L’ancien président égyptien Hosni Moubarak entre la vie et la mort

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Les versions divergeaient, mardi 19 juin au soir, quant à l’état de santé d’Hosni Moubarak, âgé de 84 ans, qui a été déclaré dans un état de mort cérébrale par l’agence officielle MENA. « Son coeur a arrêté de battre et il a été soumis à un défibrillateur plus d’une fois mais il n’a pas réagi », a annoncé l’agence, qui cite une source médicale.
Une information démentie par le général Saïd Abbas, membre du Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir, qui a déclaré que « parler de mort clinique n’a aucun sens. » Hosni Moubarak, qui a subi une attaque cérébrale, est « sous respiration artificielle », selon une source militaire citée par Reuters. Une source médicale a quant à elle déclaré à l’AFP que l’ancien dirigeant était « dans le coma ». « Les médecins tentent de le ranimer. Il a été mis sur appareil respiratoire », a-t-elle affirmé.

Un peu plus tôt dans la journée, Moubarak avait été victime d’une crise cardiaque et d’une attaque cérébrale qui l’avaient plongé dans le coma. Emprisonné depuis un peu plus de deux semaines, il était en route pour un hôpital militaire de la banlieue du Caire, après une nouvelle dégradation de son état de santé.

Hosni Moubarak était détenu dans une aile médicalisée de la prison de Tora depuis sa condamnation à perpétuité le 2 juin, date à laquelle sa santé aurait commencé à décliner. Des sources de sécurité avaient fait état de dépression aiguë, de difficultés respiratoires et d’hypertension. Il avait déjà été soumis le 11 juin à une défibrillation à deux reprises après des arrêts cardiaques.

CONDAMNÉ À LA PRISON À VIE

Hosni Moubarak a dirigé l’Egypte sans partage pendant trois décennies avant d’être renversé par la rue au début de l’année 2011. Il a été condamné à la prison à vie pour la mort de manifestants lors de la répression de la « révolution du Nil » contre son régime, qui a fait quelque 850 morts.

L’annonce de sa mort survient alors que des milliers d’Egyptiens manifestaient place Tahrir au Caire mardi, pour dénoncer le « coup constitutionnel » des militaires au pouvoir, qui viennent de s’octroyer de vastes prérogatives leur permettant de rester aux commandes quelle que soit l’issue de l’élection présidentielle.
lemonde.fr

1 COMMENTAIRE

  1. Le respect des personnes âgées est une valeur fondamentale en Afrique.En plus de cela,les personnes du troisième age sont fragiles à cause de l’affaiblissement de leurs organes.Ceci étant, les anciens dirigeants africains de plus de 70ans doivent être amnistiés de toutes les fautes politiques faites durant leur règne.Que cette mesure soit inscrite dans toutes les constitutions en Afrique pour montrer notre humanité!

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