L’Italie applique le règlement communautaire qui prévoit de pouvoir utiliser les contributions versées dans tous les pays de l’Union Européenne. Elle a par ailleurs mis en place des conventions bilatérales avec certains pays extracommunautaires qui y disposent d’une émigration importante, comme l’Algerie, la Tunisie ou encore le Maroc.
Ces conventions internationales font écran de tutelle et de référence au droit à pension pour les salariés ayant eu une activité en Italie selon les barèmes en vigueur.
Pour rappel, les immigrés rapportent huit milliards d’euros par an à l’Italie, et ne lui coûtent que trois milliards. Les cinq milliards restant sont redistribués dans la population italienne. Ces chiffres viennent une nouvelle fois démontrer la contribution importante que les immigrés donnent à l’économie de la péninsule et à sa population vieillissante.
Le solde positif (la différence entre ce qu’ils rapportent à l’État et ce qu’ils lui coûtent) se situe aux alentours de cinq milliards. D’autres calculs démontrent que les contributions versées par les immigrés permettent de payer les retraites de 600.000 Italiens chaque année.
Le Sénégal, qui dispose d’une grande diaspora en Italie, n’a pas de convention bilatérale avec l’Italie pour la portabilité des droits de retraite. L’importance de la Diaspora sénégalaise en Italie doit interpeller les autorités sénégalaises pour prendre immédiatement toutes dispositions nécessaires afin d’entamer des négociations avec celles italiennes sur ce sujet crucial.
Voici un enjeu de développement sur lequel le département en charge des sénégalais de l’extérieur est attendu en lieu et place de la politique politicienne. Les vaillants travailleurs immigrés méritent aussi de profiter sereinement de leur retraite au pays après avoir subi la pénibilité du travail dans les pays du Nord.
La Diaspora ne doit plus être juste un territoire électoral mais plutôt un enjeu de développement.
Merci à Alioune Ndiaye (fondateur de la télévision Diaspora24) de m’avoir inspiré sur ce sujet crucial.
Babacar BA
Président Alternatives Citoyennes
en plus de la retraite ,il y´a des milliers de SENGALAIS qui meurent et leurs familles restees au pays ne peuvent pas demarcher la recuperation des indemnites qui leurs reviennent de droit.Esperons que cet aspect puisse faire partie des negociations
Les mêmes causes font les mêmes effets. La coopération sud-sud selon les rapports de coopération établis entre certains pays sud saharien subie la même équation.
Dans cet optic avec la 13éme legislature une nouvelle dynamique doit s’instaurer pour offrir à la diaspora une nouvelle vitrine afin que solution puisse être trouvée à tous ses mots qui minent cette courageuse diaspora.