dans cette étude de cas d’une attaque ad personam, mais plutôt d’une attaque ad hominem. Je ne connais pas l’homme et je ne l’ai vu qu’à la télé. Ce sont seulement ses tergiversations  et ses girouettes qui m’interpellent et qu’il y a lieu de dénoncer. L’homme est un devenu un personnage public grâce  aux largesses de Maître  Wade. On ne lui connait aucune qualification, si ce n’est une langue mielleuse.  C’est cet individu sorti de nulle part qui, aujourd’hui  , demande avec stupéfaction à ses  anciens frères  libéraux de soutenir le  président  Macky Sall. A travers cet acte perfide, l’homme est entrain de donner des gages de fidélité  à  notre apprenti dictateur. L’homme jouit-il de toutes ses facultés  mentales ? Ou se comporte t’il seulement comme un lâche, un larbin  pour accéder  au cercle restreint des obligés  du locataire du palais de la République. Il devait être le dernier militant du Pds à  songer à  trahir l’ancien président.  Au moment où, les autorités  ne cessent de combattre le parti libéral avec des procédés infâmes, l’ancien porte parole du président  Wade avait l’obligation morale de les soutenir et d’être à leurs côtés. L’homme symbolise ce qu’il y a de plus détestable chez un être  humain. N’eut été  la magnanimité  de Wade, cet individu n’aurait aucune visibilité dans l’espace politique, parce qu’au fond il ne représente rien du tout. Il n’a  aucune base politique et ne peut mobiliser que sa famille, et encore . Ce qu’il y a plus répugnant dans leur cas est le fait  que certains journalistes  tentent vaille que vaille à  avoir leur point sur les sujets les plus brûlants  de l’actualité  nationale alors qu’ils doivent se faire oublier,  ou à  tout le moins observer le silence des momies. Il fallait juste prendre un exemple édifiant  sur ces vautours.  Ces derniers pullulent l’espacement politique.   

Ces personnages  publics doivent être combattus sans répit.  Toute la population  doit leur montrer leur indignation, leur colère et leur rejet de toute compromission avec les valeurs de la société. Il est de notre devoir d’établir à  leur encontre un cordon sanitaire infranchissable afin de les maintenir  dans les égouts, un lieu où  ils ont choisi en toute connaissance d’occuper. Il appartient aux médias  de participer à  ce combat national. Ils ne doivent plus les inviter à  des débats , leur accorder des interviews. Il est de leur devoir de  compatriotes, soucieux du renouveau de nos valeurs ancestrales  de ne plus leur accorder un quelconque crédit.  La sentence du président  Macky Sall   à propos de la rétention de la parole dans les médias ne peut et ne  doit s’appliquer qu’à  ces «  kagna » des temps modernes.

 

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2 Commentaires

  1. Tres bien dit !
    SERIGNE Mbacke NDIAYE est juste un traitre !!
    Mais, il nest pas le seul visé dans ce bel article . Tous les wadistes, valet du roi WADE et qui gravitent autour du MACKY sont des Diams de la pire espèce !!

  2. Entièrement d’accord, mais il faut élargir l’angle ! Effectivement, Serigne Mbacké, c’est bien le prototype de nos Judas et de leur vénale fourberie. C’est plus qu’à vomir, et personne n’éduque ses enfants à cela. Personne ! Toutefois, le bougre a beau être vil et pire de bassesse et d’ingratitude, mais une question est incontournable : Est-il le premier d’entre tous ces scélérats?
    La voie a été balisée et validée par des figures de proue de l’hypocrisie et de la trahison invétérées sur les pas desquels le menu fretin comme Serigne Mbacké & Co cheminent.
    Pourquoi Macky, lui-même, serait-il exempté, le pourfendeur puis héraut de la transhumance sans vergogne ? Qui, plus que lui, a, en traditions et morale sénégalaises comme en politique, été plus wadiste ? Qui, plus que ce dernier, a bénéficié des faveurs et largesses de Wade ? Même Idrissa Seck, l’autre « fils putatif », n’a pas été bombardé et hissé à toutes les positions de la hiérarchie étatique  » comme il l’a été. Et, pourtant, ne le paye-t-il pas aujourd’hui en humiliations et avilissements et outrages les plus douloureux pour son ex-mentor, mais les plus honteux de sa part, et tous les jours que Dieu fait ?
    Quid de tous ces « marabouts » ayant voie au chapitre, mais plus proches du béatitudes terrestres que de Dieu, lesquels, laudateurs et serviteurs zélés de Wade et grassement servis en retour ou en amont, se taisent sournoisement devant toutes les forfaitures du nouveau Prince ?
    En fait, Serigne Mbacké et tous ces reptiles – en mal de pitance, de térangas et d’ostentation sociale ou n’ayant pas la dignité et le cran de résister au chantage de rallier ou, comme il l’avait prédit, d’« aller en prison» – ne sont-ils pas, là, que de pauvres types, au sens pitoyable du terme ? L’exemple de perfidie vient-il pas d’en-haut ? Ou alors du fin fond de notre société ?

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