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Liberté provisoire à Taib Socé: le Doyen des juges s’oppose après le parquet

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Il « ne voulait pas de liberté provisoire », disait-on, il ne l’aura pas. En tout cas, pas pour le moment. Le Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf, a rejeté vendredi après-midi la demande de liberté provisoire introduite par les conseils de Taïb Socé. Un rejet qui fait suite au réquisitoire du Parquet, qui s’était opposé à la libération du prêcheur dans la mesure où le principal témoin, Moussa Diakhaté, n’avait pas encore été entendu. Selon des sources très sûres, le Doyen des juges d’instruction de Dakar s’est opposé à la demande de liberté provisoire déposée par les conseils de Oustaz Taib Socé, à la suite de son audition dans le fond. Le juge a adopté cette position à la suite du Parquet, qui avait introduit un réquisitoire contre la liberté provisoire. Il faut dire que le juge instructeur pouvait passer outre ces réquisitions du procureur ; mais dans son intime conviction, il a estimé que Taïb Socé devait rester en détention. Le Parquet a estimé que Taïb Socé ne pouvait pas bénéficier d’une liberté provisoire, alors qu’un témoin qu’il a lui-même cité, n’avait pas été encore entendu dans la procédure pendante au premier Cabinet. D’ailleurs, l’audition de ce témoin, un certain Moussa Diakhaté, devrait intervenir cette semaine. À charge pour Taïb Socé d’introduire une nouvelle demande de liberté provisoire, après. Il faut dire que l’information selon laquelle Taïb Socé ne voudrait pas d’une liberté provisoire, comme lui-même l’aurait dit à un de ses visiteurs, est illogique. Un avocat ne peut pas introduire une demande de liberté provisoire sans l’aval de son client. Surtout que, dans ce cas précis, cette demande a été déposée par Me Alassane Cissé, tout de suite après l’audition dans le fond du prêcheur. En tout cas, les appels à la libération du prêcheur ne sont pas du goût des autorités judiciaires, et pour cause. Ces dernières ne les comprennent pas, en ce sens qu’il s’agit d’un dossier où les délits retenus sont l’escroquerie et l’association de malfaiteurs. « Ceux qui réclament sa libération feraient mieux de cotiser pour lui », ironisent des sources judiciaires, qui précisent encore que Taïb Socé a admis, sur procès-verbal, avoir reçu une avance de 35 millions de F Cfa de la partie civile. Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info

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