XALIMANEWS-Ce dimanche 1er janvier 2022, l’Arène nationale recevait le choc Balla Gaye 2/Boy Niang 2. Au terme d’un combat assez expéditif, Le Pikinois reussit la passe de 2, chez la famille Sakho, en terrassant l’aîné après avoir fait mordre la poussière au cadet. Après cette victoire retentissante sur le tombeur de Yekini, Boy Niang s’est prêté aux micros de Salla Bigué, Ibra Mbaye et Mohamed Kandji, Mamadou Diouf.
Après avoir remercié Allah, ses 2 parents, les familles religieuses, musulmanes et chretiennes de ce pays, le vainqueur du choc du nouvel an, s’est lâché : » Je viens de lutter aujourd’hui, et par la grâce d’Allah, j’ai eu la victoire. Je ne suis qu’un élève, et je remercie le bon Dieu et mes parents qui m’ont soutenu. C’est grâce à eux, si je suis parvenu à réaliser tout ça. » A d’abord réagi le fils de De Gaulle, avant de faire encore l’éloge de son père, de ses souteneurs et fans : « je reviens encore sur mon père. Je ne cesserais de le remercier, car il a tout entendu à cause de moi. Il s’est toujours démené pour que je réussisse. Je remercie aussi tous ceux qui m’ont soutenu. Mais, mention spéciale à mon père. » Le Pikinois va ensuite adouber son malheureux adversaire, » Balla est un grand champion. Je l’encourage pas mais je le félicite. Nous avons tous rêvé d’être comme lui, voire le dépasser. Il a tout fait dans la lutte. Je lui souhaite le meilleur pour la suite, lui et tous ceux qui l’accompagnent. Je lui présente aussi mes excuses, pour les propos déplacés qu’on a pu tenir à son encontre avant le combat. » A ajouté Boy Niang, avant de décortiquer le combat : Balla est un Lion, et je savais qu’il allait attaquer. J’ai lancé un arrêt et il est venu me prendre. Je l’ai attrapé mais ma prise n’était pas bonne à cause de la sueur sur son corps. Je lui avais dit « Grand, tu est un fin technicien, mais moi aussi je suis un grand lutteur ». Il est venu prendre ma jambe, mais je l’ai contrôlé avant de pouvoir le terrasser. » Le vainqueur de Sa Thiès est revenu sur la préparation du combat tout en révélant les sacrifices consenties. « Cela fait 3 mois, que n’ai vu ni femme, ni enfants, seul, mon mon père parvenait à me voir. Juste pour dire, à quel point c’est dur dès fois. Parfois, on se demande même, si ca vaut le coup de pratiquer la lutte. »