Libération révèle que les plus hautes autorités ont freiné Maimouna Ndoye Seck dans sa volonté de remplacer Cheikh Tidiane Ndiaye par Serigne Mbaye Thiandoum. La passation de service à la tête de AHS (Aviation handling services), prévue hier, a été tout simplement annulée.
Libération révélait hier le caractère illégal du limogeage de Cheikh Tidiane Ndiaye qui a été révoqué de ses fonctions de Directeur général de AHS avant d’être remplacé par Serigne Mbaye Thiandoum. Les plus hautes autorités viennent de rappeler à l’ordre Maimouna Ndoye Seck qui risque de ne pas sortir indemne de cette affaire. La preuve : la passation de service entre Cheikh Tidiane Ndiaye et son successeur désigné qui était prévue hier a été tout simplement annulée sur décision des plus hautes autorités.
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens était contrainte, elle-même, d’appeler les concernés pour les informer de l’annulation de la passation. Conséquence : Cheikh Tidiane Ndiaye reste toujours Directeur général de Aviation Handling Services au moment où les langues commencent à se délier sur les raisons ayant conduit le ministre à le faire sauter en convoquant un Conseil d’administration alors qu’il a été nommé par décret présidentiel.
Libération a appris de sources autorisées que Maimouna Ndoye Seck avait demandé à Cheikh Tidiane Ndiaye le détachement auprès de son cabinet d’un cadre de AHS, en l’occurrence Waly André Ndiaye. Ce cousin du ministre des Transports fait partie des gens certifiés par l’Agence Européenne pour la Sécurité Aérienne (EASA) pour le handling des avions en provenance d’Europe. Cheikh Tidiane Ndiaye a fait comprendre au ministre que cette demande était impossible à exécuter sur le moment d’autant que le transfert de Waly Ndiaye risquait de leur coûter l’agrément payé à 3 milliards de FCFA. Et face à l’entêtement du ministre, Cheikh Tidiane Ndiaye a informé par écrit le Président et le Premier ministre. Ce qui n’a pas été du goût de Maimouna Ndoye Seck qui a fait convoquer express le Conseil d’administration qui a révoqué l’administrateur général nommé pourtant par le Président, absent du territoire au moment des faits.
Les mêmes sources renseignent que c’est lorsqu’il a été informé que Macky Sall, dans tous ses états, a demandé l’annulation de la passation.
rewmi.com
Vraiment c’est lamentable ce gouvernement pauvre Senegal !
je me demande pourquoi la presse ne parle pas des inondations qui font des ravages dans le banlieue de Dakar,.
Avant, sous Wade, quand la presse critiquait tout de Wade, quand on demandait à ces journalistes pourquoi ils taisent les réalisations de Wade, les réussites de Wade, ils rétorquaient que les « trains qui arrivent à l’heure ne les intéressent pas ». En clair, ces journalistes disaient qu’ils ne sont pas là pour parler de ce que le pouvoir réussit, mais qu’ils sont là pour critiquer, pour parler de ce qui n’est pas réussi, et seulement de ça. Sous Macky Sall, nous vivons l’exact contraire. Ces journalistes ne critiquent jamais, ils parlent jamais de ce qui n’est pas réussi. Et comme il n’y a pas ce qui est réussi, ils se permettent de mentir en inventant ce qui est réussi.
ET POUR CETTE ACTE LA DAME MINISTRE NE PENSE MÊME PAS A DÉMISSIONNER DONC YA MAL GOUVERNANCE DANS CE PAYS
Je pense que les fanatisés qui ferraillaient contre moi, pour faire croire que la ministre a un pouvoir sur le directeur, et qu’elle peut l’envoyer à la CREI, ont maintenant compris, un peu plus. La ministre n’a pas tenu compte du fait qu’un directeur, nommé à la tête d’AHS, en échange de son témoignage en charge à la CREI, ne peut être considéré, par le pouvoir, avec qui il s’était entendu sur ce marché, comme un directeur comme les autres. Il en sait trop, pour ce pouvoir prenne le risque de l’irriter.
Madame Seck, à votre place et je le jure, j’aurais démissionné pour des raisons évidentes que vous même savez et vivez et que tout le monde sait aussi. Quand on est ministre et humiliée de la sorte, partout dans le monde des dignes, on démissionne. L’honneur ne doit pas être scrape par les privilèges. Quand on perd l’honneur, si on en avait bien sûr, on ne le retrouve plus. Quand on perd les privilèges, on peut les retrouver. Votre patron avait perdu les privilèges en 2008 malgré lui car, de la chambre PDS où il était, on l’avait poussé avec beaucoup de difficultés jusqu’à la fenêtre et pour éviter de chuter, il a sauté. Il a retrouvé les privilèges.