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Lynchage médiatique: Le Groupe Sedima retablit la vérité en 5 points et saisit ses avocats

Date:

XALIMANEWS- Se disant victime d’un lynchage médiatique depuis quelques semaines, le Pdg de Sedima a tenu à apporter des précisions pour eclairer la lanterne des Sénégalais. En effet, c’est dans une note reçue à la rédaction de Xalima que la direction tient à rétablir la vérité:
« le Groupe Sedima et son Président fondateur Babacar Ngom subissent, depuis plusieurs semaines, une campagne de désinformation et de dénigrement à travers une certaine presse privée, diffusant des reportages et des articles de presse à charge sur le dossier foncier concernant Sedima et le village de Ndingler. Cette campagne, haineuse et alimentée par des contrevérités et des amalgames, veut faire croire à l’opinion publique que notre entreprise serait prétendument responsable d’une spoliation fonciére de 80 hectares au détriment des valeureux habitants de Ndingler, dans la commune de Ndiaganiao, village juxtaposé à celui de Djilakh qui accueille le projet du Groupe Sedima », lit-on dans le document.

Le Groupe Sedima dénonce avec la plus gande fermeté « toutes ces allégations trompeuses, malhonnêtes et s’engage à rétablir la Vérité dans un but d’apaisement et de réhabilitation de son honneur ».
Ainsi, c’est autour de 5 points que la direction a axé son argumentaire:
 » 1. A la suite de la délibération de la communauté rurale de Sindia en 2012, pour l’attribution d’une parcelle d’exploitation à but agricole de 300 hectares dans le village de Djilakh, à 6,7 kilomètres du village de Ndingler, SEDIMA SA a saisi les services étatiques pour respecter la réglementation domaniale en vigueur et a obtenu par voie de conséquence un bail en 2015 et un titre foncier en 2019 sur une assiette foncière de 224 hectares ; la titrisation du bien foncier étant une étape essentielle pour lever des fonds et sécuriser les investissements futurs.

  1. En 2015, Sedima a contractualisé avec l’entreprise Entracom qui a effectué les travaux de défrichage sans lesquels aucune exploitation n’était possible sur le périmètre défini.
  2. Depuis près de 3 ans, Sedima a entamé l’exploitation de la parcelle afin d’en tirer l’usufruit ; cette activité a d’ores et déjà permis à près de 2 000 femmes issues des villages environnants de se créer une activité génératrice de revenus.
  3. Sedima, par souci de bon voisinage et de respect des usages coutumiers a initié plusieurs séances de médiation avec les autorités locales, administratives et coutumières du département afin de trouver un cadre d’exploitation paisible et harmonieux avec les habitants de Ndingler. Ces médiations sont restées vaines du fait de l’instrumentalisation de la détresse de quelques familles villageoises par des politiciens aux ambitions inavouées qui persistent à ne pas reconnaitre le titre de propriété de la Sedima. Cette attitude a poussé le Groupe Sedima à se rapprocher de l’autorité judiciaire toujours dans le but d’une autre médiation.
  4. Il faut préciser que les habitants du village de Djilakh, où se trouve le site de la Sedima, sont totalement en phase avec la Sedima et agréent le projet d’exploitation agricole qui est une source d’emplois et de revenus pour leur localité.
    En conséquence, le Groupe Sedima tient à rassurer toutes les parties prenantes, qu’il est et restera dans le camp de la Vérité. Depuis 45 ans d’existence, Sedima n’a cessé de développer une approche entrepreneuriale consistant à créer de la valeur – fermes, couvoirs, industries, points de vente – dans toutes ses zones d’implantation. Tel fut le cas à Malika, Keur Massar, Ndiar, Notto pour ne citer que ces territoires ; tel sera le cas pour la commune de Djilakh », detaille le document.

La direction d’indiquer que malgré cette campagne de dénigrement, le Groupe reste fidèle à sa vocation: « le Groupe Sedima, toujours fidèle à ses principes de citoyenneté et d’engagement pour l’autosuffisance alimentaire du continent ne laissera aucun esprit malintentionné et manipulateur, qu’il soit d’ici ou d’ailleurs, profiter du débat national sur le littoral pour porter l’amalgame et jeter le discrédit sur une entreprise qui n’a plus à prouver son patriotisme et qui emploie près 5 000 salariés directs et indirects ».
Face à « l’infamie perpétrée à son égard », le Groupe Sedima a décidé de saisir ses conseils pour donner une suite à « toutes les allégations infondées tendant à nuire à sa réputation

12 Commentaires

  1. Pouah foutaise foutaise après l’arrogance c’est la victimisation et les menaces bidons d’un bandit qui normalement dans un état sérieux serait aujourd’hui en prison
    C’est la délibération de 2012 obtenue sur le domaine national qui est nulle car aucune collectivité locale n’a le droit d’attribuer des terres déjà exploitées par les populations locales
    Dans quelles conditions le groupe Sedima a obtenu la délibération du conseil rural sur 300 ha ?
    Le conseil rural a t il respecte la procédure telle qu’elle est indiqué sur la loi sur le domaine national ?
    L’autre erreur c’est celle de l’Etat le seul et unique responsable qui joue aux abonnés absents dans ce dossier l’Etat s’il existe fout mettre fin à cette cacophonie annuler tous les décrets et délibérations
    Convoquer les parties et voir qui a raison sur quoi
    Mais quand il s’agit des riches et des puissants comme ce Babacar Ngom Macky Sall a peur

