« Macky SALL, la fuite en avant vers l’abîme du 25 février 2024 ?» Par Alioune DIAWARA (*)

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Le peuple sénégalais attend patiemment mais obstinément le verdict de l’élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 25 février 2024 ; il s’agit bien d’un premier tour, car faut-il le rappeler, l’élection présidentielle est bien un scrutin uninominal à deux tours. Pour être élu le 25 février 2024, le candidat arrivé en tête devra obtenir plus de 50% des suffrages exprimés, selon la Constitution et le Code électoral de la République du Sénégal. Si aucun candidat n’obtient plus de 50% au premier tour, il est procédé à un second tour qui opposera les deux premiers candidats arrivés en tête au soir du premier tour.

Le président Macky SALL semble avoir oublié cette disposition constitutionnelle en fanfaronnant il y a quelques mois sur la chaîne de télévision « France 24 » que son poulain Amadou BA sera élu président de la République le 25 février 2024. « Je ferai tout pour que Amadou BA remporte l’élection présidentielle le 25 février » avait-il lancé à la cantonade au journaliste qui lui faisait remarquer que son Premier Ministre n’était qu’un illustre inconnu et que son camp « Benno Bok Yakaar » était au bord de l’implosion. Faut-il comprendre que le match est déjà joué et que le soir du 25 février Amadou BA sera déclaré Président de la République par les électeurs sénégalais ?

De nombreux observateurs avertis de la vie politique sénégalaise semblent pencher pour une élection qui se jouera au second tour, tant le camp présidentiel est divisé, fracturé et affaibli par la multiplicité des candidatures issues de la fameuse alliance « Benno Bok Yaakaar » : Aly Ngouille NDIAYE, Mahammad Boun DIONNE, Mame Boye DIAO, etc…sont prêts à tout pour savonner la planche à celui que Macky SALL a choisi pour lui succéder et l’aider à passer en pertes et profits le bilan calamiteux de sa gestion du pays, après 12 années passées à la magistrature suprême.

Aminata TOURE dite « Mimi », qui connaît bien les arcanes du pouvoir pour avoir servi Macky SALL (avoir mangé dans la main de Macky devrais-je dire), n’est pas tendre avec l’actuel Premier Ministre-candidat, avec qui elle a pourtant eu un long compagnonnage avant d’être défenestrée par l’actuel président de la République, à la faveur des dernières législatives. Elle a été la première à contester le chiffre de 3.000.000 de parrainages autoproclamés par les souteneurs de son ancien camarade, ex- ministre de l’Economie et des Finances du pays, avant de déclarer à qui voulait l’entendre que « Amadou BA ne peut pas gagner l’élection présidentielle, car ne représentant même pas 10% de l’électorat du pays…. ». Macky SALL droit dans ses bottes persiste et signe « Amadou BA est le meilleur candidat possible pour gagner l’élection présidentielle et diriger le pays » toujours selon lui. Nous n’y sommes pas encore, la route qui mène au palais de la République est encore loin et il appartiendra aux sénégalais de désigner « le meilleur d’entre nous » pour conduire les affaires de la Nation.

En attendant, le futur ex-président n’en a cure des critiques qui s’abattent sur son poulain-candidat.

Un tyran a toujours du mal à reculer, car cela trahirait sa faiblesse. Il s’agite et confirme sa déclaration à l’occasion de ses vœux à la Nation, le 31 décembre 2023 : « je serai à ma tâche jusqu’au dernier jour de mon mandat ». Il continue le démantèlement de la Haute Administration par des nominations tous azimuts (valse de préfets et de sous-préfets, de magistrats, de militaires, de hauts fonctionnaires ); il réaménage à sa guise les institutions qui concourent à la sincérité de l’élection (le conseil constitutionnel, la CENA, les cours et tribunaux) et qui fondent l’expression même de la démocratie dans notre pays ;il ferme les universités sous le prétexte fallacieux que ce sont des nids de contestataires totalement acquis à la cause de l’opposition radicale incarnée par Ousmane SONKO qu’il maintient en prison en dépit de toute logique judiciaire. Il ne tient pas compte des décisions rendues par la Justice et redouble d’ardeur pour éliminer du prochain scrutin

tous les acteurs susceptibles de l’emporter; tout cela avec un objectif clairement assumé: se protéger et protéger sa famille contre l’avènement d’un nouvel homme fort dans ce pays et qui aura pour obligation (c’est une exigence souhaitée par le peuple) de mettre le nez dans les affaires de la famille « FAYE-SALL».

