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Lorsque le bavardage des donneurs de leçons empêche d’entendre le retentissement des actes des bâtisseurs, alors la société régresse. – « Mohamed Fillali » (Par Aly Koto Ndiaye)

Date:


Dans notre landerneau politique les experts de l’outrance, se complaisent dans la
provocation chronique et sarcastiquement, on note actuellement que c’est le
dérapage qui attire l’attention. L’excès, le défaut, la brutalité, captivent davantage
que la sagesse.
    Monsieur Boubacar Sadio en est certainement  convaincu ; sinon comment
concevoir qu’un commissaire de police de classe exceptionnelle à la retraite,
s’adressant aux dirigeants étatiques comme religieux, puisse s’exprimer de manière
autoritaire, en empruntant un ton aussi condescendant, aussi insultant, et  aussi
vulgaire ?
Avec toute «l’expérience» qui a rendu notre commissaire,  «exceptionnel», pourquoi éprouve-t-il
le besoin d’être plus virulent que tout le monde (activistes et opposants confondus) ? Désolé
Monsieur le commissaire de police exceptionnel, votre ton a dilué toute la quintessence de votre
interpellation, si tant est que votre objectif était d’alerter. Si ça va au-delà,  il fallait vous limiter à
«président Macky» et nous épargner le «Monsieur le président».
A-t-on besoin de se montrer si arrogant, si suffisant et si Méchant, juste pour déclamer son
opposition à un homme ou à un régime ?  Une personne imbue de valeurs ou se réclamant comme
telle doit éviter d’utiliser un langage aussi trempé, aussi abject même contre son ennemi encore
moins un adversaire politique ; et cela au risque d’être déprécié par ses admirateurs voire sa
famille au sens large du terme. A dire vrai monsieur le commissaire exceptionnel, vous êtes allé
trop profondément dans la fosse et franchement c’est un sentiment de honte  qui m’envahissait au
fur et à mesure que je parcourais votre lettre.
Vous dites que vous avez retrouvé votre liberté de ton et de conviction,  c’est dommage, la retenue
vous allait certainement beaucoup mieux que cette liberté ; mais je me disais bien que ce n’est pas
avec ce genre de discours pas policé  du tout que vous avez gravi les échelons jusqu’à atteindre la
valorisante classe exceptionnelle de la police. Malheureusement, pour retrouver votre  «liberté de
ton et de conviction», vous avez gommé le beau vernis qui vous a permis de tromper
solennellement votre monde. Demandez à vos proches dans la police quel Boubacar Sadio ils
préfèrent entre celui policé et courtois d’avant  retraite, et celui rugueux et belliqueux qui a
retrouvé sa liberté. Vous risquez d’être déçu.
Par ailleurs, pourquoi convoquer dans votre argumentaire, les propos d’antan d’un Monsieur (le
ministre Souleymane jules Diop en l’occurrence) qui de fait, pour avoir accepté de travailler sous
les instructions du Président Macky Sall, a reconnu son erreur de jugement ? Est-ce une astuce
pour embarquer  l’opinion dans la cacophonie ? Cela s’appelle bien manipulation monsieur le
commissaire exceptionnel. Me revient alors une réflexion bien à propos, lue quelque part :
Le cynique qui clabaude sur les réseaux sociaux et dans les shows télévisés, n’argumente pas. Il
utilise la technique quasi imparable de l’insinuation et l’esbroufe. Il détourne l’attention, esquive
la réflexion et ruine les débats par son tapage.
Oui, vous avez le droit de donner votre opinion, mais sans cynisme Monsieur. Les insanités et
autres insinuations sordides (j’entrevoie un sourire laconique quand vous parlez de la  Diongoma)
ont fait perdre  à la lettre au Président son caractère d’alerte qui lui était dévolu. Pour autant,
comme vous je pense que cela ne valait pas la peine qu’on vous convoque, vous n’êtes pas celui

qu’ils croyaient prendre, le vernis est bien parti, et  y en a pour qui, mobiliser la police est
superflue.
Une dernière question Monsieur le Commissaire de Police de classe exceptionnelle : Pendant que
vous étiez en fonction, combien de dirigeants de cette «oligarchie politico-religieuse sans éthique
et sans morale, cupide, vorace et qui exploite les sénégalais depuis notre prétendue
indépendance» avez-vous dénoncés, traqués et peut être même mis en prisons ?  À moins que,
fort en vernis et astuce vous ne vous soyez accommodé (ou accoquiné) pour vous maintenir en
poste et gravir les marches qui mènent au cercle restreint de la crème de notre respectable et
respectée police. Cette question me taraude parce que tout simplement, vous avez traversé au
moins trois régimes sans que ce sombre tableau que vous décrivez et qui sévit depuis notre
indépendance, ne vous ait jamais poussé à la démission.
Pour finir, j’avoue que j’ai aimé le «baume douceur» dans le sens du poil pour les Magistrats, les
forces de défense et de sécurité, les enseignants et les blouses blanches (covid-19 oblige) ; ce clin
d’œil m’a arraché un sourire.
Aly KOTO NDIAYE ancien Ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle
et de l’Emploi 
Président du Fonds de Développement du Service universel des
Télécommunications (FDSUT).

3 Commentaires

  1. Quand on attaque quelqu’un on doit avoir des idées et des arguments la question que vous posez au commissaire divisionnaire de classe exceptionelle Boubacar Sadio est pathétique et me fait rire on dirait un gamin de 5 ans qui parle
    Une dernière question Monsieur le Commissaire de Police de classe exceptionnelle : Pendant que
    vous étiez en fonction, combien de dirigeants de cette «oligarchie politico-religieuse sans éthique
    et sans morale, cupide, vorace et qui exploite les sénégalais depuis notre prétendue
    indépendance» avez-vous dénoncés, traqués et peut être même mis en prisons ? sic !!!!
    incroyable !!!!ce monsieur soit il a été ministre fantome ou il a été ministre ailleurs mais pas au Sénégal
    il demande au commissaire pourquoi il ‘a pas traqué l’oligarchie politico-religieuse quand il était en fonction
    Meme les ministres de l’intérieur ou de la justice ou les procureurs de la république avant ou actuels n’osent traquer ou mettre en prison l’oligarchie politico-religieuse sans ordre express du prèsident de la république et ce ne sera pas l’actuel prèsident qui va hasarder à le faire

    ce Aly Koto Ndiaye a été ministre au Sénégal quand ? Et sous Macky Sall certainement ou peut etre pendant les dernières années de règne de Wade car le vieux était dans un état de démence avancèe
    Quel est le niveau de ce monsieur ? je demande aux lecteurs de revoir le texte du commissaire Sadio et ce petit devoir de rédaction de ce soit disant ex ministre vous verrez la diffèrence différence sur l’expression les idées le fond et la forme il y a pas photo
    Je comprends pourquoi notre pays se trouve dans un état de déconfiture pareille si de pareils abrutis comme ce Aly Koto Ndiaye ont eu à occuper des postes de ministre
    Meme un planton de bureau ferait mieux que ce thuriféraire ridicule et minable qu’est ce qui a pris ce monsieur que cherche t il ? Ce qui est étonnant il dirige un fond de développement c’est le comble un abruti pareil ne devrait meme pas diriger un petit bureau dans un Etat sérieux

  2. Un seul mot lèche botte.
    La vérité se clame haut et fort
    Pas besoin de formule de politesse ça c’est de l’égoïsme faut dire les choses comme ils sont je salue Mr e commissaire Sadio pour ces paroles pleine de vérité

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