Habituellement prévu pour la journée du mercredi, la réunion de crise du Comité Régional de Gestion de l’Epidémie (CRGE) s’est tenue cette fois-ci la matinée du Jeudi 23 Avril 2020. C’était l’occasion pour le Gouverneur de conclure sur la note suivante: «Le CRGE n’exclut même pas le confinement communautaire total dans cette lutte contre l’invisible difficilement contrôlable tant qu’il y aura tant soit peu de mobilité».Le Gouverneur de poursuivre: «Cette fois-ci, nous n’entendons rien laisser en rade. Il faut la collaboration rigoureuse de toutes et de tous au sein de la communauté pour contenir l’épidémie au plan local». Dans un tout autre chapitre, les échanges ont tourné autour d’une partie du personnel de santé mise en quarantaine. Cela de provoquer les nombreuses alertes des intervenants résumées par la conclusion du Gouverneur: «Si ceux qui doivent nous soigner sont malades, nous sommes tous en danger collectif. C’est lutter sans les armes à la main. La conséquence à en tirer est la collaboration de tous. Chacun a intérêt à jouer rigoureusement et pleinement sa partition. C’est-à-dire que celle-ci va de la famille aux pouvoirs publics».
Louga/Lutte contre le coronavirus: Le gouverneur n’exclut même pas le confinement communautaire dans cette lutte contre l’invisible.
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Certes, il faut être vigilant, mais il y’a une interprétation plus rassurante des données épidémiologiques du COVID-19 dans pays. Actuellement, environ 6 à 7% seulement des tests reviennent positifs – et ils sont ciblés ; cela montre que la propagation du coronavirus dans notre pays est relativement faible ; et depuis le début de l’épidémie nous n’avons enregistré que 6 cas graves (malheureusement tous décédés). Et certes les cas positifs augmentent, mais il n’y’a rien d’inquiétant pour le moment, car pour l’appréciation de la gravité de l’épidémie, ce n’est pas le nombre de cas positifs (contact ou communautaire) qui est déterminant, mais plutôt le pourcentage de cas graves par rapport au nombre total de cas testés positifs. Et c’est dire que si le nombre de cas graves est bas et le demeure, plus le nombre de cas positifs augmente, plus la situation est favorable, car témoigne d’une moindre dangerosité du virus. Il faut néanmoins continuer à respecter les recommandations des autorités sanitaires (hygiène, port de masque, etc.), mais sans paniquer. Oui, mathématiquement parlant, on est très très du scénario des pays occidentaux (France, Italie, Espagne, États-Unis, etc.) pour des raisons que les chercheurs tenteront d’élucider. …