Rien n’arrête le président SALL, qui a érigé la DIC (Direction des Investigations Criminelles) en arme de destruction massive contre les opposants et contre tout citoyen qui aura l’outrecuidance de jeter un cil critique sur sa gestion du pays. Et pourtant c’est bien lui, Macky SALL, qui disait récemment vouloir créer une fondation afin de promouvoir la paix et les droits de l’homme, quand il se sera retiré de sa fonction actuelle, sic ! Les droits-de-l’hommistes comme Alioune TINE et Seydi

GASSAMA doivent tressaillir à entendre cette prophétie.

Malgré les tribulations et les manigances du président SALL, il y a des raisons de croire à l’espoir et à la volonté des sénégalais de changer de régime au soir du 25 février 2024. L’alternative qui est proposée par le futur ex-président n’est pas crédible et doit se transformer en une vraie alternance voulue par le peuple, comme il en avait posé les prémices lors des dernières élections législatives en sanctionnant durement le camp présidentiel ; camp présidentiel qui avait dû recourir à des manipulations (n’est-ce pas Abdoulaye Daouda DIALLO ?, ministre de l’intérieur à l’époque….sauf

erreur de ma part).

Ce n’est pas une défaite, ni une déroute qui attend Macky SALL et consorts au soir du 25 février 2024, mais plutôt un abîme. En éliminant le candidat du peuple, Ousmane SONKO (favori de tous les sondages de rue), l’actuel président pense avoir déjà ficelé et entériné le résultat de la prochaine élection présidentielle. Que nenni ! Arrêtons-nous un instant pour examiner les forces en présence :

1 – Le duo Macky SALL/Amadou BA peut-il préempter l’élection présidentielle ?

1% – Probablement oui, même si ce tandem ressemble au mariage du lapin et de la carpe.

La victoire d’Amadou BA permettrait à Macky SALL d’échapper à toute impunité à l’issue de ses deux mandats qui ont plongé le pays dans une boulimie immobilière, une gabegie financière, une insécurité politique et institutionnelle ainsi qu’une précarité de la jeunesse sans précédents. Jamais la vie au Sénégal n’a été aussi anxiogène.

Amadou BA a un allié de poids en la personne de « Big Mack », car celui-ci est un politicien roué et doué à la fois, nourri à la sève du pape du Soppi (j’ai nommé Abdoulaye WADE). En effet, le futur ex-président détient aujourd’hui tous les leviers du pouvoir (la Haute Administration, la Justice, La Police, L’Armée) et peut s’en servir à sa guise; ce dont il ne se prive pas. Il a été Ministre de l’Intérieur et connaît parfaitement le fonctionnement de la mécanique électorale, qui lui a assuré sa réélection en 2019 (avec l’aide pernicieuse de son ex-fils spirituel Aly Ngouille NDIAYE). Il fera tout pour obtenir la victoire du candidat Amadou BA dès le premier tour. Il sait mieux que paiono in e con ure i e un il sondum conte qui anita du pousor de omme nomination à la primature « je suis prêt à tout faire pour que Macky SALL reste au pouvoir pendant 25 ans » ; tout est dit dans cette collusion d’intérêts nauséabonds : « je te fais roi et tu me sauves de la vindicte populaire qui m’attend. »

Dernier atout non négligeable pour Amadou BA : le Conseil Constitutionnel, maître des horloges, qui peut à la date du 20 janvier prochain retoquer un certain nombre de candidats pour motifs divers et varié et rétrécir ainsi le nombre de concurrents à cette élection majeure ; la rumeur parle de candidats potentiellement dangereux pour Macky SALL et qui seraient dans le collimateur du juge

des élections, comme par exemple Karim WADE, Bassirou Diomaye FAYE, Khalifa SALL, El hadj Malick GAKOU, Mamboye DIAO, Habib SY, etc…ce qui réduirait la liste des prétendants en une peau de chagrin.

