Le président de la République a déclaré, mercredi à Beijing, qu’il n’était pas question pour lui de ‘’marchander la stabilité’’ du Sénégal et que partant de là il était décidé à accomplir le travail pour lequel il a été démocratiquement élu sans céder à aucune ‘’pression’’.
‘’Pas de pression, pas de temps pour des bilans’’, prélude à des discussions stériles qui retardent le pays, a notamment dit le chef de l’Etat, lors d’une audience à la communauté sénégalaise de Chine, à la veille d’une visite d’Etat de trois jours.
‘’Je ne marchanderai pas la stabilité du pays, je ne le ferai pas’’, a martelé Macky Sall, soulignant qu’il ne comprend pas le débat instauré autour de certaines questions comme la réforme des institutions. Selon le chef de l’Etat, il est sage d’attendre de voir quel sort il va réserver à ce document qu’on lui a soumis sur sa commande, au lieu de se lancer dans des discussions et débats comme si le texte était définitivement adopté.
Ainsi, il a demandé à ses partisans de ne pas ‘’polémiquer’’,mais plutôt de s’inscrire comme lui dans la bataille pour ‘’la transparence et la démocratie’’.
‘’La légitimité du président de la République n’est pas en cause’’, a-t-il souligné, avant de faire part de son incompréhension face à débats portant notamment sur le code électoral.
En lieu et place, ‘’engageons-nous sur ce qui fait avancer le pays’’, a
préconisé le président Sall, soulignant que ‘’le temps pour la parole’’ est dépassé depuis la campagne électorale et qu’il est désormais temps de se mettre au travail.
je partage ce principe du Président de la république, mais pour mieux marquer sa légitimité il faut commencer par mettre de l’ordre dans son entourage. Les premières réactions sur le rapport de la CNRI sont venues de son entourage immédiat.La riposte fait suite aux propos irresponsables de certains de ses proches collaborateurs.Des situations conflictuelles qui engendre la méfiance et le doute
Notre pays ferait de très grandes avancées, le jour où son Président saura se faire respecter aussi bien que PAUL KAGAME ! Quel président Africains, depuis Sékou Touré oserait déclarer persona non grata un grand responsable Européen ou Américain ? Quand les Européen disent de vouloir accueillir un grand chef Africain, personne sur le continent : journalistes, hommes politiques n’osent piper mot de peur d’être tricard dans ces pays là ! Ce qui suit devait être souligné partout ! Si Mugabe, Kgamé et d’autres ne sont pas dignes d’aller chez OBAMA ou chez les Européens, voilà la monnaie de leur pièce!
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Didier Reynders persona non grata à Kigali
Par 7sur7.
source: 7sur7.be
Le président rwandais, Paul Kagame, ne souhaiterait pas la présence du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, à Kigali lors des commémorations du génocide, peut-on lire jeudi dans Le Soir. Les contacts entre les deux hommes ont toujours été tendus et Paul Kagame reprocherait à Didier Reynders des propos trop en pointe sur le Congo et surtout une action diplomatique, aux Nations unies et à l’Union européenne, qui aurait accentué les pressions exercées sur Kigai pour cesser toute intervention directe ou indirecte au Kivu.
Point d’interrogation sur la délégation belge
En outre, il est reproché à Didier Reynders d’avoir approuvé des propos tenus par le président tanzanien, Kakaya Kikwete, qui avait suggéré à Kigali d’ouvrir le dialogueavec les opposants hutus des FDLR – Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda – considérées comme des génocidaires.Une invitation officielle a été adressée par les autorités rwandaises au Premier ministre Elio Di Rupo, mais jusqu’à présent la composition de la délégation belge demeure toujours un mystère.
Toujours pas d’invitation pour Reynders
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders aurait émis le souhait d’être du voyage, puisque c’est à lui qu’il revient normalement de représenter la Belgique en ce type de circonstances, mais n’aurait toujours pas reçu d’invitation.A ce stade, on ignore la position qu’adoptera le Premier ministre qui devra, même à la veille des élections, tenir compte de la solidarité gouvernementale.