XALIMANEWS : Le Premier ministre libanais Saad Hariri est rentré le 21 novembre à Beyrouth, trois semaines après sa démission choc depuis l’Arabie saoudite, un pays qui a ensuite été accusé de l’avoir retenu en « otage ».
Sitôt arrivé tard le soir à l’aéroport international de Beyrouth, il est monté dans un convoi sans s’adresser à la foule de journalistes libanais et étrangers qui l’attendaient. Saad Hariri avait quitté dans la journée la France pour se rendre au Caire puis à Chypre avant de finalement se poser au Liban.
Avant son arrivée à Beyrouth, des petits groupes de ses soutiens sont descendus dans la rue dans la capitale libanaise en klaxonnant, en lançant des acclamations et en arborant des drapeaux aux couleurs de son mouvement. Ce 22 novembre, il doit participer à la fête de l’Indépendance, dans un contexte où beaucoup dans le pays doutaient de son retour.
Saad Hariri doit notamment clarifier sa position sur sa démission, intervenue dans un contexte de tensions entre l’Arabie Saoudite, dont il est personnellement très proche, notamment du fait de sa double nationalité saoudienne et libanaise, et l’Iran, soutien de son grand rival politique, le Hezbollah chiite.
Pour rappel, le 4 novembre dernier, le Premier ministre libanais avait annoncé sa démission à la surprise générale depuis l’Arabie saoudite où il est resté jusqu’à hier.