Xalima news – Fortunes diverses pour les journalistes engagés dans la course aux mairies et présidence de conseil départemental lors des élections locales du 29 juin dernier. Le Dg de la Rts, Racine Talla, et Aliou Sall (ancien de plusieurs rédactions, membre actif du Synpics durant de longues années) ont certes sauvé l’honneur de la confrérie en raflant la mise dans le département de Guédiawaye. Bara Ndiaye, le plus jeune maire du Sénégal, responsable de l’Apr et chargé de la communication à la Délégation générale de la solidarité nationale, a remporté haut la main dans sa ville natale de Meouane (Tivaouane). Sur les 55 conseillers municipaux présents, les 52 ont voté pour lui. Mieux, il n’y a eu aucune opposition puisque les 3 autres ont voté bulletin blanc. Naturellement, ce n’est pas la corporation qui était elle-même candidate, mais il apparaît que le fossé est grand entre l’observation de la chose politique et sa pratique.
LATIF COULIBALY
Globalement, les hommes des médias qui ont franchi le pas, ceux qui sont descendus dans la fosse aux lions, ont découvert la complexité de la chose électorale, surtout quand cette dernière vous explique grosso modo que quelqu’un d’autre vous a été préféré. L’amer goût de la défaite. Abdou Latif Coulibaly (s’il est toujours journaliste !), ancien ministre de la Bonne gouvernance, a été recyclé comme secrétaire général du gouvernement après sa défaite à Sokone. Le département de Foundiougne a vu ses responsables apéristes se faire laminer dans les urnes, alors que pour son baptême de feu électoral, Abdou Latif Coulibaly dirigeait l’état-major de “Benno Bokk Yakaar” dans le Niombato.
AMINATA ANGELIQUE MANGA
Une autre journaliste dont la descente dans l’arène politique avait suscité bien des attentions : Aminata Angélique Manga, journaliste à la RTS, célébrité montante du petit écran. Elle n’a jamais su prendre pied dans le marigot infesté de sauriens qu’est la classe politique. Déjà, son limogeage de son poste de conseiller en communication de la Primature, avait quelque refréné ses ardeurs, mais, coriace, elle a fait face à la furia du maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, et des listes qu’il a inspirées, qui a presque tout raflé au finish. Mais Aminata Angélique Manga a sauvé l’honneur, en remportant le scrutin dans son fief d’Eampore, au cœur du Bandial. Toujours en Casamance, Ousmane Bâ, conseiller technique à la présidence de la République (cellule de communication) a mordu la poussière à Niaguis. Que pouvait-il faire face la machine électorale de l’Union centriste du Sénégal, et de la réelle popularité du maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé.
THIES SANS CONCESSIONS…
Les électeurs de la région de Thiès n’ont pas été tendres avec les hommes et femmes des médias candidats. Mamadou Ndoye Bane (animateur à la Rfm), était candidat, en duo avec Sidy Bane, dans la liste citoyenne “Wallu” à Pire. Mais ils n’ont pas fait le poids devant Serigne Mboup, président du Conseil d’administration de la Société africaine de raffinage (Sar). Toujours dans la région de Thiès, El Malick Seck, fondateur des plusieurs sites internet et journaux, a terminé à une honorable troisième place. Donc messe basse en général pour les hommes des médias après les élections locales du 29 juin dernier. Il faut dire que ce n’est pas une première ; depuis toujours, avec une accélération ces dernières années, les journalistes s’invitent de plus en plus dans les joutes électorales. Première vaccination face à cette tendance lourde dans les médias : pas de confusion des genres et non à la solidarité confraternelle. Pas de sentiments…
Source: EnQuête
LU POUR VOUS
Qui avait divulgué les informations top secret à Latif COULIBALY?
Abdou Latif coulibaly et Macky SallL’actualité au Sénégal et dans la Diaspora est la milice que le président du Sénégal, Macky Sall est en train de mettre en place. Tels les dictateurs africains qui ont installé le chaos dans leur pays en y mettant sur pied une organisation de bandits servant à mâter le peuple pour sauver leurs fesses, ils ignoraient tous que ce pas de plus vers l’impopularité était la semence qui a fait éclore la guerre civile.
En y regardant de plus près, les Sénégalais verront que l’être le plus farfelu et le plus mystérieux de l’entourage d’Abdoulaye WADE a commencé à tisser sa toile il y a de cela plus d’une décennie.
En effet, Mackyavell, en tant que ministre de l’Intérieur, a pu mettre en place un service de renseignement parallèle avec des effectifs chevronnés, tous acquis à sa cause, au nez et à la barbe de Kor Viviane qui croyait tout contrôler en s’entourant de « minables ».
Si les Sénégalais ont bonne mémoire, ils se rappelleront du fameux livre d’Abdou Latif COULIBALY dans lequel des informations ultrasecrètes ne pouvaient être divulguées que par un homme issu de l’Exécutif sénégalais.
En ce temps-là, l’on se rappelle que tous les regards étaient tournés vers le premier ministre d’alors, Mame Madior BOYE, soit disant qu’elle avait eu des relations privilégiées de travail avec le frère du couard de Moustapha Niass.
Quoi qu’on en dise, les fameux extraits du livre qui ont fait vaciller le pouvoir de Wade semblent venir de son soi-disant fils qu’il a promu dans le vrai sens du terme, parce qu’il était nul et paraissait insignifiant!
Cependant, Mame Madior était la cible tout indiquée pour ces secrets d’État étalés sur la place publique, tellement notre larbin semblait inoffensif et insoupçonnable.
Aujourd’hui, que les deux ex pouilleux se sont uni pour le pire du Sénégal à l’avènement de la seconde alternance, l’on pourrait dire sans risque de se tromper que l’habit fait vraiment le moine au Sénégal.
Car, tel un cancer, Mackyavell a attendu de bien gangrener d’abord, le PDS, ensuite toutes les institutions de la République, avant de montrer son vrai visage, c’est-à-dire, de diriger son mentor et bienfaiteur vers l’abattoir. Aujourd’hui, ce qui explique la fulgurante ascension de l’actuel occupant du Palais est qu’il avait mystiquement maîtrisé Abdoulaye WADE au point que ce dernier ne se rendait même pas compte de toutes les armes qu’il plaçait entre les mains couardes de l’actuel bourreau de son fils.