XALIMANEWS : Le candidat Macky Sall a tenu son dernier meeting, cet après midi, au stade Léopold Sédar Senghor dans une ferveur indescriptible. Sûr de sa victoire au soir du 24 février prochain, le président sortant et candidat à sa propre succession Macky Sall invite ses partisans à investir tôt le matin du dimanche les bureaux de vote. Il estime avoir assez démontré aux Sénégalais d’avoir le meilleur programme. C’est pour cette raison qu’ils les appelle à voter massivement pour lui. Il annonce que dès son second mandat, il fera de l’emploi des jeunes sa priorité. Car, il donnera chaque année 200 mille emplois aux jeunes et aux femmes.
Pour rappel, il a été reçu dans une ambiance festive. » Réveillez-vous pour aller dans les bureaux de vote. Moi je serai à 8 h 00 mns à Fatick. Y aura pas combat entre nos adversaires et nous. J’ai fait le tour du Sénégal, j’ai vu qu’une seule mobilisation. Celle de la jeunesse et des femmes. La déferlante l’a emporté partout « , s’exclame Macky Sall. Raillant ses adversaires, il appelle ses militants à jeter les bulletins de ces derniers dans la poubelle et introduire le tien dans les urnes. Il estime qu’il n’y a qu’un bulletin qui compte, c’est celui qui a la tête du cheval. Il appelle ses militants à jeter les autres bulletins dans la poubelle. Selon lui, les Sénégalais l’ont déjà choisi grâce à ces foules immenses qui l’accueillent durant toute la campagne. Pour le sabotage du scrutin, il rassure les Sénégalais que la justice veillera au grain pour le déroulement normal de l’élection
Des statistiques fantaisistes aux sources obscures pour camoufler un échec
Dans une de nos précédentes contributions, nous attirions l’attention sur la manipulation et les mensonges que s’était livré l’ancien Ministre du Travail à propos du nombre d’emplois crées par Macky Sall et ses gouvernements successifs depuis 2012.
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Cet ancien ministre affirmait que, de 2012 à 2016, ses services régionaux du travail avaient enregistré 336 554 contrats de travail, soit autant d’emplois crées. Ce qui était évidemment faux, car il versait sciemment dans l’amalgame en considérant que le nombre de contrats visés était égal à celui d’emplois crées. En effet, il est aisé de comprendre, par exemple, que les contrats saisonniers, de stage, d’apprentissage ou de travailleurs temporaires sont régulièrement renouvelés et concernent les mêmes personnes, donc ne se traduisent pas forcément par des emplois nouveaux. Donc, faire le cumul des contrats de travail enregistrés annuellement et le brandir comme un trophée ou le prendre comme un signe d’efficacité n’est qu’un leurre.
Mame Mbaye s’était également engagé dans cette voie de duperie en annonçant, lors de sa revue à mi-parcours, en décembre 2014, que 94 354 emplois ont été crées entre 2012 et 2014. Il affirmait, sans ambages, que l’engagement des 500 000 emplois en 2017 sera tenu si l’on considère les prévisions de création d’emplois avec les programmes et projets comme le programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), le projet de promotion de l’emploi pour les jeunes et les femmes (PAPEJF) et l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ). Sentant l’échéance s’approcher ce même ministre a fait un revirement spectaculaire lorsqu’il affirmait, en février 2017, que la création de 500 000 emplois durant le quinquennat de Macky Sall n’est plus un défi !
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Comme un prestidigitateur, il nous sort un autre lapin de son chapeau en déclarant que « 45% des jeunes qui affrontent le marché de l’emploi n’ont pas de qualification. Le défi n’est plus de créer 500 mille ou un million d’emplois. Les emplois, il va y en avoir parce qu’il y a une croissance ». Le 21 novembre dernier, en prenant la parole lors de l’ouverture du Forum de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADPME), le Premier ministre Boun Abdallah Dionne a repris cette fameuse phrase de reniement prononcée, il y 10 mois, par Mame Mbaye Niang, lorsqu’il déclare à son tour : « 45% de nos jeunes n’ont aucune qualification, aucun métier. Donc nécessairement, ils gonflent les statistiques du chômage ». Il termine son discours en appelant le secteur privé à la rescousse de l’État. Que faudrait-il comprendre à travers ce nouveau langage ? Une seule chose à notre avis : c’est un aveu d’échec ! Autrement dit, Macky Sall et son gouvernement ont raté la cible des 500 000 emplois à créer avant fin 2017.
Enfin, il convient de noter que si Mame Mbaye Niang avait fini d’étaler toute son incompétence à concrétiser l’engagement présidentiel de créer 500 000 emplois avant la fin de 2017, par contre il s’est montré très efficace dans la création d’emplois au profit de ses proches et des militants de l’APR. En effet, nous avons appris, en septembre 2017, lors de la cérémonie de passation de service, entre lui et son successeur, qu’il avait créé plus de 60 chargés de mission dans son ministère. Décidément le « Yonu yokuté » se limite aux seuls militants beige-marron !
Ibrahima Sadikh NDour
Oui aux peulhs peut etre
Qui crie encore aux promesses de notre président ?
Aucune des anciennes n’est tenue.
Il ne nous parle actuellement que de constructions mafieuses et plus de valeurs et de refondation d’un état de droit pour lesquelles il a été élu.
Comment ?
Rembourser les 500000 emplois promis d’abord.
Bor dou am rak.
Après vous nous rembourserez les 2 ans de gouvernance forcées au peuple.
A la suite de cela on verra si vous êtes guéri de votre mythomanie avant de croire à la promesse des 200000 emplois.
Comme d’habitude di weure di doul rekk. Cet incapable ne vaut badola bou bonnn.
Macky au moins 60% dès dimanche 19h….