XALIMANEWS: « L’utilisation d’armes à feu par les forces de sécurité lors de manifestations constitue un sombre précédent pour le Sénégal », souligne le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme dans un communiqué
L’ONU s’est dite mardi « profondément préoccupée » par l’évolution de la situation des droits de l’Homme au Sénégal et voit « un sombre précédent » dans l’usage d’armes à feu par les forces de l’ordre contre des manifestants.
« L’utilisation d’armes à feu par les forces de sécurité lors de manifestations constitue un sombre précédent pour le Sénégal », souligne le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme dans un communiqué. « Nous notons que les autorités ont ouvert des enquêtes et nous leur demandons de veiller à ce que celles-ci soient rapides, indépendantes et approfondies, et qu’elles amènent toute personne trouvée responsable d’un usage de la force injustifié ou disproportionné, à rendre compte de leurs actes, quels que soient leur statut et leur affiliation politique », souligne le Haut-Commissariat.
Le Sénégal a été en proie du 1er au 3 juin à ses pires troubles depuis des années après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans une affaire de moeurs. L’annonce de la condamnation a déclenché des violences qui ont fait officiellement 16 morts, mais Amnesty International estime à 23 le nombre de morts. Pour sa part, le Haut-Commissariat évoque « au moins » 16 personnes tuées, 350 blessées et plus de 500 arrêtées lors de trois jours de manifestations, entre le 1er et le 3 juin.
« Nous sommes également préoccupés par la poursuite des restrictions à la liberté d’expression et de réunion pacifique à la suite des manifestations », a encore insisté le Haut-Commissariat. Il évoque en particulier le cas de Walfadjiri TV, une chaîne privée qui couvrait les manifestations en direct et qui a été suspendue le 1er juin « sans justification légale claire et n’a toujours pas été rétablie à ce jour ».
L’ONU rappelle également que les restrictions à l’accès à internet, qui avaient été justifiées par le gouvernement pour mettre fin à « la diffusion des messages haineux et subversifs », « doivent être fondées sur une loi sans ambiguïté et accessible au public ».
Le président Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, entretient le flou sur sa volonté de briguer un troisième mandat en 2024. En l’état actuel, M. Sonko, personnalité populaire dans la jeunesse et les milieux défavorisés, ne peut plus se présenter à la présidentielle. Il crie au complot destiné à l’éliminer politiquement.
Le Boucher de Dakar macky sall est déjà cerné. Il croyait être plus malin que les sénégalais mais sa stratégie de bas étage est en train de le conduire jour après jour à commettre des bavures qui vont le conduire directement à la CPI. Malgré qu’il soit président du Sénégal macky ne mesure vraisemblablement pas l’importance que représente le Sénégal pour la communauté internationale. Ce faisant la communauté internationale peut tolérer certaines arrestations politiques ponctuelles ou même une élimination d’un ou des candidats de l’opposition mais dès que cette stratégie met en danger la stabilité du Sénégal eh bien la communauté internationale va directement lui tourner le dos et même sanctionner ces actes pour éviter toute récidive. Il est clair que aujourd’hui avec tous les reportages et documents faits par la presse internationale, c’est devenu une onction donnée à la CPI de s’activer pour poursuivre macky sall et sa gang de mafiosi
Quand la bêtise est exposée au grand jour comme c’est le cas lors de ces événements ils devient difficile de cacher la réalité au monde. Tout le monde a pu voir que l’on tue impunément au Sénégal a partir du moment ou on est du camp du pouvoir. Le ministre de l’intérieur a promis des enquetes mais le chef leur a deja garanti qu’il y aurait pas de poursuites s’il y avait des morts. Ce qu’il ne realise pas c’est qu’il leur reste plus de temps pour se couvrir et qu’ils répondront de leurs actes. On remarque une campagne pour parler des dégâts matériels mais nous les rameneront à leur sombre et triste realite. Ils se discreditent et discreditent le Senegal