Et enfin, il n’est d’ailleurs pas exclu que devant l’incertitude à atteindre les 5% de suffrages, afin de récupérer leurs cautions, des candidats télécommandés par « Big Mack » retirent leurs candidatures et rejoignent la cohorte des supporters d’Amadou BA, en échange de strapontins ministériels ou de

Estantes, cet essue oient de nas de succès de facuel Premier Ministre. Wait and see : Le sonner le-s durément ens arbeaucoup de facteurs sont à prendre en compte et peurent

Nous pensons avant tout que l’impopularité du candidat Amadou BA est un premier handicap pour lui. Il n’est pas aimé par les Sénégalais, qui le trouvent froid et distant. Sa fortune douteuse, accumulée lors de son passage au Ministère de l’Economie et des Finances pose question. Il est difficile de croire qu’au pays de « Ndoumbélane », il est possible de s’enrichir honnêtement et loyalement en si peu de temps. On le dit milliardaire et lui-même n’hésite pas à étaler sa fortune aux yeux de tous et cela avec une violence inouïe à la face des « goorgoorlou » et « daan sa doolé » que

nous sommes.

Nous pensons ensuite, que la défection conjuguée (certainement non concertée) d’anciens caporaux de Macky SALL, qui ont quitté le navire, manifestant ouvertement leur désaccord avec le choix de leur ancien mentor est un deuxième handicap pour le duo SALL/BA. Mahammad Boun DIONNE, Mamboye DIAO, Aly Ngouille NDIAYE sont des notables de « Benno Bok Yakaar » qui connaissent les luttes politiques et ont une certaine influence sur le territoire de leurs circonscriptions respectives. Certes, n’ont-ils aucune chance de remporter l’élection, car les Sénégalais les associent étroitement à la politique calamiteuse du président de la République, mais ils représentent une capacité de nuisance sur leurs fiefs respectifs. En politique la division d’un camp n’est jamais une bonne nouvelle à la veille d’une élection. C’est François MITERRAND qui disait que « pour gagner une élection, il faut d’abord rassembler son camp pour pouvoir ensuite convaincre le camp opposé ». A ces ténors de Benno, il est loisible de s’interroger sur le silence assourdissant de personnalités de premier rang comme Abdoulaye Daouda DIALLO, Abdoulaye BALDE , etc…qu’attendent-ils pour s’afficher auprès d’Amadou BA, qui utilise les moyens de l’Etat pour faire campagne à travers le pays.

Nous pensons enfin que la France ayant adoubé le candidat Amadou BA est un troisième handicap pour ce dernier. En effet, au moment où l’ancienne puissance coloniale est honnie par les peuples africains, réduisant considérablement sa zone d’influence sur le continent, les Sénégalais sont prêts à consolider et à amplifier ce mouvement (non pas par les armes, cela n’est pas du tout souhaitable, mais par les urnes) en transformant cette élection en référendum contre la France et son candidat Amadou BA. Le peuple sénégalais est unanime pour constater que la victoire d’Amadou BA sera une continuité de la politique de Macky SALL et le tapis rouge déroulé à l’ancienne puissance coloniale en vue du pillage de nos ressources minières (pétrole, gaz, etc….) sans contrepartie, au moment où la politique de délivrance des visas français pour nos compatriotes est devenu un véritable parcours du combattant.

Un tout dernier argument : les Sénégalais sont d’une intelligence confondante et sont capables de brûler à tout moment ce qu’ils ont adoré hier. L’élection de Macky SALL en 2012 avait été saluée comme l’arrivée de l’enfant prodigue à la tête du pays. Souvenons-nous qu’il était l’un des rares candidats à avoir, lors de cette compétition, fait campagne en suivant Abdoulaye WADE à la trace, à travers tout le pays, alors que d’autres se prélassaient à la place de l’obélisque. 12

peuple huitin ma paris, ice Mack site, apret rong ap es une Ne coprofesseur

WADE me confiait récemment à Dakar, qu’il est convaincu qu’il y aura des surprises le 25 février 2024, même avec ou sans Ousmane SONKO. Selon lui l’absence d’autodiscipline généralisée dans le pays préfigure un sursaut de réaction politique face à toutes les injustices dont le peuple sénégalais se sent victime de la part d’un président finissant et complètement éloigné des demandes sociales des populations, qui entendent le lui faire payer en « dégageant » Amadou BA, par les urnes.

Nous reviendrons sur le ras-le-bol des sénégalais dans une prochaine chronique.

Il – L’opposition va t-elle connaître son heure de gloire en remportant la présidentielle ?