  2. L’exemple de droiture de réussite de discrétion d’humilité j’avais toujours dans ma tête deux noms
    feu Aliou Ardo Sow que la terre lui soit légère
    Et Babacar Ngom Sedima
    Aujourd’hui je suis meurtri et déçu je suis en colère pour quelques hectares de terre que Babacar Ngom n’emportera pas dans sa tombe pourquoi détruire cette image d’homme conquérant de travailleur humble droit généreux est ce que cela vaut la peine ?
    Mass

  3. Vous avez acquis 300ha et d’après vos dires vous avez dépensé 30 millions pour l’acquisition et autres frais aujourd’hui les 300 ha sont devenus un titre foncier
    Ce qui revient à dire que le mètre carré de votre titre foncier vous a coûté moins de 200 fcfa
    Pour faire semblant de l’exploiter vous y implantez un projet horticole qui sera abandonné d’ici quelques le temps que la zone devienne plus rentable plus visible avec l’électrification les routes ect….
    Vous allez revendre le domaine morcelé en milliers de parcelles d’habitations à 30 000 fcfa ou 50 000 fcfa le mètre carrée
    Voilà vos méthodes et vos intentions de bandits et de mafieux

  4. Plus les langues se délient sur cette affaire, plus on se rend compte que les paysans de Ndingler ne disent pas la vérité. C’est facile de se lever un bon matin et de dire que telle terre ou telle terre nous appartient depuis nos ancêtres etc. etc, alors que les paysans en question ne l’ont jamais exploitée ! Même les maires des communes rurales concernées sont formels là-dessus ! C’est Babacar Ngom qui a aménagé, terrassé, viabilisé et préparé le terrain en question. Les paysans étaient incapables de le faire à cause de l’espace impraticable et n’ont que l’argument des ancêtres pour venir polluer les médias. Mais le pire est que cette question du déclassement de terres non exploitées à des fins d’exploitation industrielle ou agricole touche plusieurs départements du pays et c’est pas normal ! Quand le conseil rural ou communautaire délibère et accorde clairement et démocratiquement un terrain à un entrepreneur, un groupe de paysans ne doit pas sortir du bois pour contester la décision sans rien proposer de meilleur à la place ! Par contre, ce qu’il faut exiger dans ces cas, c’est que toute la procédure d’acquisition du bail d’exploitation soit légale, transparente et validée par le conseil rural ou la commune concernée. Il faut aussi exiger la responsabilité sociale de l’entreprise (employer et former les jeunes du village, construire des ouvrages sociaux comme des écoles, routes, centre de santé, contribuer au budget local, etc.). Mais venir ici jouer sur l’émotion des gens ou nous tympaniser avec des droits archaïques n’est pas sérieux et ne fait que nous régresser.

    • 1. La communauté rurale n’aurait jamais donner une .délibération sur ces terres agricoles sans trouver de solutions pour ceux qui les exploitaient.
      2. Une terre agricole ne peut bénéficier d’un titre foncier et même si on devait lui donner un titre foncier c’est sur l’espace bâti. Si on se fonde sur le droit ce titre est illégal.
      3. Je trouve malheureux que des individus puissent disposer d’assiette fonciere de cette taille sous le prétexte qu’il travaille. M. Ngom paye pour tout mais pour le terrain il l’obtient gratuitement c’est incroyable, alors qu’il a de quoi compenser les paysans.
      4. J’ai peur pour les générations futures au vue de la privatisation du domaine public national. L’Etat voudra une partie de ces terrains dans 10 ans et devra indemniser pour des milliards pour des terrains donnés gracieusement.
      5. Ceci est un enrichissement sans cause : combien valent 200 ha de terrains dans cette zone ? Rien qu’avec le terrain placé en hypothèque à la banque il finance son projet sans bourse délier. C’est quand même triste qu nos soit disant champion s’enrichisse sur le dos de l’Etat et de leurs concitoyens.
      6. Je trouve la réaction de la SEDIMA lamentable car ils ont les moyens de régler ce problème a l’amiable au lieu de bander les muscles quand on sait que le titre foncier devrait être révoqué.

    • @Lemzo
      Tu es vraiment malade il est temps de te faire soigner
      Les terres n’appartiennent pas aussi aux ancêtres de Babacar Ngom ou du conseil municipal la terre appartient aux paysans qui l’exploitent
      Babacar Ngom est un vulgaire prédateur qui fait peur au régime en place et qui a corrompu une grande frange de la classe politique les médias et certains membres de la société civile

  5. On ne peut defendre l indefendable !
    Celui qui ne pas de terre, ne peut certainement pas comprendre.
    Oui, celui qui n est pas concerne ne peut savoir !!
    !
    Ne confondons pas la problematique,
    cette boulimie fonciere et l accaparement des terres du monde
    rural que l on transformera en titre foncier est une trahison de l interet national.
    Aucun projet agricole ne doit donner l opportunite aux initiateurs d etre proprietaires a 100% d une terre allouee presque gratuite aux fins d exploitation.
    Alerte 30% des terres cultivables sont perdues dans le monde, au lieu
    de sauvegarder notre patrimoine commun, une classe de privilegies fait la cartographie des bassins fertiles et perpetue la « conference de
    de Berlin », le tong-tong foncier pour
    en faire un patrimoine prive.
    C est ca la realite.
    Rendez la terre aux paysans, c est mieux que faire l avocat du prince.
    Le loup et l agneau
    de jean De la Fontaine :
    « La loi du plus fort et toujours, la meilleure.
    Nous allons le montrer tout a l heure.. A Ndingler ! »
    Wassalam

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