L’année dernière, le 31 décembre 2016, le président SALL s’adressait à ses compatriotes leur annonçant un chapelet de bonnes nouvelles.
Cette année-ci également, il est parti pour réitérer les mêmes propos. Mais pour l’autosuffisance en riz, il va sans doute rectifier le tir. Vu que lui-même s’est rendu que le rendez-vous de 2017 est manqué.
Alors que tout le monde était convaincu du contraire, y compris Moubarack LO qui est, depuis, retourné travailler avec eux, le chef de l’Etat et son gouvernement soutenaient mordicus que le Sénégal sera autosuffisant en riz dès 2017. «Tout le monde sait que des progrès énormes ont été faits, mais je ne suis pas d’accord sur les chiffres avancés. Soyons réalistes. Il faut qu’ils nous disent comment ces chiffres ont été obtenus. Le Sénégal ne peut pas être autosuffisant en 2017. Il faut garder la dynamique et se focaliser sur 2022, pour espérer être autosuffisant», avait soutenu l’économiste, aujourd’hui conseiller du Premier ministre, sur un plateau de télévision. Mais à l’arrivée, Macky Sall a constaté le cuisant échec de son régime sur cette question. Ce qui l’a obligé à repousser l’échéance à 2019. Récemment, lors d’un conseil présidentiel sur la politique économique et sociale, le chef de l’Etat a indiqué que cet objectif ne pourrait être atteint qu’en 2019, année électorale où il pourrait vendre ce résultat s’il y arrive. «J’avais énoncé l’année 2017 pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, mais avec la double culture, nous allons y arriver vers fin 2018, début 2019. Je suis convaincu qu’avec le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas II) et les nouvelles formulations, nous devrions y arriver. Beaucoup d’efforts ont été fournis, mais c’est une réforme difficile. Elle est difficile et il faut en être conscient, on ne va pas la faire sur les cadavres des populations rurales», avait-il reconnu.
WALF
HUM LES PROMESSES POLITIQUES N’ENGAGENT QUE CEUX QUI Y CROIENT,DOUL REK LANOU FI NÉKÉ,MYTHOMANES CES GENS DE L’APR