Le président Macky SALL vient de décapiter l’opposition, en instrumentalisant la Justice dans l’affaire Mambaye NIANG vs Ousmane SONKO, autorisant le Conseil Constitutionnel à invalider la candidature de celui que ses supporters appellent fièrement le « PROS ». Il est dorénavant acquis, depuis le 5 janvier 2024, que le « PROS » ne participera pas directement à la prochaine compétition présidentielle. Au demeurant, il croupit en prison pour des chefs d’inculpation totalement fantasques et tous directement sortis de l’imagination du pouvoir actuel et de sa garde prétorienne . On croit rêver : « appel à l’insurrection populaire », « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », « complot contre la sûreté de l’Etat », « acte ou manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique »…autant dire que Ousmane SONKO encourt la prison à perpétuité.

SONKO écarté, que vaut aujourd’hui l’opposition sénégalaise ? Qui peut l’incarner?

1% – L’émiettement de l’opposition ne plaide pas en faveur de la victoire

Macky SALL avait déclaré qu’il voulait « réduire l’opposition sénégalaise à sa plus simple expression ». Force est de constater qu’il a échoué dans cette entreprise et que les calculs politico-politiciens dans lesquels il excelle n’ont fait que renforcer la détermination de l’opposition à l’accompagner vers une sortie qu’il ne désirait pas, à savoir par la petite porte. Son succès minime a été de fragmenter ladite opposition que nous pouvons regrouper en deux camps: les « modérés » et les « radicaux ».

a/ – Au chapitre des « modérés » on peut classer tous ceux qui sont prêts au

compromis, voire à la compromission avec le président Macky SALL. Nous pensons bien sûr à Idrissa SECK, Khalifa SALL et Karim WADE. Les deux premiers ont une réelle expérience de la chose politique qu’ils ont sabordée en participant activement au dialogue national initié récemment par Macky SALL. Quant à Karim WADE, son seul fait de gloire est d’être le fils de son père, qui est le seul à lui trouver un talent présidentiable. Ces trois personnages, hantés par les démons « pouvoiristes » n’ont pour seule ambition que d’être califes à la place du calife. Les sénégalais sont outrés par leur soif du pouvoir pour le pouvoir et leurs états de services dans la sphère républicaine ne présagent pas de changements radicaux dont le peuple a besoin pour sortir de la pauvreté et de l’indigence. Néanmoins, ils rêvent tous de prendre leur revanche sur Amadou BA et Macky SALL, qui leur vouent un mépris sans limite, en leur jetant de temps en temps les restes de leurs poulets rôtis qu’ils s’empressent de rogner sans aucune vergogne. La politique n’étant pas une affaire de sentiment, mais plutôt de réalité, il n’est pas interdit pourtant de penser à une réconciliation entre Amadou BA et ce triumvirat dans l’hypothèse d’une qualification de l’un d’entre eux pour le deuxième tour; n’oublions pas non plus que ces candidats dits modérés ne tarderont pas à bénéficier du soutien des recalés de la première heure comme Mamadou DIOP DECROIX, Bougane GUEYE, Adjibou SOUMARE, Souleymane Ndéné NDIAYE, Abdoul MBAYE, Mimi TOURE, Cheikh Tidjane GADJO et consorts. Ces personnalités sont des leaders d’opinion et peuvent influencer les

électeurs pour le choix d’une transition en douceur.

Autant dire que le camp des « modérés » quoique vérolé par le système a une chance de battre l’attelage SALL/BA,

b/ – Nous situerons dans le camp des « radicaux » tous ceux qui sont en faveur d’une

transition radicale et pour qui, il faut aller vers une révolution copernicienne de la société, c’est à dire une transformation radicale. Pour eux, « la maison Sénégal » est totalement abîmée : il faut la rénover du sol au plafond. Le gros de cette troupe est constitué par l’ancienne coalition « Yêwwi Askan Wi » et ses partis-satellites. Même fragilisés par le départ de Khalifa SALL et Barthélémy DIAZ, les « radicaux » ont encore du grain à moudre ; l’emprisonnement d’ Ousmane SONKO et son bras droit Bassirou Diomaye FAYE (qui sera sans doute invalidé par le Conseil Constitutionnel le 20 janvier, sauf miracle!) laisse place à l’émergence de vrais patriotes comme Déthié FALL, Habib SY, Boubacar CAMARA, Elhadj Malick GAKOU,Cheikh Tidjane DIEYE, pour ne citer que

