L’Unicef a affirmé mercredi que le cas de Khadija, une adolescente qui dit avoir été séquestrée et violée par un groupe d’hommes dans un village du centre du Maroc, n’était pas « isolé », et a appelé à des « mécanismes de protection de l’enfance » dans ce pays.
Dans une vidéo diffusée le 21 août sur Internet, Khadija, 17 ans, racontait avoir été kidnappée, séquestrée, violée et martyrisée pendant deux mois par des jeunes de son village.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, a dans son communiqué déploré l’absence d’un système intégré de protection de l’enfance au Maroc.
Les différents tribunaux du royaume ont traité 5980 affaires de violence à l’encontre des enfants en 2017, souligne l’organisation.
Le cas Khadija « alerte tous les intervenants de l’urgence de rendre rapidement opérationnel les dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance » indique l’Unicef.
Douze des agresseurs présumés de Khadija, âgés de 18 à 28 ans, avaient été placés en détention préventive, notamment pour « traite d’être humain sur mineure », « viol », et « enlèvement et séquestration ».
Bbc