C’est la confusion sur la levée du blocus de la transgambienne. Les syndicats des transporteurs routiers, auteurs du blocus, ne parlent pas le même langage pour ne pas dire qu’il ne roulent plus dans le même sens. « Nous avons reçu, hier, l’information, des autorités compétentes que les deux pays ont trouvé un accord de sortie de crise. Elles nous ont sollicité pour lever les barrières au niveau des frontières. Nous avons informé nos collègues qui se trouvent à Keur Ayib, Sénéba, Selety, Badiara que le mot d’ordre a été levé », a dit Pape Dianko, dirigeant du syndicat des transporteurs affilié à la Ctns/ Fc. « Si un syndicat dit que la frontière ne sera pas ouvert, qu’il attend la levée du soleil pour voir s’il le sera le ou pas », martèle M. Dianko en réponse à Gora Khouma qui dit le contraire.
En effet, ce dernier, interrogé par la Rfm, affirme que le boycott de la transgambienne reste de vigueur. « Nous n’avons reçu aucune information pour décider de la levée du mot d’ordre de grève. Ni le gouvernement du Sénégal ni celui de la Gambie ne nous ont informé de quoi que ce soit. Puisque nous n’avons pas d’informations, nous maintenons le contournement ». Et Gora Khouma de poursuivre pour déplorer le fait qu’ils n’aient pas été associés aux négociations de sortie de crise. « Pendant 3 à 4 mois, nous boycottons la transgambienne. Aucune autorité sénégalaise ne nous a saisi pour une discussion autour des différents points de notre plateforme revendicative. Aujourd’hui, si le gouvernement décide de la levée du mot d’ordre, ce que nous devons faire, c’est d’informer la base. C’est à elle d’apprécier la situation et, éventuellement, donner sa position, mais pas le responsable d’un syndicat ou du Gouvernement. Donc, j’appelle les chauffeurs affiliés à notre syndicat de poursuivre le contournement de la Gambie », soutient-t-il.
Leral
Aucune constance dans la lutte ! Comment ce peuple pourrait mener à terme une révolution sociale qui exigerait beaucoup d’abnégation sur une longue durée ? Dès que cela devient difficile, le Sénégalais abandonne ! Un peuple dont les ancêtres sont restés très passifs en laissant des étrangers s’installer sur son sol par la force pendant des siècles et avec l’aide de certains groupes appartenant à la communauté, ne peut être comme les autres peuples qui, eux se sont battus, ont versé beaucoup de sang face à l’envahisseur avant de triompher !