L’hôpital de la paix est dans un coma profond. Pas de centrale d’oxygène, pas d’ambulance médicalisée pas de scanner, pas d’embauche, pas de cotisation Ipress et la liste est loin d’être exhaustive. Dans tous leurs états, les travailleurs ont décrété, hier, un mot d’ordre de 48 heures en guise d’avertissement. Ils comptent remettre ça si les autorités ne réagissent pas face à leur plateforme revendicative.
Les patients qui fréquentent l’hôpital de la paix de Ziguinchor doivent prendre leur mal en patience. En cause, les travailleurs observent, depuis hier, un mot d’ordre de grève de 48 heures, pour, disent-ils, «avertir les autorités sur la marche de leur lieu de travail. Mais aussi sur leurs difficiles conditions de vie et de travail».
En effet, soutient le responsable syndicaliste, «depuis son inauguration en février 2015 par le président de la République, l’hôpital de la paix n’est que l’ombre de lui-même». Étayant son propos, Bacary Diémé a fait savoir que la structure sanitaire, qui suscitait beaucoup d’espoir au sein de la population, connait des difficultés pour fonctionner normalement.
A l’en croire, l’hôpital manque énormément de matériels pour son bon fonctionnement. «Au niveau de la pédiatrie, la table de réanimation est tombée en panne depuis belle lurette. On est obligé de transférer les nouveau-nés vers l’hôpital régional. Ce qui cause un véritable problème pour les pédiatres», explique M. Diémé. «Pour un hôpital comme celui de la paix, on n’a même pas de centrale d’oxygène, d’ambulance médicalisée, et de scanner», déplore le syndicaliste.
Bacary Diémé est aussi revenu sur la situation des travailleurs qui courent toujours derrière leur première embauche. «L’écrasante majorité des travailleurs détiennent depuis des années des contrats à durée déterminée. Et depuis lors, ils attendent d’être embauchés, ce qui tarde à venir. Toujours, ce sont des promesses que nous recevons des autorités, c’est pourquoi, nous leur demandons de régulariser le plus rapidement possible la situation de ces agents», ajoute M. Diémé.
LE DIRECTEUR DE L’HOPITAL RECONNAIT
Le directeur de l’hôpital de la paix, qui réagissait après la sortie des travailleurs, a indiqué que des efforts sont en train d’être consentis pour l’acquisition de certains matériels. Fadel Sarr, qui reconnait certains dysfonctionnements auxquels fait face sa structure, a souligné que «l’acquisition d’un scanner demande des investissements lourds, et cette tâche incombe à la tutelle. Pour l’ambulance médicalisée, l’Etat a prévu dans son budget en cours l’achat d’une centaine, et la demande de l’hôpital de la paix est prise en compte dans ce lot».
Sur l’embauche et la cotisation au niveau de l’Ipres, Fadel Sarr a fait savoir que d’énormes efforts ont été faits dans ce sens. «Depuis le début de l’année, beaucoup de contrats en bonne et due forme ont été octroyés aux travailleurs, et d’autres ont reçu leurs contrats à durée indéterminée».
En ce qui concerne le versement des cotisations à l’Ipres, M. Sarr a clairement déclaré que celui-ci n’est pas encore effectif.
Ahmet Coly
jotay.net
Ni macky ni un membre de sa famille ni un marabout de cette ville encore moins un quelconque membre du gouvernement ne risque de se faire soigner dans cet hôpital ou centre de santé
Pour vous dire que tous ces gens y compris ceux qui vous tympanisent avec dieu n’a rien n’a cirer de l’état de cet hôpital
D’ailleurs comment voulez vous qu’un gouvernement qui n’a rien n’a faire d’un appareil pour soigner les cancéreux soit intéressé par l’état d’un mouroir aussi loin de Dakar
Il faut mettre tous ces bandits dehors
C’est pas grave. L’argent a servi à offrir à la Guinée Bissau des droits télé pour pouvoir suivre la CAN 2017.Il ne faut pas oublier que les droits télé pour la Guinée sont une priorité pour le leadership du président Macky Sall, un leadership qui est une priorité nationale.
Les « Mécanismes de Prévention de la Reforme Technique de l’Etat »
Dans un Etat responsable, il convient de prévenir certaines ruptures et aléas techniques facheuses particulièrement lorsque cela impacte sur des secteurs aussi névralgiques que la Sante.
I) Les « Mécanismes Classiques de Reforme Technique de l’Etat »
Il existe au sein de l’Appareil d’Etat une structure dénomme la « Direction a la Reforme de l’Etat et a l’Assistance Technique » en charge des Questions de Reformes Techniques de l’Etat.
Ce dernier s’appuie sur des Rapports d’Évaluation Technique des Ministères et y apporte un Concours Financier Budgétaire Direct de l’ordre de 1 a 10% du Déficit de Reforme Annuel des Ministères de Souveraineté de l’Etat a l’exception de la Primature d’ou il dépend et qu’il couvre a titre incident(Panne de Matériel Informatique ou de Matériels Roulants et Véhicules de Service) à hauteur de 100% du Déficit de Couverture Budgétaire en matière de Reforme Technique.
II) Les « Systèmes de Prévention des Aléas de Plateau Technique Médical »
Dans les Systèmes de Sante bien organisés, il existe une Cellule à la Planification Budgétaire qui étudie les questions de Reformes du Matériels de Sante en inscription budgétaire sur Rapport d’Inspection Technique du Ministère de la Santé effectue par ses services techniques notamment la Direction du Contrôle et du Personnel de la Santé. Toutefois, le Ministère de la Sante se doit de connecter l’ensemble de ses services de prestations médicales auprès d’un « Centre de Suivi a la Protection Sociale » détenant les Alertes Techniques Biométriques des Défaillances du Matériel du Plateau Technique des Structures de Santé affiliées.