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Louga/Coronavirus : les habitants des quartiers flottants entre instinct de survie et espoir de recevoir l’aide.

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Les quartiers périphériques lougatois ont longtemps focalisé l’attention de la presse locale. C’est ainsi qu’un de nos reporters ne s’est pas fait pour s’y rendre la matinée du mardi 14 avril 2020, et cela, afin d’appréhender le phénomène humain qui y prévaut. Ce qui attire l’attention chez le visiteur et qui saute aux yeux, ce sont les lamentations. « Nous risquons de mourir de faim d’ici la distribution des vivres pour faire face à l’épidémie du coronavirus », tels sont les mots lâchés par une jeune fille mariée.Une autre de s’empresser de développer la position : « Nous risquons de mourir de faim d’ici la distribution des vivres pour faire face à l’épidémie du coronavirus », tels sont les mots lâchés par une jeune fille mariée. La conséquence est que même la dépense quotidienne nous fait défaut. Beaucoup d’entre nous ne mange ni aux déjeuners ni au petit-déjeuner quotidien». Une troisième interlocutrice de lâcher : « Nous n’avons pas d’eau courante comme dans les autres quartiers de la ville. Nous n’avions même pas d’eau régulièrement avant que le Député Amadou Mbery SYLLA n’ait pas pensé à nous en nous envoyant des camions-citernes. Regardez notre source d’approvisionnement en eau : un puits en pleine ville même si c’est un quartier périphérique dernier-né. Nous n’avons jamais eu plus que ça. Avec ça, bien avant que Mbéry ne nous soit venu en aide, nous nous y sommes toujours contenté dans un contexte de lutte contre le coronavirus ».Plus loin, un vraisemblable patriarche autochtone d’accueillir par ces mots comme pour emboîter les pas aux précédentes : « Depuis nos premières cases ici, rien n’a changé en termes d’infrastructures. Nous sommes les oubliés des pouvoirs politiques de ce pays. Depuis le début de la crise sanitaire mondiale qui frappe maintenant de plein fouet notre localité, nous ne sommes plus à l’abri d’une contamination. Car nous n’avons même pas d’eau à suffisance pour nous laver les mains régulièrement. À ma connaissance, seul le Président du Conseil Départemental a pensé à nous nous en pourvoir en attendant les vivres. Beaucoup d’entre nous n’ont pas de dépense quotidienne ».

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