XALIMA NEWs – Au cours de la 3ème réunion du « plan d’actions contre le terrorisme » liant la France et le Sunugaal pour l’exercice 2015, Jean Félix Paganon a déploré le fait que «dans la sous-région, il n’existe pas de coopération sur les questions de sécurité» ce qui ne manque pas d’avoir des répercussions sur l’attractivité et l’engouement des investisseurs à financer les projets de développement des pays. «La confiance est liée à la sécurité. Tout élément d’insécurité diminue la confiance et porte atteinte aux politiques de développement», a noté M. Paganon. Pour sa part, le ministre sunugaalien de l’Intérieur et de la sécurité, Abdoulaye Daouda Diallo pense que «la menace terroriste et la criminalité transfrontalière représentent non seulement un défi régional, mais aussi continental et ne peut être relevé de façon unilatérale par un seul pays». Dès lors, dit-il, «le renforcement de la coopération, le partage, la synergie des actions collectives et concertées et la mutualisation des moyens sont les seuls gages de succès contre ces fléaux des temps modernes».
Le premier flic du Sunugaal d’indiquer que la situation dans la région est plus que jamais préoccupante : «La particularité des menaces réside dans la forte prégnance des conflits asymétriques, principalement caractérisés par le terrorisme, dans les parties occidentale, centrale et septentrionale de l’Afrique, sans négliger les autres foyers de tension». Dans le même temps il note que «des phénomènes similaires sont constatés en Europe et au Moyen Orient, avec la montée en puissance de groupes terroristes qui menacent la paix et la sécurité internationale». Ce qui, à son avis, illustre que le terrorisme doit être combattu partout avec le même engagement par la communauté internationale : «Nous n’avons pas d’autre choix que conjuguer nos efforts pour faire face à ce phénomène. Ce qui est constant c’est que nous avons le devoir impérieux de trouver les moyens possible pour lutter contre ce phénomène».
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