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Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale: » les éleveurs victimes des collectivités locales. Abus de pouvoir ou extorsion ».

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Un atelier de concertation, d’échange et de partage sur le code pastoral s’est tenu au CNEPS de Thiès, avec la participation de plusieurs techniciens de l’élevage, pasteurs et agriculteurs. L’objectif général, c’est de recueillir toutes les thématiques lors de cet atelier, de façon concertée, participative, et inclusive à pouvoir régler certains problèmes qui perturbent le secteur de l’élevage. Ensuite valider les formulations, propositions et attentes en vue de leur prise en compte. Le Docteur Algore Thiam, chef de service régional de l’élevage de Dakar est revenu sur certains détails, que les éleveurs considèrent comme une extorsion, car les collectivités locales n’attendent pas d’avoir des preuves tangibles par rapport à la divagation des troupeaux, mais elles agissent en abusant de leur pouvoir, violant complètement les lois. « Si les animaux sont en divagation, on les met en fourrière, mais durant huit jours, l’animal n’appartient plus à son propriétaire, la communauté rurale peut vendre l’animal. Je pense que c’est une sanction vraiment sévère. Dans certaines zones pastorales, là où passent les troupeaux est souvent cultivés, avec des champs qui ne sont pas clôturés. Raison qui pousse le bétail à y entrer et dévaster la culture. Et dans ce cas, c’est l’éleveur qui paye toujours les dégâts. L’autre problème : La fourrière doit être instituée ; normée pour accueillir et préserver la vie des animaux qui y sont gardés. Des fourrières dans lesquelles les animaux seront bien nourris, bien abreuvés et même bien contrôlés sur le plan sanitaire. C’est çà, l’exigence, mais dans les communautés rurales, les animaux sont gardés dans des endroits réduits, où l’animal ne peut évoluer, parce qu’il a besoin d’espace. Tout ceci fait partie des dommages qui doivent être pris en compte dans la réglementation. Pour que dans chaque collectivité, des fourrières fonctionnelles y soient implantées, au lieu de revendre les animaux d’autrui après les avoir gardés, uniquement huit jours. Et nous savons que l’éleveur Sénégalais se débrouille pour vivre et comment il a fait pour avoir cet animal, que la collectivité vient de vendre aux enchères. Et ceci incombe aux collectivités mais pas à l’état, car il est prévu dans leur budget la prise en charge des animaux en cas de fourrière ».
Frédéric Diallo Xalimasn Thiès.

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