L’ancien chef du Conseil démocratique révolutionnaire, un mouvement opposé à l’ex président Hissène Habré et au président Idriss Deby, risquait la peine de mort quand il a quitté le Tchad en 1994.
Acheick Ibni Oumar était en exil en Libye puis en France avant de décider de saisir la main tendue du président tchadien.
Début mai, en effet, lors de la promulgation de la constitution de la 4ème république Idriss Déby avait amnistié tous les rebelles tchadiens.
L’opposant a été accueilli à l’aéroport de N’Djamena par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bachir.
Acheick Ibni Oumar, 67 ans, a été dans les années 70 l’un des leaders du Front de Libération Nationale du Tchad sous le régime de l’ancien président Goukouni Weddeye.
En 1982, il avait pris la tête du Conseil Démocratique Révolutionnaire qui a combattu l’ancien régime d’Hissein Habré avant de devenir son ministre des affaires étrangères en 1989.
Acheik Ibni Oumar quitte le Tchad en 1994, après une rupture avec l’actuel président Idriss Deby dont il a été conseiller spécial entre 1990 et 1993
Bbc