XALIMA NEWS – La destination Casamance est réputée être un chemin de croix pour ceux qui l’empruntent à cause des tracasseries qu’ils y vivent. Ce calvaire que les populations de la Casamance ont longtemps décrié pour que des solutions durables et définitives soient vite trouvées pour soulager les usagers a été vécu hier par les conducteurs de plusieurs véhicules 4×4 appartenant à l’administration sunugaalienne, ainsi que ceux de véhicules de transport. Ils ont souffert au bac de Faraffegny en Gambie. Imaginez-vous un peu qu’il a fallu10 heures au minimum pour les plus chanceux pour enfin traverser le fleuve alors que les autres étaient toujours scotchés sur une seule position à attendre leur tour pour monter dans le bac.
«Vous vous rendez compte, depuis la levée du soleil vers 7h30, nous sommes là coincés jusqu’à cette heure, 17h… Franchement, on ne comprend pas, c’est dur ce que nous vivons pour rallier la Casamance ou pour joindre le reste du (Sunugaal)», regrette, M. Ndiaye. Non loin, c’est le jeune Maleyni qui invitera le chef de l’Etat SMS qui est attendu jeudi dans la région sud du pays, à emprunter la transgambienne pour mesurer le degré de souffrance que vivent les usagers qui traversent la Gambie pour aller d’un côté à l’autre du Sunugaal. Il souligne que la route est le moindre mal face à la cherté des tarifs, notamment le bateau Aline Sitoé Diatta où il faut payer au minimum 10 500 F Cfa ou l’avion dont une place pour l’aller simple fait 55 000 F Cfa.
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