Face à la montée de la pauvreté dans le monde, l’État
du Sénégal est appelé à mettre à profit les secteurs
d’activité et aider à leur professionnalisation. Une al-
ternative puisque le programme des Bourses de sécurité familiale n’a pas permis de réduire la pauvreté depuis le début de sa mise en œuvre.
Ce 17 octobre marque la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Aujourd’hui, le monde est très en retard par rapport à
l’objectif d’éradication de la pauvreté d’ici 2030. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à des actions mondiales urgentes pour venir en aide aux personnes qui vivent dans le besoin. Il a, ainsi interpellé les Etats à «une action visant à investir dans
des solutions axées sur l’être hu- main, de la santé et du travail dé- cent à l’égalité des genres, en passant par la protection sociale et la transformation dessystèmes ali- mentaires et éducatifs». Pour tirer son épingle du jeu, le
Sénégal doit changer de para- digme pour faire face aux pro- blèmes multiformes. L’économiste, Dr Souleymane
Keita trouve, d’emblée que la trou- vaille de l’État qui consiste à donner de l’argent à une frange de la
société ne saurait juguler ce mal
avec le quotidien « L’Independant »