1• JOUIR PLEINEMENT DE LA VIE SANS FRANCHIR L’UNIVERS DES LIVRES
2• « TEMPS SOCIAL » ET » TEMPS TRAVAIL »
3• L’AFRIQUE CONÇOIT DES MONDES SANS LIVRES
1•
Pendant la fête de Tabaski, j'avais décidé de lire ces deux livres lors de mon séjour qui devrait durer normalement une semaine. Sans être bon mathématicien, j'ai eu des résultats avant calcul, parce que le " c'est possible" me poussait à ne pas voir que c'était impossible. J'avais juste pensé qu'avec le temps plein, je pouvais y arriver sans problème, tout en fermant mes yeux sur l'environnement d'accueil qui est, certes, calme, non pollué, où l'on peut vivre sans pression, sans penser à une agression où il est possible de faire de longues méditations sans perturbation, mais parfois inadéquat ou simplement difficile à trouver un ??épanouissement intellectuel.??
Pourtant le livre se retrouvait la plupart entre mes mains, mais bizarrement, je peinais à lire ne serait-ce 5 pages parce que dans un environnement tel, on ne peut songer qu'à profiter, le trop sérieux n'est pas accepté, se divertir, avoir un visage ouvert, ne pas trop réfléchir ( amul xalaat), faire avec ou même être dans l'excès de bonheur sont les seules règles acceptées. J'avais même changé d'objectifs entre temps, aulieu de finir les deux bouquins, terminer le premier était le défi que je n'ai finalement pas relever.
2•C’est par là que j’ai mieux compris les différents sortes de temps qu’expliquait Aziz Salmone Fall. Le professeur m’a fait comprendre qu’il y a le « temps social » que nous, nous avons qui fait partie des bases de notre africanité, qui symbolise l’interaction humaine, il y a aussi, le » temps travail » que nous avions mais que le capitalisme nous a imposé sous une autre manière, qui est le monnayage du temps. Ce temps social qui nous fait garder notre humanité en tant que personne doit être maîtrisé et retenu sinon tout abus de ce dernier provoquera une absence de production, ce qui sera fatal pour nous car nos objectifs traîneront à être atteints. Le temps travail qui consiste à ne vivre que pour les chiffres ( l’argent), doit aussi être canalisé car à force de vouloir transformer cette vie en une recherche effrénée d’épanouissement à travers l’argent, on efface sans le savoir l’humanité qui survit en chaque humain.
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L’Afrique perd des opportunités, rate beaucoup d’occasions et refuse de se rattraper parce qu’elle a en a trop profité et continue toujours de suivre sa logique illogique malgré sa position de toujours. ( derrière les derniers). L’afrique, les africains ont aujourd’hui eu un problème de la notion du temps et une grande difficulté pour avoir une bonne gestion du temps. Pour ce faire, il faut que nous retournions privilégier la lecture au détriment de tout autre outil qui n’est pas objet ou sujet à penser. DANS DES ENVIRONNEMENTS CONÇUS SANS BIBLIOTHÈQUE, IL NE PEUT Y NAÎTRE QUE DES PSEUDOS- INTELLECTUELS QUI GARDENT JALOUSEMENT L’IDÉE D’ÊTRE INTELLIGENTS QUI LES EMPÊCHE DE DÉSAPPRENDRE POUR AVOIR L’HUMILITÉ DE RECOMMENCER À APPRENDRE.
LAMIN AL’AMIIN JÓOB Journaliste, communicateur digital, apprenti chroniqueur
