XALIMANEWS-En France où il prend part au Conseil ministériel de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde), le Président de la République, Macky Sall, a abordé l’actualité politique nationale avec notamment la dernière manifestation des membres de la coalition Yewwi Askan wi, dénonçant les décisions du Conseil constitutionnel.
Dans un entretien accordé à Rfi et à France 24, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a répliqué suite à la déclaration des membres de la coalition Yewwi askan wi estimant qu’il n’y aurait pas d’élections législatives au 31 juillet prochain, si toutefois, leur liste nationale majoritaire n’était pas validée. « Maintenant, sur les menaces sur la non-organisation des élections, ça c’est devant nous. De toute façon, le pays va tenir ces élections. Le Conseil constitutionnel a décidé, et nous nous sommes soumis. Il y a 15 jours, la liste Yewwi de Dakar n’était pas recevable, le Conseil a fait une interprétation et a dit qu’il faut qu’elle soit acceptée. Le Ministre de l’Intérieur s’est incliné et a fait des corrections. Pourquoi, lorsqu’il s’agit de l’opposition, quand il y a une décision qui est défavorable, il faut appeler à la fin du monde, ce n’est pas comme ça qu’on respecte la démocratie », a précisé Macky Sall.
Il rappelle, dans la foulée, que le Sénégal dispose d’un Code électoral avec ses exigences. « Par exemple, dit-il, la loi sur la parité, le Sénégal ne peut pas revenir en arrière : une liste qui n’est pas paritaire, elle n’est pas recevable. Un trait un point : Si vous faites une liste qui ne respecte pas la loi, elle est éliminée, tout simplement ».
Le Président Sall a d’ailleurs confié aux journalistes français que la liste des suppléants de Benno Bokk Yaakaar (Bby) a été elle aussi éliminée parce que justement il y a eu une erreur de superposition. « Ce n’est pas la première fois qu’on organise des élections. Nous avons un système électoral qui est le produit de concertation, de consolidation, dont le dernier est ce Code qui vient d’être enregistré, qui a fait l’objet de discussion pendant 16 mois et qui a abouti à ce qui a permis d’aller vers cette élection législative », a expliqué le Président de la République.
Avec LeSoleil