« L’obésité : une maladie déroutante que les scientifiques ont de la difficulté à comprendre ! »
A partir de quel de quel moment est-on gros? Le pèse-personne est un guide bien imprécis car il ne dit rien de la composition corporelle. Un danseur professionnel dont l’ossature est dense et la musculature bien développée peut peser plusieurs kilogrammes de plus qu’une personne sédentaire de même taille. La plupart des experts s’entendent pour placer la limite de l’obésité à un excèdent de 20 % par rapport au « poids idéal ». La valeur la plus utile cependant est la quantité de graisse corporelle, puisqu’on considère habituellement que l’obésité correspond à des réserves excessives triglycérides. Nous nous plaignons de la persistance de la graisse, mais nous continuons de l’entretenir en consommant trop de kilojoules. La proportion de graisse ne devrait pas dépasser 18 ou 22 % de la masse corporelle (pour les hommes et les femmes adultes respectivement). Au dessus de ces valeurs, c’est l’obésité.
L’obésité : une maladie déroutante que les scientifiques ont de la difficulté à comprendre !
Quelle que soit la définition qu’on en donne, l’obésité est une maladie déroutante que les scientifiques de la difficulté à comprendre C’est à dessein que nous employons ici le mot « maladie », car toutes les formes d’obésité supposent un déséquilibre des mécanismes de régulation de régulation de l’apport alimentaire. Les effets néfastes de l’obésité sont bien connus (l’artériosclérose, l’hypertension, les maladies coronariennes et le diabète sucré sont plus sont plus fréquents chez les obèses).
Quelles sont les causes de l’obésité ?
1-Hypothèse de la valeur de référence
Certains experts pensent que la consommation excessive d’aliments est une habitude qui apparaît tôt au cours de la vie (le syndrome du « vide ton assiette ») ; elle provoquerait une augmentation des cellules adipeuses pendant l’enfance et préparerait le terrain à l’obésité.
A l’âge adulte, l’accroissement de la masse du tissu adipeux résulte de l’accumulation de matières grasses dans les cellules existantes. Par conséquent, plus les cellules sont nombreuses, plus l’organisme peut stocker de matières grasses.
2-Hypothèse de la combustion efficace
Les obèses utilisent les combustibles alimentaires et emmagasinent les lipides avec plus d’efficacité que les autres personnes. On pense souvent que les obèses mangent plus que les autres, mais ce n’est pas toujours vrai ; beaucoup mangent même moins que les personnes de poids normal. Les lipides alimentaires sont les pires ennemis des obèses. Pour une même valeur énergétique, ils font grossir davantage que les protéines et les glucides, car l’organisme consomme très peu d’énergie pour les transformer. Par exemple, lorsqu’une personne ingère un excès de 1000 kJ de lipides, son organisme en brûle seulement 30 et emmagasine les 970 qui restent.
3-Hypothèse génétique
L’obésité pathologique est le sort réservé aux personnes qui ont hérité de deux gènes de l’obésité. En effet, l’organisme de ces personnes transforme toujours en graisse l’apport d’énergie excédentaire, tandis que celui des gens normaux en transforme une partie en tissu musculaire.
Traitements non indiqués et dangereux !
En matière d’obésité, les rumeurs et les choix malheureux sont monnaie courante. Voici quelques-uns des pires stratégies à adopter pour lutter contre l’obésité.
A)-Diurétiques : Pour perdre du poids, certaines personnes prennent des diurétiques, des médicaments qui intensifient l’excrétion d’eau. Au mieux, les diurétiques peuvent faire perdre quelques kilogrammes pendant quelques heures ; au pire, ils peuvent causer un déséquilibre électrolyte grave.
B)-Anorexigènes : Certaines personnes obèses prennent des amphétamines pour réduire leur appétit. Ces médicaments sont efficaces, mais à brève échéance seulement (c’est-à-dire jusqu’à ce que la tolérance s’installe) ; ils peuvent aussi provoquer une accoutumance dangereuse. Par ailleurs, les produits amaigrissants à base de fibres visant à empêcher l’absorption des nutriments peuvent entraîner une malnutrition grave.
C)-La chirurgie : Certains ont recours à cette méthode mais ils doivent savoir qu’elle est dangereuse et ne doit jamais être conseillée.
Tentez ces solutions naturelles
Le gingembre étant très efficace, car peut non seulement brûler les graisses en excès mais aussi abaisser le mauvais cholestérol. Seulement, il doit être pris sans sucre.
Le jus de citron non sucré associé au miel fait aussi beaucoup de bien. Un demi-verre de jus de citron peut être associé à une cuillérée à soupe de miel, et pris au milieu des repas.
L’infusion de thé vert sans sucre est aussi conseillée. Il peut être pris le matin au réveil et le soir avant d’aller au lit.
Le séné peut aider ceux qui, en plus de leur obésité, souffrent d’un gros ventre. Une infusion des feuilles de cette plantes fait des merveilles.
Source: www.sambamara.com