Divisés et minés par des ego personnels surdimensionnés, les radicaux n’arriveront pas à leurs fins, c’est à dire chasser Macky SALL et sa cohorte du pouvoir. Les radicaux doivent méditer l’exemple du « pôle de gauche », qui a abouti à l’élection d’Abdoulaye WADE en 2000. A l’époque, après plusieurs tentatives infructueuses de conquérir le pouvoir, WADE semblait alors usé et très peu intéressé par une nouvelle candidature en 2000. Il décide de jouer la carte de l’union avec le « pôle de gauche » dont les leaders étaient Landing SAVANE (Ajpads), Abdoulaye BATHILY (Ldmpt), Amath DANSOKHO (Pit). Cette union a priori contre nature a fini par pousser Abdou DIOUF dans un second tour qu’il allait perdre grâce à l’apport substantiel de dernière minute de Moustapha NIASSE (arrivé en 3ème position dans ce scrutin). L’essentiel était là : Abdou DIOUF a été battu largement et a accepté de sortir par la grande porte.

S’ils veulent gagner les « radicaux » doivent rapidement s’entendre et construire une candidature unique qui sera plébiscitée dès le 21 janvier 2024 ; ils n’ont pas intérêt à le faire avant, s’ils ne veulent pas voir les fourches caudines du Conseil Constitutionnel s’abattre sur le candidat unique le soir du 20 janvier, date à laquelle nous sommes tous suspendus. La victoire est dans l’union, sauf si « PROS » apportait la baraka à l’un quelconque des candidats officieux ou potentiels. Tout le monde sait que son choix de cœur est Bassirou Diomaye FAYE, mais ce dernier passera t-il l’obstacle du gendarme du juge de l’élection ? On le saura dans quelques jours.

2º – Ousmane SONKO reste un atout maître pour l’opposition

Malgré toutes les embûches jetées sur son chemin, l’opposition peut rêver d’un grand soir le 25 février 2024. En effet, du fond de sa cellule en prison, Ousmane SONKO sera faiseur de roi dans cette élection. Il a atteint un tel niveau de popularité qu’il est devenu le symbole de la résistance à « I’ Etat Macky SALL ». Nous avons pu le mesurer récemment lors d’un voyage à travers le pays où la jeunesse lui voue un culte et les moins jeunes commencent à considérer que ce « monsieur a quelquechose » et qu’il est sans nul doute attendu comme le messie qui pourrait sortir le Sénégal de la gadoue dans laquelle il se trouve englué depuis 12 ans, c’est à dire sous le règne de Macky SALL et ses apôtres.

SONKO a certes perdu son « mortal kombat » (pour l’instant seulement) en raison de ses errements et de ses égarements sans nul doute. Macky SALL a certainement croisé le philosophe chinois Sun Tzu sur les chemins de Compostelle, qui lui aurait appris que « l’art suprême de la guerre est de soumettre l’ennemi sans combat ». Il n’en demeure pas moins que les actes posés par le « PROS» depuis ses débuts en politique lui ont forgé une stature d’homme d’état aux yeux du peuple sénégalais et à l’international. Il faut croire que les sénégalais lui ont pardonné tous ses déboires (affaire Adji Sarr; affaire Mambaye Niang, etc….) et personne ne souhaite qu’il croupisse en prison

sauf Macky SALL et son clan. Tôt ou tard, il sortira de prison, car comme me l’a confié il y a quelques mois son marabout Sérigne Abdou MBACKE (de passage à Bordeaux), « Ousmane est touché par la grâce divine, il est fait pour diriger le Sénégal. Rien ni personne ne pourra s’y opposer». Pour l’heure, le pays doit s’armer de patience et souhaiter qu’il nous indique un plan B, en adoubant un de ses compagnons de route pour la prochaine joute électorale; lequel ?

Pour nous, peu importe, il doit oeuvrer pour l’union des radicaux et pousser au choix d’un candidat

candid mique soute une de lion il dos lapes, saous espar utage nin de pandageurique.

perm eure a aie du sang ambages de toposion radibles Ce premie oue du de pinsera e

futur ex-président dans un abîme, le soir du 25 février 2024 et entraînerait par voie de conséquence le renouveau économique et démocratique tant souhaité dans notre cher pays. Et Ousmane SONKO retrouvera la liberté pour poursuivre son objectif unique : la transformation du pays et la traque des biens mal acquis

(*) juriste, militant syndical et associatif à Bordeaux

ans après, le

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